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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des stands construits dans les allées du marché de Mabanda et dont l’argent est détourné par l’administrateur

L’administrateur de la commune de Mabanda en province de Makamba est accusé d’installer de nouveaux stands dans les allées du marché moderne de la place. Les commerçants de ce marché trouvent que l’intervention sera difficile en cas d’incendie.

Ce marché moderne est situé au chef-lieu de la commune de Mabanda. Les commerçants de ce marché se lamentent contre l’administrateur qui construit des stands dans les allées du marché. Ils indiquent que si l’incendie se déclare, l’intervention sera difficile. « Le problème est que l’administrateur a construit des stands dans toutes les allées du marché et vend ces stands. Si l’incendie venait à se déclarer, ça sera difficile pour intervenir. Pour le moment, il construit même des stands dans des caniveaux pour les  vendre », dénonce un commerçant.

Ces commerçants précisent que l’administrateur construit ces stands sans consulter le comité des commerçants de ce marché et sans préciser la destination de l’argent issu de la vente de ces stands. « Il vend ces places sans consulter même le comité des commerçants. Il fait tout seul. Il y a du vol parce que l’argent issu de la vente de ces stands n’entre pas dans les caisses de la commune », ajoute- t- il.

A propos de ces accusations, la rédaction n’a pas encore pu joindre Jean Berry Hatungimana, administrateur de la commune de Mabanda pour donner des éclaircissements.

Les actionnaires de l’hôpital Kira renouvellent leur confiance en la personne du Dr Christophe Sahabo.

L’assemblée générale ordinaire des actionnaires de l’hôpital Kira réhabilite le le Dr Christophe Sahabo dans son poste de Directeur général de l’hôpital. Ceci transparaît dans le procès-verbal de cette assemblée générale ordinaire de sortie de crise tenue en date du 8 septembre 2022 sortie ce mercredi. Egalement, le procès-verbal énumère les résolutions votées par plus de 50 % des actionnaires qui ont participé en cette assemblée générale.

L’assemble générale ordinaire de crise tenue ce 8 septembre 2022 a connu la représentation de plus de 62% des actionnaires de Kira Hospital comme l’indique le scrutateur désigné par Jean-David Pillot qui fût le président du conseil d’administration de l’hôpital Kira.

Six résolutions ont été votées par les participants à l’assemblée générale dont celle nommant le Dr Christophe Sahabo au poste de directeur général de Kira Hospital. Cette dernière est liée à la 6ème résolution qui a adopté le rapport du 31 mars 2022 rédigé par le commissaire aux apports et répartissant l’actionnariat de l’hôpital Kira.

La quatrième résolution montre que les démissions du Dr Christophe Sahabo et du Dr Jean-David Pillot ont été faites sous les menaces et traitements inhumains et partant les décisions et actions menées par la suite sont nulles, non avenues et sans effet. Cette même 4ème  résolution votée par les actionnaires indique également que l’hôpital Kira ne s’est pas porté et ne se porte ni partie civile ni partie plaignante dans cette affaire vis-à-vis du Dr Christophe Sahabo.

Egalement, une autre résolution répartissant les sièges au sein du conseil d’administration a été votée au cours de la dite assemblée générale. Cette répartition des sièges montre que Charles Ndagijimana n’est plus considéré comme le représentant de la SOCABU au sein du conseil d’administration de l’hôpital Kira.

Apres la présentation de tous les représentants des actionnaires, il a été déclaré qu’il conviendra à la SOCABU de fournir le nom de son représentant.

Les premières et deuxièmes résolutions votées au cours de cette assemblée générale ordinaire de crise consistaient à se rendre compte du respect du quorum exigé pour sa tenue ainsi que l’adoption de l’ordre du jour.

Cette assemblée générale des actionnaires de l’hôpital Kira du 8 septembre 2022 a été organisée après les déclarations de Charles Ndagijimana, qui s’est autoproclamé président du conseil d’administration, sur les micros de la RTNB selon lesquelles la tenue de cette assemblée sera considérée comme illégale et appelant les actionnaires de ne pas y participer.

Certains députés s’insurgent contre les convocations précipitées des sessions sans ordre du jour.

Certains députés dénoncent la façon dont ils sont précipitamment convoqués à l'assemblée nationale sans motif valable. Le règlement intérieur exige qu'ils soient avertis de la tenue d'une session au moins une semaine plus tôt mais le bureau de l'assemblée nationale leur envoie des messages la nuit précédant la session sans précision d'ordre du jour. 

Après une convocation précipitée pour approuver le nom du nouveau premier ministre la semaine dernière, le président du parti CNL, Agathon Rwasa, et d'autres députés ont été convoqués la nuit de mardi à mercredi de la semaine en cours. « On nous a convoqués pendant la nuit. Moi, j'ai vu le message le matin. Quand on est allé à l'hémicycle pour demander l'ordre du jour, on ne nous a pas dit de quoi il s'agissait », a révélé un député.

Le matin de mercredi, le président de l'assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, a expliqué aux députés que l'assemblée législative de la communauté est-africaine leur avait demandé de lui envoyer dans les meilleurs délais la liste des députés qui représenteront le Burundi dans la prochaine législature. Il a également signalé qu'il y avait des députés dehors qui avaient refusé d'entrer sans connaître l'ordre du jour et parmi eux les députés issus du parti. Et leur leader Agathon Rwasa de préciser que les noms des députés à approuver ne leur avaient pas été non plus communiqués. « Ce matin, on demande si l'on pouvait connaître la liste des candidats qu'on allait confirmer pour devenir membres de l'EALA.  Mais, on nous a refusé de nous dire qui étaient les candidats », a dénoncé Agathon Rwasa.

La liste des candidats à l'East African Legislative Assembly a été par la suite rendue publique au cours de la session. Cependant, certains députés dénoncent cette attitude du bureau de leur cacher l'ordre du jour des sessions. L'article 53 du règlement intérieur précise que sauf en cas d'urgence justifiée, l'acte de convocation accompagné de l'ordre du jour et des documents de travail est communiqué aux députés une semaine au moins avant la session.

Les habitants de la zone de Maramvya dénoncent une spoliation en violation du code foncier en vigueur.

Certains  habitants de la zone de Maramvya en commune de Mutimbuzi demandent l’annulation de la décision du conseil des ministres tenu au mois d’avril et juillet 2022 qui leur interdit de continuer à exploiter leurs propriétés foncières. Ils affirment que ces terres ont été acquises légalement et que cette mesure gouvernementale a été prise en violation du code foncier.     

Les paysannats de la plaine de l’Imbo ont été créés par la colonie  belge à partir de 1949 et l’installation des paysans a été terminée vers 1952.

A l’époque, les paysans cultivaient alternativement le coton  et les autres cultures vivrières dont le manioc et le haricot tout en appliquant le système de mise en jachère de certaines des parcelles de leurs propriétés.  

Depuis 1972, la guerre civile a contraint certains  occupants  de ces paysannats à se réfugier dans les pays limitrophes ou dans d’autres localités plus calmes. A chaque rapatriement, la réinstallation était facilitée par les services gouvernementaux.

En 2010,  le ministre de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme décida le retour  de toutes les terres du périmètre de Maramvya dans le domaine de l’Etat par ordonnance ministérielle numéro 1951 du 25 Août 2010. Cela sera concrétisé à travers des conseils des ministres tenus en dates des 5 Avril et 20 Juillet 2022 avec la confirmation que tout le terrain de Maramvya  est une propriété domaniale.

Paradoxalement, ces décisions de conseils des ministres violent l’article 455 de la loi no1/13 du 09 Août  2011 portant révision du code foncier du Burundi qui stipule que « Les détenteurs de parcelles constitutives de paysannats dont leur occupation a été régulière et légale obtiennent la pleine propriété ».

Raison pour laquelle les habitants de la 13ème  jusqu’à la 16ème   transversale affirment que ces terres ont été acquises légalement et qu’ils sont en possession des titres de propriétés.

Malheureusement, ils ne savent plus à quel Saint se vouer aujourd’hui au moment où  ils n’ont plus le droit d’exercer toute activité dans leurs propriétés.

Ces habitants de Maramvya ont déjà adressé deux correspondances au Président de la République pour lui demander de leur venir en aide. La première  est celle du 7 juillet et la seconde du 26 août  2022. 

Ils demandent l’annulation de cette décision du conseil des ministres afin de continuer à exploiter ces terres comme d’habitude.

A ce propos, la rédaction de la RPA  a contacté  Alain Diomède Nzeyimana, porte-parole du président de la République, et a répondu qu’il était en déplacement.

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