Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les policiers dénoncent un détournement de leur ration

Les policiers dénoncent un détournement de leur ration

Certaines catégories de nourriture destinées aux policiers affectés au  niveau des camps manquent. En plus de ce manque de certains vivres, la ration mensuelle est souvent revue à la baisse.

 La carence de certaines catégories de nourriture données aux policiers affectés et résidants dans des camps est récurrente selon des sources au sein des chargés de la logistique dans certains camps.  De plus, la quantité dont chaque policier bénéficie par mois est revue à la baisse de temps en temps sans que les policiers soient au courant du motif.

Cette situation s’observe chez les policiers de la première région policière qui comprend les provinces de Bujumbura, Cibitoke, Bubanza et la Mairie de Bujumbura. « On ne nous sert plus du haricot dans nos repas quotidiens depuis le 13 novembre 2022. Seul le riz nous est servi. Si tu désires obtenir un accompagnement de haricot ou autre chose, tu dois les acheter avec ton argent », témoigne un des policiers de cette région.  

Des sources au sein des officiers de la police burundaise déplorent cette problématique qui s’observe souvent et à un rythme inquiétant au sein de la police et de l’armée. « Cette persistance de la dite problématique est incompréhensible car, le budget destiné à l’achat des vivres des membres des corps de défense et de sécurité est octroyé par le même gouvernement », ajoute une source au sein de la police qui douterait d’un vol organisé au sein de ce corps de police et qui demande qu’une solution soit trouvée.

A propos de ces lamentations des policiers, notre rédaction a plusieurs fois joint Pierre Nkurikiye,  porte-parole du ministère de la sécurité, mais il n’a pas décroché son téléphone.

Vente à perte : Les producteurs de lait dénoncent la décision de l’administrateur  de Kayokwe

Vente à perte : Les producteurs de lait dénoncent la décision de l’administrateur de Kayokwe

L’administrateur de la commune Kayokwe, en province Mwaro, contraint les éleveurs  de vendre le lait de leurs  vaches à la coopérative dans laquelle cette autorité aurait des actions. Une mesure qualifiée d’injuste par les habitants de cette localité, étant donné que la coopérative achète le lait à bas prix.

 Les éleveurs de vaches de la commune Kayokwe  n’ont plus la liberté de vendre le lait de leurs vaches où ils veulent. La décision de l’administrateur de cette commune, Honorée Hatungimana, exigeant que tout le lait soit vendu dans une seule coopérative, est tombée dimanche le 06 novembre.

Cette décision a été communiquée dans toutes les églises catholiques de cette commune, de la part de cette autorité communale, pour qu’elle soit applicable depuis le 07 novembre 2022.

Cette mesure est jugée injuste par ces éleveurs qui ne comprennent pas comment cette autorité vient s’ingérer dans cette vente, alors qu’elle ne contribue en rien pour élever ces vaches. « Il y a eu même des menaces à l’endroit des éleveurs », s’indigne un des éleveurs.

 

Un prix très bas imposé aux éleveurs

Pire encore, la coopérative achète le lait à un bas prix. « Elle nous donne entre 750 et 800 francs burundais  par  litre. Alors que normalement, nous vendons un litre de lait à 1000 francs dans les ménages et dans les restaurants », martèlent ces éleveurs qui déplorent la perte énorme qu’ils vont enregistrer, vu combien ça leur coûte l’élevage des vaches.

La mesure de l’administrateur communal de Kayokwe précise que même  les propriétaires des pâtisseries et des cafétérias sont aussi obligés de s’approvisionner en lait dans la même coopérative.

Selon les informations en provenance de cette commune, l’administrateur Honorée Hantungimana, aurait des actions dans  cette coopérative. Ce qui serait très déplorable selon le secrétaire exécutif du Forum pour le renforcement de la société civile, FORSC en sigle. Ernest Nkurunziza souligne que « la constitution interdit aux autorités publiques, à commencer par le président de la République, à mener des activités commerciales ».

Selon lui, on ne peut pas être gestionnaire de l’Etat en même temps commerçant. « Il est vraiment regrettable que des autorités censées servir le peuple se comportent comme des commerçants grisés par des intérêts égoïstes au détriment de ceux des citoyens » ajoute-t-il. 

Le secrétaire exécutif de FORSC  demande  que cette mesure de l’administrateur communal de Kayokwe  soit immédiatement levée, étant donné qu’elle ne vise qu’assujettir les éleveurs qui peinent à nourrir leurs vaches laitières avec la mesure de stabulation.

 

 

 

 

Cacophonie dans l’exploitation de l’or de Mabayi.

Cacophonie dans l’exploitation de l’or de Mabayi.

Les victimes de cette exploitation se recrutent parmi la population  des  collines Muhungu, Gafumbegeti  et  Gahoma de la zone de Butahana en  commune de Mabayi  de la province de Cibitoke. Depuis plus de cinq ans, la société russe, Tanganyika Mining Burundi, exploite de l’or sur  leurs terres. Mais, la plupart de ces propriétaires terriens n’ont pas encore été indemnisés et ploient sous une misère indescriptible.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye, le secteur minier est dans le viseur du nouveau régime. Mais, pour quel intérêt ? Le lucre évidemment et au grand dam des populations expropriées !

Vite, plusieurs contrats signés entre le gouvernement sortant et les sociétés étrangères sont soit suspendus soit annulés pour non- respect des termes des contrats ou pour préserver les intérêts de l’Etat, clamaient haut et fort les nouveaux maîtres.

C’est dans ce cadre que le contrat qui liait l’Etat burundais et la société russe, Tanganyika Mining Burundi et dont les travaux d’exploitation des mines d’or de la zone Butahana avaient été lancé le 31 octobre 2017 par feu président Pierre Nkurunziza a été suspendu provisoirement par le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines en juillet 2021 pour non-respect du contrat.

Cette suspension initiée par les nouveaux maîtres est loin de se soucier des intérêts des populations expropriées et dont la plupart sans indemnisation. Aujourd’hui, la population des collines Muhungu, Gahoma  et Gafumbegeti se trouve  dans la désolation totale. Leurs biens ont été endommagés par les travaux d’extraction de l’or. « La grande partie de la population a perdu  les terres, les champs et les maisons. Les familles obligées de quitter leurs ménages ont dernièrement fait un sit-in au bureau de  la commune. Mais jusqu’aujourd’hui, nos problèmes n’ont pas été résolus», se lamentent ces habitants.

La majorité des familles victimes des activités de Tanganyika Mining Burundi n’ont toujours pas été indemnisées. « Il y en a ceux qui ont reçu des indemnités et d’autres qui attendent  toujours. Nombreux de ceux qui attendent se trouvent sur les collines Gahoma et Gafumbegeti. Bref, très peu ont été indemnisés en zone Butahana », poursuivent- ils.

A défaut de trouver une solution aux intérêts des populations victimes des décisions des nouveaux seigneurs aux appétits gloutons, ces derniers ont multiplié des déclarations verbales de bonnes intentions mais vite contredites par leurs services. « Le ministre avait dit que les familles dont les terres n’ont pas été endommagées et qui n’ont pas été indemnisées  pourront avoir le droit  de  les exploiter. Il l’a dit verbalement sans  aucun écrit. Alors, l’Office Burundais des Mines, OBM, a refusé à toute personne le droit d’accéder à  sa propriété foncière », se plaignent les victimes.

Le malheur ne vient jamais seul. Depuis la venue de Tanganyika Mining Burundi, nombreux orpailleurs artisanaux sont en  chômage. Il leur a été interdit de continuer leurs activités qui pourtant faisaient vivre de nombreuses familles.

Le 19 mai 2021, les propriétaires des périmètres où sont implantés les sites d’extractions des mines  en zone Butahana  avaient bloqué les routes  menant  vers  les bureaux de  la société Tanganyika Mining Burundi. Ils accusaient la société  de n’avoir pas tenu ses promesses d’indemnisation.

Trois  jours après ce mouvement,  le gouverneur de la province  avait effectué une descente pour calmer la situation. Carême Bizoza, avait promis  de faire avancer les réclamations des 120 familles qui n’ont pas reçu leurs indemnités.

Plus d’une année après, ces familles attendent toujours. Entretemps, la famine et la misère qui les rongent ne sont nullement pas la préoccupation des nouveaux princes de Gitega.

Un réseau de drogues dans nos murs

Un réseau de drogues dans nos murs

Cela est devenu un secret de polichinelle, des proches du pouvoir de Bujumbura entretiennent un réseau mafieux de drogue. Depuis les quartiers sud de Bujumbura, à Kanyosha, Kinanira, Kinindo, Kabondo…. jusqu’au nord à Ngagara, Kamenge, Carama, Cibitoke, les parents alertent et disent être dans la consternation totale. Plusieurs jeunes sont en proie à une consommation de drogue de toute sorte.

 Un parent qui suit de près ce commerce des stupéfiants s’est confié à la RPA.

« Il est aisé de comprendre que le dit réseau est loin d'être démantelé vu qu'il a sous son étendard des personnes actives et influentes autour de la galaxie du parti au pouvoir le CNDD-FDD »….. « Ceci explique cela ! L'ancien ministre de la Santé Thadee Ndikumana est cité dans ce scandale sanitaire et social mais n'est jamais inquieté ». s’inquiète notre source. Et ce, depuis qu’il a été régulièrement cité dans l’importation frauduleuse d’Ephédrine. Un produit à partir duquel les dealers burundais fabriquent des stupéfiants

"Nous lançons un vibrant appel à toutes les bonnes volontés nationales et internationales pour aider les patriotes burundais à faire face à ce fléau dévastateur" lance un autre parent dévasté par la propagation de ce fléau. 

 Une de nos sources déplore l’implication des autorités politiques et policières car, dit-elle, ce sont ces autorités qui protègent les ‘’dealers’’. A chaque fois qu’il y a des personnes impliquées dans ce trafic qui sont arrêtées, elles sont très vite relâchées sans aucune forme de procès, ajoute  notre source

 Néanmoins, notre source évoque un cas particulier dans cette mafia : un dealer très connu dans la capitale Bujumbura n’est plus trouvable depuis bientôt 4 mois. Il s’agit d’un certain Abu dit MAFEGE. Des proches craignent pour sa vie car il serait lié dans ce commerce à des hautes personnalités burundaises dont l’ancien premier ministre le Maréchal Bunyoni.

 Un autre protégé du pouvoir de Bujumbura dans cette mafia est le nommé HAKIZIMANA Prosper, alias GISIGA. Sur révélations de la Radio Publique Africaine, il avait été arrêté et inculpé pour commerce des stupéfiants en Avril 2021 avant d’être provisoirement libéré sous caution de 400.000 dollars américains le 10 Juin 2021. Malgré la clause du jugement qui l’interdisait à dépasser les frontières de la mairie de Bujumbura, il fait, depuis, des navettes entre Bujumbura-Kampala-Mogadisho où il entretiendrait ses réseaux.

 Le gouvernement d'Evariste Ndayishimiye, loin de convaincre de sa capacité à rectifier le tir et à démanteler cette mafia qui détruit la jeunesse, sème le doute et le désarroi dans les ménages....

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 377 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech