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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Vols ratés à cause des coupures électriques à l’aéroport international de Bujumbura

Plus de 30 personnes ont raté leur voyage dans la soirée de dimanche 18 septembre 2022 à l’aéroport  international Melchior Ndadaye. Suite à une coupure de courant électrique, les passagers qui devaient être embarqués par l’avion de la compagnie  Bruxelles Airlines, n’ont pas été enregistrés.

Le problème lié à la coupure d’électricité perturbe certaines activités à l’aéroport international de Bujumbura, selon certains employés qui y prestent. L’exemple récent est celui de plus de 30 personnes qui ont raté leur vol avec la compagnie Bruxelles Airlines, dans la soirée de dimanche dernier, à cause de ce problème de coupure électrique qui a retardé leur enregistrement.

Selon toujours ces employés, ce problème observé depuis plus de deux semaines, est à l’origine de la déconnexion  internet,  causant ainsi la paralysie de toute une chaîne d’autres  services. « Cela fait au moins deux ou trois semaines qu’on observe  une coupure intempestive de courant électrique. Des fois cela retarde les vols, mais aussi la coupure de connexion qui entraine la perturbation  pour l’enregistrement des voyageurs sans oublier ceux qui arrivent  et qui ne parviennent pas à dédouaner leurs bagages à temps. C’est un véritable  problème », martèle un des agents qui prestent à l’aéroport  international Melchior Ndadaye.

Ces employés ajoutent que, par conséquent, les scanners fonctionnent mal à leur tour par manque de connexion internet. Ainsi, ils demandent aux responsables habilités de résoudre dans l’immédiat ce problème qui paralyse souvent les activités à l’Aéroport de Bujumbura  afin d’offrir aux voyageurs un bon service.

Nos sources au sein de la compagnie  Burundi Airlines font savoir que certains voyageurs qui avaient raté leurs vols ont pris l’avion de la compagnie rwandaise Rwandair ce lundi, tandis que d’autres ont voyagé à bord de l’avion de la compagnie Ethiopian Airlines.

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre le Colonel Prime Yamuremye, l’administrateur-directeur général  de Burundi Airlines, mais il nous a raccroché au nez après notre brève  présentation.

Interdits d’exercer le petit commerce, les réfugiés burundais du site de Mulongwe plaident pour le respect de leurs droits

Les réfugiés burundais du site de Mulongwe en République Démocratique du Congo dénoncent les actes de harcèlement et de violation des droits humains dont ils sont victimes.  Ils précisent qu’ils sont interdits d’exercer le petit commerce à l’intérieur du site et sont obligés de fréquenter le marché situé loin de ce site où leur sécurité n’est pas du tout garantie.

Ces réfugiés burundais du site de Mulongwe en RDC avaient l’habitude d’étaler leurs produits agricoles à l’intérieur de ce site, surtout pendant la soirée, après les activités champêtres. Ils déplorent le fait qu’ils sont pour le moment interdits d’exercer aucune activité commerciale à l’intérieur du site. Ils précisent que celui qui refuse d’obtempérer à cette mesure, ces denrées alimentaires sont vandalisées ou confisquées par des policiers ou des agents de sécurité communément  appelés  Sungusungu. « Ce sont des agents de sécurités qui nous malmènent à savoir les policiers et les Sungusungu. Ils ont confisqué la farine que j’avais sur moi lorsque je la déposais par terre pour aller acheter le poisson chez une voisine. Moi et mes enfants, nous avions alors passé la nuit sans rien manger », s’indigne une des réfugiés du site.  

Pour ces réfugiés burundais, la façon dont ils sont traités est une violation des droits humains car, il est impossible qu’il n’y est pas au moins de petites activités commerciales au sein d’une population de plus de six milles personnes. « Ils nous ont vraiment perturbés. On n’arrive pas à trouver de quoi nourrir nos enfants. Là où ils nous recommandent d’aller exercer le commerce c’est trop loin. On doit dépenser 1500 francs de frais de déplacement alors que cet argent pouvait  nous aider à acheter de la nourriture », se lamentent-ils en demandant  qu’on les laisser vendre leurs produits à l’intérieur du site pour survivre d’autant plus que l’assistance du HCR a été trop diminuée et n’arrive jamais à temps.

Gatanagi, qui représente ces réfugiés du site de Mulongwe, est également préoccupé par de telles exigences. Il affirme qu’il est quasiment impossible pour un réfugié d’aller vendre ses produits en dehors du site pendant la nuit, surtout qu’il y’a toujours des personnes qui sont tuées aux alentours de ce site.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre les autorités administratives dans la province du Sud Kivu ainsi que les représentants du HCR pour de plus amples éclaircissements à ce sujet.

L’administrateur de la commune Mabanda accusé de détournement de fonds par les commerçants

Les commerçants de certains marchés de la commune Mabanda, en province Makamba, accusent l’administrateur de cette commune de détourner  l’argent payé pour pouvoir occuper les stands de ces marchés. Ils exigent que les quittances soient conformes à la somme d’argent payé par chaque commerçant, ce qui n’est pas le cas.

Ces commerçants font savoir que Hatungimana Jean Berry, l’administrateur de la commune Mabanda, ne verse pas dans les caisses de cette commune tous les fonds collectés pour l’occupation des stands de différents marchés. Notre source  indique que cet administrateur donne des quittances qui ne correspondent pas à la somme payée par les commerçants. « Il collecte deux millions pour chaque stand au marché de Mabanda. Pour certains commerçants, il ne donne même pas de quittances. Tandis que pour d’autres, il leur donne des quittances sur lesquelles il mentionne deux cent mille francs pour un stand, alors que les commerçants avaient payé deux millions de francs BIF. Ainsi, il met dans sa poche une somme d’un million huit cent mille francs », précise notre source.

Ce n’est pas tout. Les commerçants qui travaillent dans le marché de la colline Gikurazi  se plaignent également qu’ils n’ont pas eu des quittances alors que  chacun a payé une somme de deux cent mille francs BIF. « Les commerçants qui ont bénéficient des places dans ce marché, il leur a exigé de payé une somme de deux cent mille francs, mais personne n’a eu de quittances jusqu’à présent », ajoute notre source. 

Ces commerçants demandent aux supérieurs hiérarchiques de l’administrateur de la commune Mabanda de mener des enquêtes sur cette affaire et de l’empêcher de continuer de détourner les fonds de la commune.     

Toutefois, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Hatungimana Jean Berry, l’administrateur de la commune Mabanda, pour qu’il puisse s’exprimer sur toutes ces accusations portées à son égard.

Du favoritisme dans le redéploiement des enseignants à Kayogoro.

Certains enseignants de la commune de Kayogoro en province de Makamba dénoncent le favoritisme observé dans le redéploiement en cours des enseignants. Ces derniers étaient affectés dans les écoles récemment fermées.

Après la suppression des écoles et sections jugées non conformes aux normes par le ministère de l’éducation, les enseignants affectés à ces écoles devraient être tous réaffectés à d’autres écoles. Ce redéploiement est fait par les directions communales de l’enseignement. Les enseignants de la Commune de Kayogoro qui se sont confiés à la RPA accusent leur direction communale de l’enseignement de recourir aux magouilles pour privilégier les membres du parti au pouvoir. « En principe, on savait que les enseignants ne devraient pas être réaffectés à une école ne se trouvant pas dans sa zone ou son réseau. Mais ici à Kayogoro, il se remarque que tout est planifié au sein de la permanence du parti CNDD-FDD. Certains enseignants membres de ce parti ont obtenu des mutations alors qu’ils ne devraient pas être réaffectés et ont été muté dans des écoles se trouvant au chef-lieu qui n’étaient pas dans leur zone suite au favoritisme. Ceux qui n’étaient pas des militants du parti au pouvoir se sont vus réaffecter à des écoles éloignées », a révélé un enseignant.

De plus, il existe des enseignants qui n’ont pas encore été réaffectés. Ce qui leur fait craindre un redéploiement vers un endroit reculé comme cela a été déjà le cas pour certains de leurs collègues. « Il y a des enseignants qui ne savent pas jusqu’à présent où ils iront prester. D’autres qui donnaient des cours bien précis dans certaines sections ont été mutés à des écoles où ils n’auront pas de cours à donner car n’ayant pas ces sections. Et cela se produit alors qu’il existe d’autres écoles ayant des sections dans lesquels ces enseignants peuvent enseigner. Mais, la Direction Communale de l’Enseignement le préfère ainsi », a- t- il poursuivi.

Ces enseignants demandent que les magouilles opérées dans cette activité de redéploiement cessent.

A ce propos, la RPA a tenté de joindre le directeur communal de l’enseignement à Kayogoro, Sem NIMPAYE, mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche. Quant au directeur provincial de l’enseignement à Makamba, Sem Nimpagaritse, il a dit qu’il n’était pas au courant de ces lacunes et tranquillise les enseignants qu’une solution va être trouvée pour ceux qui lui présenteront leur cas.

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