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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’or noir devenu une poule aux œufs d’or à Bujumbura.

Souvent vendu en faible quantité, le carburant ne peut pas être disponible pendant plus de deux jours en Mairie de Bujumbura. Cette pénurie entraine des difficultés pour se déplacer ces derniers jours.

Certains habitants de la Mairie de Bujumbura révèlent qu’avoir du carburant relève d’un miracle. Nombreux qui se sont entretenus avec la RPA disent avoir opté à se déplacer à pied faute de bus de transport. L’un d’entre eux témoigne. « Nous croyions qu’avec le début des vacances des élèves, les clients allaient diminuer et les bus de transport être disponibles. Mais, ça n’a pas été le cas. Dès 6 heures du matin, il y a de longues files de personnes sur les arrêt-bus. Cela fait qu’on est tout le temps en retard au travail ».

Du côté des chauffeurs de bus, travailler quotidiennement n’est plus possible. « Le carburant ne peut pas être disponible toute une semaine. Par exemple aujourd’hui, j’ai fait le tour des stations et je n’ai pas pu être servi. Des fois, tu peux l’obtenir deux ou trois fois par semaine. Pas plus », a indiqué un chauffeur.

Cette situation engendre des cas de favoritisme à certaines stations-services en plus des violations de la loi. « Sur les stations, les pompistes où les policiers chargés d’assurer une bonne distribution touchent des pots-de vins pour laisser leurs connaissances dépasser les lignes d’attente. Autre chose, certains clients achètent du carburant dans des bidons alors que cela a été formellement interdit », révèle un chauffeur.

Suite à cette pénurie chronique, les habitants de la Mairie de Bujumbura ont adopté  une stratégie de partage des informations sur la disponibilité du carburant via les réseaux sociaux. Malheureusement, certains arrivent trop tard aux stations- service et sont obligés parfois de rentrer bredouille. 

A ce propos, la RPA a joint par téléphone Marie Chantal Nijimbere, ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme mais elle n'a pas décroché son téléphone.

Certains bars des proches du parti au pouvoir bravent la mesure du ministre en charge de l’élevage.

Certains bars des  autorités administratives ou responsables du parti au pouvoir continuent de vendre les brochettes de viandes de vaches  et chèvres à Bujumbura alors que ce commerce a formellement été interdit. Des autorisations spéciales pour exercer ce commerce sont données à ces bars. Les habitants de Bujumbura s’inquiètent pour leur santé et dénoncent le favoritisme observé dans l’octroi de ces autorisations spéciales.

Dans la ville de Bujumbura, la viande de vache et chèvre est toujours disponible dans certains bars. Ceux qui pratiquent ce commerce le font sans s’inquiéter.

Selon les habitants contactés, les tenanciers de ces bars ne peuvent jamais révéler où ils s’approvisionnent en viande. Parmi ces bars figurent le bar dit Ku Kiyago et Ku Mpeme au centre-ville de Bujumbura, et plusieurs bars de la zone de Kamenge.  Les tenanciers de ces bars font semblant de ne vendre que de la viande de porc dite Akabenzi.  Mais, ils servent aussi celle de chèvres ou de vaches.

Par ailleurs, des autorisations spéciales pour vendre de la viande  de chèvres et de vaches ont été données à ces bars qui appartiennent aux responsables dans l'administration et/ou du parti au pouvoir, précisent nos sources.

La population s'inquiète d'une rapide contamination de la maladie de la fièvre de la vallée du Rift si du moins l'abattage clandestin du bétail continue pour certains.

Elle dénonce également le favoritisme dans l’octroi de ces autorisations spéciales et demande que de telles autorisations soient conditionnées par des précautions nécessaires pour éviter la propagation de ladite maladie.  

Depuis le début du mois de juin dernier, le ministère ayant l’élevage dans ses attributions avait  officiellement  interdit le commerce et  l’abattage des vaches et chèvres sur tout le territoire national à cause de la fièvre de la vallée du Rift qui est contagieuse pour l’homme.

Le désordre reste entier dans la distribution du carburant à Cibitoke.

Les chauffeurs de la  province Cibitoke dénoncent le désordre entretenu par les policiers et certains pompistes dans la distribution du carburant. Ils demandent aux administratifs  de stopper ce désordre.

L’exemple le plus cité par ces chauffeurs est celui de la station-service située  en commune Buganda. Notre   source fait savoir que  lorsqu’ il y a  un approvisionnement en carburant,  les pompistes de cette station et les policiers chargés de la sécurité  cachent ce produit comme ça  a été le cas vendredi dernier. Par après, ils exigent des pots de vin ou le vendent dans des  bidons. « Si tu amènes une  moto à la station de Buganda pour faire le plein, on  nous exige une somme deux mille franc par moto. Pour un taxi ou un mini- bus, on demande cinq mille francs. On dirait que ces policiers on trouvait  un deal durant ces périodes de pénurie de  carburant. Ils favorisent plutôt le manque de ce produit arguant qu’ils viennent pour assurer la sécurité pendant la distribution. Mais, ils le donnent aux gens qui l’emportent dans des bidons. Ils savent qu’il y a des litres qu’ils vont vendre et partager le montant du butin avec les pompistes », a révélé une source.

Ces chauffeurs demandent  au ministre de l’intérieur de   suivre de près les activités  à  ses  stations-services. Les administratifs  sont aussi  priés de stopper ce désordre  dans la distribution de ce produit. « On ne sait pas à qui  ils donnent  ce produit.  Hier,  ils ont arrêté la distribution arguant qu’il reste le  carburent pour leurs véhicules. Là, on ne  va pas savoir à qui ils vont le donner. Nous savons que le ministre  possède  d’autres stations  à  Ndora et Bukinanyana. Il a implanté une autre station ici à Cibitoke et nous estimons qu’il nous a aidés.  Il avait même interdit sa distribution dans des bidons. Mais,  la fille- là ne nous facilite pas la tâche.  Que le ministre comprenne  que  ses pompistes de la station de Cibitoke ne travaillent pas comme il faut. Nous  demandons  que ce désordre soit arrêté ici à Cibitoke  comme le président l’a fait en province de Rumonge », a poursuivi notre source.

A ce sujet, la rédaction n’a pas encore pu joindre  Carême Bizoza, le gouverneur de la province de Cibitoke, pour qu’il puisse s’exprimer.

Complicité entre l’ancien et l’actuel administrateur de Ntega dans la spéculation.

Certains habitants de la commune de Ntega en province de Kirundo dénoncent la spéculation dans la vente des vivres et des produits BRARUDI faite par certains commerçants dont l’ancien administrateur de cette commune. Ces habitants déplorent le deux poids deux mesures de l’administrateur actuel lorsqu’il s’agit de sanctionner ceux qui vendent leurs marchandises au-delà du prix officiel. 

Ngabonziza Philippe est le nom de ce commerçant pointé du doigt par la population de la commune de Ntega dans la spéculation sur les prix de certains produits alimentaires. Connu aussi sous le sobriquet de Murovyi, il fut administrateur de la commune de Ntega entre 2015 et 2020.

Ngabonziza Philippe a investi dans le commerce des produits BRARUDI et SOSUMO. Il est reproché par la population de vendre ces produits au-delà des prix officiels. « Les prix officiels des certains produits BRARUDI en commune de Ntega sont les suivants : une bouteille de Primus s’achète à 1800 francs et l’Amstel à 2200. Pourtant, une bouteille de Primus est vendue à 2200 et l’Amstel entre 3000 et 3500 francs chez Ngabonziza Philippe. Il fait aussi partie des détaillants du sucre mais vous ne le verrez jamais en train de distribuer ce produit au grand jour. Il le vend au marché noir à un prix exorbitant de 6000 francs le kilogramme alors que le prix officiel d’un kilogramme de sucre est de 2500 francs », a révélé notre source. 

Cette population de la commune de Ntega déplore le deux poids deux mesures qui s’applique lorsqu’il s’agit de sanctionner les commerçants fautifs. « Ngabonziza Philippe ne s’est jamais inquiété bien qu’il soit accusé d’acte de spéculation. Les autres commerçants qui vendent le sucre au-delà du prix officiel sont sanctionnés d’une amande de plus de 100 milles francs. Ils sont en plus rayés de la liste des distributeurs des boissons de la BRARUDI et leurs bistrots sont fermés. Pourtant, cet ancien administrateur n’a jamais été sanctionné malgré qu’il soit toujours pointé du doigt dans la spéculation», a poursuivi notre source. 

La population de la commune de Ntega demande  à l’administrateur de cette commune, Pierre Claver MBANZABUGABO, de se ressaisir et de sanctionner ce commerçant. « Si du moins notre administrateur travaille pour le  respect de la loi, nous lui demandons de sanctionner le commerçant Philippe Ngabonziza et de fermer son bistrot  comme il le fait à l’ endroit des autres commerçants qui violent la loi. Qu’il soit aussi rayé de la liste des distributeurs du sucre », a insisté un autre citoyen.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Pierre Claver MBANZABUGABO, administrateur de la commune de Ntega, mais sans y parvenir.

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