Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Des commerçants inquiétés par un recensement politico-sélectif

Cibitoke : Des commerçants inquiétés par un recensement politico-sélectif

Les commerçants qui exercent au grand marché de la province Cibitoke soulèvent leur inquiétude suite au recensement mené la semaine du 6 mai 2024. Les agents recenseurs ne ciblaient que les membres du parti CNDD-FDD et le responsable de cette activité était le commissaire de ce même marché.

Le commissaire de ce marché de la province Cibitoke avec son équipe passait stand par stand pour enregistrer les membres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

Pour les commerçants non membres du parti CNDD-FDD, ce recensement discriminatoire ne tranquillise guère. Ils craignent à cet effet de perdre leurs stands.

« Ils nous menacent souvent d’être des dissidents opposants. Ils nous disent que si nous refusons de rejoindre le parti au pouvoir, il faudrait alors que nous nous trouvons ailleurs un autre maitre. Nous sommes inquiétés qu’ils nous prennent nos stands. » Témoigne un des commerçants de ce marché.

Un des administratifs de la commune Rugombo qui a requis l’anonymat reconnait que ledit recensement a eu lieu. Il indique cependant que c’était tout simplement pour inventorier les kiosques qui se trouveraient dans ce marché.

Les informations que détient la RPA font état d’un recensement   décidé au cours de la réunion tenue en date du 02 mai courant dans les enceintes de l’hôtel Mwarangabo.

Selon nos sources, parmi les participants figuraient Gilbert Manirakiza administrateur communal Rugombo qui dirigeait ladite réunion, Déo Nsabimana le responsable de la ligue de jeunes imbonerakure et le chef de zone Cibitoke. Les commerçants qui ne sont pas membres du CNDD-FDD ont été présentés comme des indésirables dans ce marché, révèlent nos sources.

 

...................

Photo : marché de la province Cibitoke

Crise de carburant: Bujumbura sans bus de transport

Crise de carburant: Bujumbura sans bus de transport

Ce lundi 06 mai, les parkings de bus qui assurent le transport en commun au centre-ville de Bujumbura étaient vides, sans aucun véhicule, suite à la pénurie de carburant. Les habitants de la capitale économique ne savent plus à quel saint se vouer, car ils n’ont plus de moyens de déplacement.

Les parkings des véhicules de transport en commun qui se trouvent sur la place de l’ancien marché de Bujumbura, habituellement mouvementés, étaient vides la matinée de ce lundi 06 mai 2024 parce qu'il n’y avait pas de passagers ni de véhicules.

Avec une grande peine, les habitants de la capitale Bujumbura qui se sont entretenus avec la RPA  «  demandaient l’intervention divine pour résoudre le problème de manque de carburant au Burundi. » En effet, les véhicules qui assurent le transport des personnes et des marchandises semblent avoir campé sur les différentes stations-service de Bujumbura où il se remarque de très longues files de véhicules qui attendent que le carburant soit disponible.

Le problème du manque criant de carburant s’observe depuis un certain temps dans tout le pays. L'essence comme le mazout sont devenus très rares.

Les habitants du Burundi font savoir qu’ « ils font face à de grandes difficultés pour se rendre au travail ou encore conduire les enfants à l’école, car ils sont tous obligés de se déplacer à pied. » Une situation qui engendre des conséquences très négatives sur le rendement scolaire, mais également elle impacte négativement tous les domaines du pays.

La population constate impuissamment l’échec du gouvernement, bien que le président Evariste Ndayishimiye avait promis, il y a de cela deux ans, de résoudre lui-même le problème.

 

………

Photo : Parking de Bujumbura (lundi 06/05/2024)

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nomination de nouveaux cadres de l’ODECA

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nomination de nouveaux cadres de l’ODECA

Cinq autorités de l’Office pour le Développement du Café ODECA viennent d’être substituées dix jours seulement après une mauvaise cotation de l’office par le président de la République. Une cotation rendue publique dans la réunion tenue à Ngozi (nord du pays) par le Chef de l’État avec les acteurs de la filière Café au Burundi. 

 Le décret présidentiel tombe ce lundi 13 mai 2024. Cinq nouveaux responsables de l’Office pour le Développement du Café au Burundi sont nommés. Il s’agit du Directeur Général, le Directeur Technique, le Directeur Administratif et Financier, le Directeur du Patrimoine de la Filière Café et le Directeur Agronomique.

Un remplacement qui avait été évoqué en date du 3 mai courant à Ngozi, au cours de la réunion du président Evariste Ndayishimiye avec toutes les parties prenantes dans la filière Café.

Au cours de cette rencontre, les responsables de l’ODECA avaient été prévenus sur le détournement et la malversation économique. A ce sujet, le président Ndayishimiye avançait le déficit de plus de 40 millions de dollars chaque année dans les caisses de l’État.  

L’Office pour le Développement du Café ODECA est un établissement public à caractère industriel et commercial mis en place par le décret présidentiel du 7 janvier 2020, portant mission, organisation et fonctionnement de l’ODECA. Entre autre mission, redynamiser la filière café, coordonner, réguler et faire un suivi sur tous les maillons de la filière café.

 

…………………..

Photo : Le président Ndayishimiye en réunion avec les acteurs de la filière café

Fête du travail : célébration sans salaires

Fête du travail : célébration sans salaires

La fête du travail a été célébrée au Burundi comme dans différents autres pays. Une célébration faite sans enthousiasme suite aux conditions difficiles auxquelles font face actuellement les travailleurs du Burundi.

Les fonctionnaires de l’État ont célébré ce mercredi 1ᵉʳ mai 2024, la fête du travail et des travailleurs sans qu’ils aient perçu leurs salaires. Le défilé était par conséquent moins animé partout sur les lieux des cérémonies.

« C’est la première fois que nous célébrons cette journée sans avoir perçu de salaires. En plus, le coût de la vie ne cesse de grimper alors que nos salaires restent les mêmes. » A Regretté un des fonctionnaires de l’État.

Au chef-lieu de la capitale politique, Gitega, dans son allocution circonstancielle, le président de la Confédération des Syndicats du Burundi, COSYBU, a dénoncé d’abord le comportement divisionniste et discriminatoire qui caractérise les employeurs dans différents secteurs. Selon Michel Turibamwe, au lieu de créer plus d’emplois, le gouvernement fait plutôt obstruction à certaines sources de revenus chez la population.

 « Il y a des employeurs et des chefs de services qui entretiennent la discrimination et la division au sein du personnel pour pouvoir commettre des délits sans aucune intervention. L’on constate également des employeurs autoritaires qui excluent le dialogue avec leurs sujets. C’est une attitude qui les déshonore. Des mesures concernant les travailleurs sont arrêtées ces derniers temps sans qu’il y ait des séances de concertation. Entre autres mesures, la suspension des indemnités, la suspension des cotisations syndicales, la mesure relative aux soldes des retraités, la mesure interdisant aux vélos et aux motos de franchir certaines zones et autres. »

Dans son discours à la nation, le chef de l’État a réaffirmé que la corruption et la malversation économique entretenue par les autorités du pays sont les principaux facteurs qui minent le développement national à tous les échelons.  « Par rapport aux facteurs qui ont influencé le mauvais rendement, l’on citerait le manque de patriotisme chez certains dirigeants du pays, la paresse, la malversation économique, la corruption, le manque d’esprit déontologique et le non-respect de la vision nationale. »

Alors que le peuple burundais crie à la famine sans précédent, le président Ndayishimiye avance plutôt une bonne récolte avec un excédent à exporter sur le marché international.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 397 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech