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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les habitants de Cibitoke accusent les hautes autorités de faire paître le bétail dans leurs champs

Les habitants de Cibitoke accusent les hautes autorités de faire paître le bétail dans leurs champs

Les habitants de la commune Rugombo en province Cibitoke indiquent que les vaches des hautes autorités broutent dans leurs champs alors que la mesure de stabulation permanente est toujours en vigueur. Selon eux, ces vaches détruisent aussi leurs champs et les conduits d’eau d’irrigation.

La stabulation permanente n’a jamais touché le troupeau des hautes autorités et des membres influents du CNDD-FDD de la province Cibitoke selon la population. « La stabulation permanente n’est venue que pour abuser du bas peuple, car les vaches des hautes autorités continuent de brouter de l’herbe sur les collines. Par exemple, dans le secteur 2 à Mparambo, les vaches de NDAKUGARIKA broutent sur les collines, les vaches de NANKWA à Rukerereza dans le secteur Kagazi et les vaches de Mwarabu broutent également de l’herbe sur les collines. » Notre source indique que, par ailleurs, la mesure de stabulation permanente n’est observée que dans le secteur Kiramira de la commune Rugombo. « Ici à Cibitoke, au chef-lieu de la province, les chèvres circulent comme auparavant surtout dans le secteur Kagazi. »

Pour le moment, les habitants de la province Cibitoke signalent que les caniveaux qui acheminent l’eau dans les champs ont été endommagés par ces vaches. « Ces vaches détruisent les caniveaux construits pour nous de façon moderne pour irriguer nos champs. Nous ne pouvons nous plaindre nulle part. Ces vaches broutent dans les champs d’autrui et détruisent les caniveaux, c’est vraiment catastrophique. »

 Ces habitants de Cibitoke demandent aux autorités habilitées de tout faire pour arrêter la destruction de leurs champs par ces vaches des hautes autorités.

Kirundo: Les habitants dénoncent la multiplication des postes de contrôle routier irréguliers

Kirundo: Les habitants dénoncent la multiplication des postes de contrôle routier irréguliers

Les habitants de la commune de Kirundo s’insurgent contre le comportement des agents de police qui implantent des points de contrôle en violation des instructions. Selon eux, le seul point de contrôle reconnu se situe dans la commune Busoni.

La mesure de l’inspection générale de la police du 4 janvier dernier qui a réduit le nombre des points de contrôle policier dans le pays n’a pas été exécutée à Kirundo selon certains habitants de cette commune de la province du même nom.

Selon eux, les agents de police changent souvent de position. "Ici en province Kirundo, nous n'avons qu'un seul point de contrôle. Il est à Busoni, plus précisément à Nyarunazi. C’est sur la route menant vers le Rwanda, Busoni et Bwambarangwe. Mais ce qui est étonnant c’est que cette décision n’a jamais été mise en application ici à Kirundo. Les policiers sont mobiles. Ils courent ici et là."

Un habitant de la province Kirundo énumère les endroits où se trouvent ces policiers d'une manière irrégulière. "Ici à Kirundo, on les rencontre à un endroit appelé Kw’isentare, chez TASIYANA, Ku bibata, à la BCB, et sur la route Bugabira plus précisément à Murama. Ces points de contrôle sont tous mobiles. Les policiers se déplacent à moto et sont partout."

Ces habitants de Kirundo et surtout les chauffeurs demandent aux responsables de la police de faire respecter la loi.

L’inspection générale de la police nationale avait décidé la réduction de ces points de contrôle dans le pays pour redorer l’image de la police qui a été ternie par les mauvais comportements de certains de ses agents et avait souligné que l’exécution de ladite mesure était immédiate.

Les employés de l’entreprise BUCECO dénoncent le mauvais traitement

Les employés de l’entreprise BUCECO dénoncent le mauvais traitement

Certains employés de l’entreprise BUCECO dans la province Cibitoke dénoncent les mauvaises conditions de travail et le traitement inhumain qu’ils subissent dans leur travail. A part qu’ils font un travail fatigant, ces employés indiquent que leur salaire est très insuffisant.

Les grognes sont signalées chez les employés de BUCECO qui font le chargement des camions. « Nous travaillons beaucoup sans toutefois percevoir la récompense des efforts fournis. C’est comme si nous travaillons pour rien. Nous travaillons dans une équipe de 8 personnes. Nous chargeons 730 sacs de ciment dans un camion par jour. Chacun de nous ne perçoit que 900 francs burundais pour ce travail. Pourtant c’est un travail très fatigant, certains tombent souvent malades et attrapent la tuberculose. » Ces employés de Burundi Cement Company indiquent qu’ils ne sont pas capables de se faire soigner avec le peu d’argent qu’ils reçoivent. « Ils nous traitent comme si nous ne sommes pas des humains, on dirait que nous ne méritons pas d’être mieux traité. »

Ces employés indiquent qu’ils sont choqués par le fait qu’ils sont considérés comme des esclaves. Selon eux, lorsqu’ils parlent de leurs problèmes, personne ne les écoute. Et quand on les écoute ce n’est que pour les intimider en leur disant qu’ils vont être remplacés. Ces employés de BUCECO demandent à l’administration ainsi qu’au président de la République de leur venir en aide. « Il s’agit d’une injustice sans nom, ils nous traitent comme des esclaves. On dirait que nous n’avons personne pour plaider en notre faveur. Même quand nous essayons de demander pourquoi l’on nous paie un salaire insignifiant qui ne peut même pas couvrir nos besoins, ils nous répondent que les portes sont ouvertes et que nous sommes libres de partir. » Ces employés de l’entreprise de fabrication de ciment au Burundi demandent au département du gouvernement chargé des problèmes des travailleurs de leur venir en aide. « Que même le gouvernement nous vienne en aide pour qu’un travailleur burundais soit respecté. Comment quelqu’un peut travailler pour 900 francs seulement. Nous demandons au président de la République d’analyser le cas de l’entreprise BUCECO et de venir voir comment cette entreprise traite ses employés. »

 

Les informations en provenance de l’entreprise BUCECO font savoir que le chargé des ressources humaines dans l’entreprise BUCECO, la nommée Belinda SUGIRA vient en premier lieu parmi ceux qui ne veulent pas résoudre les problèmes de ces employés. Même si dernièrement, ils avaient encore essayé de parler de leurs problèmes à certains cadres de l’entreprise, ils n’ont pas d’espoir que cela va changer quelque chose. La rédaction de la RPA a essayé de contacter à ce propos Bélinda SUGIRA chargée des ressources humaines au sein de l’entreprise BUCECO, mais sans succès.

Barrière de Rugarika : Check-point ou manœuvre d’intimidation ?

Barrière de Rugarika : Check-point ou manœuvre d’intimidation ?

Les commerçants  transfrontaliers Burundi-République démocratique du Congo dénoncent le responsable  du service national des renseignements en province Bujumbura  de leur extorquer  de l’argent  sous prétexte de les contrôler.

Contrôlés par des agents du service des renseignements au moment du chargement des marchandises à destination de la République Démocratique du Congo, ces commerçants traversant  la frontière de Gatumba  jugent de trop, le contrôle par un autre groupe d’agents du service national des renseignements positionnés à la barrière de Rugarika en zone Gatumba. Ils y voient  une  stratégie  adoptée  par le patron des renseignements en province Bujumbura pour  leur extorquer de l’argent.  Ces agents des renseignements acceptent facilement que les commerçants passent sans être contrôlés. Mais moyennant paiement d’un montant de 50 000 francs burundais.’’ Il nous fait perdre du temps. Imagine-toi le temps de décharger à Rugarika un camion qui vient du marché de chez Sion alors que cette barrière est située tout près de la frontière. Nous sommes obligés de donner cette somme de cinquante mille francs pour ne pas perdre de temps.’’ Révèlent notre source qui fait ce commerce transfrontalier.

Ces commerçants demandent  que  seuls les agents de la commune et ceux du département de l’environnement restent sur  cette barrière de Rugarika et que le contrôle des marchandises par les agents du service national des renseignements ne  soit   effectué que sur la frontière Gatumba et non en cours de route. Ils affirment que ce groupe d’agents du service des  renseignements  affectés sur cette barrière de Rugarika ne travaillent qu’à la solde de leur patron, le responsable de la documentation en province Bujumbura. D’où ces commerçants interpellent les responsables du  service national des renseignements pour qu’ils leur facilitent la tâche.

La situation se présente ainsi alors que Gervais Ndirakobuca, le premier ministre burundais, a récemment ordonné la diminution du nombre des barrières  de contrôle dans tout le pays, et plus particulièrement sur  cette route de Gatumba.

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