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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un administrateur de la commune Buganda accusé de vente illégale d’espaces publics

Des constructions anarchiques s’observent en commune Buganda de la province Cibitoke. Les espaces verts sont vendus à des particuliers qui y érigent des maisons. Nos sources font savoir que c’est l’administrateur de Buganda  qui  serait derrière la vente de ces espaces publics.

 Ces espaces publics octroyés à des particuliers se trouvent à Buganda, exactement à la transversale quatre, au bord de la route. Selon les informations en provenance de la commune Buganda, les maisons qui avaient été construites autrefois dans ces espaces publics, ont été par après démolies, car anarchiques. A présent, un certain Munyarwanda, affirment nos sources, est en train d’y ériger une maison. « Il aurait corrompu l’administrateur et certains  membres du conseil communal de Buganda. Car, le gouverneur de Cibitoke avait interdit à toute personne d’y construire étant donné que cet espace vert qui se trouve à Buganda est très vaste », ajoute cette source de la localité.

La  population de Buganda dénonce qu’il y a aussi d’autres autorités du pays qui sont en train de construire dans ces espaces verts en violation de la loi, malgré la mesure du gouverneur de la province de Cibitoke l’interdisant. « Un autre chantier qui est érigé dans ces espaces verts  serait d’une autorité de la police de la sécurité routière. C’est l’administrateur communal qui lui a donné la permission », martèlent ces habitants.

Ces derniers indiquent  également que cela se fait même dans d’autres espaces verts comme à Gihara et à Ruhagarika précisément à l’endroit appelé Mugisenyeri. Pour eux, il n’y a aucun doute que ces espaces publics sont vendus illégalement.

La rédaction de la RPA a contacté par téléphone le gouverneur de la province Cibitoke, Carême Bizoza, mais il nous a exigé de nous rendre dans son bureau pour qu’il puisse répondre à nos questions.

Des destitutions en cascade des administrateurs communaux sous le régime Ndayishimiye

Dix administrateurs communaux dans sept provinces du pays ont été suspendus de leurs fonctions depuis le début du régime Evariste Ndayishimiye. Nombreux, ont  été accusés  de malversations économiques  et d’insubordination.

 A commencer par la province de Bujumbura, trois administrateurs communaux ont été destitués de leurs fonctions. L’exemple en date  est celui  de Ferdinand Simbananiye qui fut administrateur de la commune Nyabiraba. Il a été limogé le 30 septembre de cette année, accusé  de mauvaise gestion du patrimoine de la commune.

Avant lui, avait été destituée Geneviève Ntahomvukiye, l’administrateur de la commune Kanyosha. Elle a  été suspendue le 09 août dernier,  accusée de mauvaise gestion financière de cette commune et de détournement des cotisations du personnel à l’INSS et à la Mutuelle de la Fonction Publique. 

L’autre administrateur destitué dans la province de Bujumbura est le nommé Jean-Pierre Niyongabo qui était administrateur de la commune Mutambu. Il a été accusé de détournement des fonds des coopératives des collines de cette commune. Par après, il a été arrêté et transféré  à la prison centrale de Mpimba.

En province de Kirundo, deux administrateurs ont été limogés de leurs fonctions. Le plus récent répond au nom de Jean-Claude Kinyoni, administrateur de la commune de Bwambarangwe. Il a été démis de ses fonctions  le 30 septembre 2022. Parmi les chefs d’accusations figurent  les malversations économiques et le favoritisme dans la passation des marchés publics, ce qui a été pourtant contesté par certains de ses administrés. Le second administrateur destitué s’appelle Marin Hitimana qui été à la tête de la commune Ntega. Il a été démis de ses fonctions le 08 septembre 2021, accusé d’insubordination.

Toujours au nord du pays, le 28 juillet cette année, Pascal Sebigo l’administrateur de la commune Kiremba en province de Ngozi a été destitué, après avoir été accusé d’avoir affiché  une attitude d’insubordination  et la non- exécution des décisions du conseil communal.

En province  de Muyinga, Janvier Ndagijimana  qui fut  administrateur de la commune Giteranyi, a été limogé le 24 mars 2022. Il a été reproché de désobéissance envers ses supérieures  hiérarchiques.

En province de Makamba, le 14 février cette année, a été démis de ses fonctions d’administrateur de la commune Vugizo, Gérard Hazimana. Il a aussi été reproché d’avoir affiché une attitude manifestant le non-respect des institutions par la hiérarchie.

Adrien Ntunzwenimana qui fut  à la tête de la commune Nyabihanga, en province de  Mwaro,  a été révoqué le 11 février cette année. Il a été accusé  de n’avoir pas inspiré  confiance à la population suite à son comportement indigne pouvant compromettre  l’économie et les finances de la commune.

Le 07 décembre 2021, Lambert Nduwimana qui était administrateur de la commune Muhanga en  province de  Kayanza,  a été limogé  puis transféré à la prison centrale de Ngozi. Ce dernier a été accusé d’avoir violée une fille de ménage à son domicile.

Recrudescence des enfants de la rue, défaillance du régime en place

La politique dénommée « zéro enfant et adulte mendiant dans la rue » n’a pas atteint son objectif. Après la campagne de retrait de ces enfants et adultes dans les rues, exécutée au mois de juillet 2022, par le ministre de la solidarité et la police, aujourd’hui cette catégorie de gens est bien présente dans tous les coins de la ville de Bujumbura.

 Depuis la reprise du programme de retirer de la rue les enfants et adultes mendiants, le 15 juillet dernier, aujourd’hui la situation dans la capitale économique Bujumbura est telle que rien n’a été fait. L’effectif de ces enfants augmente du jour au jour.

Certains de ces enfants qui reviennent dans les rues, avaient été renvoyés dans leurs familles respectives se trouvant sur leurs collines natales. Tandis que d’autres avaient été acheminés dans les centres de prise en charge.

A part les vols perpétrés dans les véhicules, les magasins ou dans les poches des individus, ces enfants se promènent par petits groupes afin de faire face aux policiers ou à quiconque constituerait pour eux une menace. Ces enfants se munissent d’ailleurs des objets tranchants comme des rames de rasoir, des bâtons métalliques ou tout autre objet pour se défendre en cas d’attaque.

Ces enfants, ayant un âge compris entre 8 et 15 ans, affirment même qu’ils consomment du chanvre ainsi que d’autres stupéfiants pour pouvoir surmonter cette vie très dure qu’ils mènent.

Le gouvernement a déjà tenté maintes fois d’en finir avec ce phénomène d’enfants de la rue, mais ses stratégies sont toujours vouées à l’échec. Selon une enquête de la commission nationale des droits de l’homme au Burundi (CNIDH) menée dans 8 provinces du pays, plus de 7 milles enfants vivraient dans ces conditions de rue. Cependant, la pauvreté au sein des familles reste la cause principale de ce phénomène.

Une longue attente dans l’approvisionnement de l’engrais décourage les agriculteurs de Muyinga

Certains agriculteurs de la commune Gasorwe, en province Muyinga, se lamentent de rentrer toujours bredouilles quand ils vont chercher l’engrais dont ils ont déjà payé l’avance. Ce qui leur cause des pertes financières supplémentaires vu qu’ils font de longs trajets pour arriver à l’endroit où sont distribués ces engrais.

 Les agriculteurs de la commune Gasorwe qui avaient payé l’avance pour qu’ils soient approvisionnés en engrais chimiques rencontrent plusieurs difficultés pour être servis. « La distribution de l’engrais à Gasorwe est vraiment déplorable. Avoir payé l’avance pour recevoir l’engrais ne constitue pas une garantie car, ils nous disent chaque fois de revenir  sous prétexte que les jetons sont terminés », s’indigne notre source qui fait savoir que certains agriculteurs dépensent une somme de 4 à 5 milles francs par jour pour pouvoir se rendre au lieu de distribution de l’engrais. Mais, que la plupart d’entre eux rentrent les mains vides faute de jetons.

Par conséquent, avec toutes ces dépenses inutiles, ces agriculteurs enregistrent un manque à gagner que certains disent qu’ils préfèrent acheter l’engrais chez les autres qui ont eu la chance d’être servis.

Ces agriculteurs font aussi savoir qu’ils sont attristés de voir que ceux du projet Tubura sont toujours bien servis à l’instar des autres qui ont payé via les postes et les coopératives. Ils demandent aux responsables de trouver une solution à ce problème.

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