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Mpox: Les mesures de prévention laissent à désirer au Burundi

Mpox: Les mesures de prévention laissent à désirer au Burundi

Les cas de variole simienne continuent d'augmenter dans le pays. Mais, dans plusieurs localités, surtout dans la ville de Bujumbura, les mesures de prévention ne sont pas respectées dans les lieux publics.

Dans différents lieux publics de la mairie de Bujumbura, les mesures de prévention de la variole simienne ne sont pas observées. Certains citadins indiquent que les différentes activités se déroulent comme à l’accoutumée. Ce mardi, ces mesures n’étaient pas appliquées, que ce soient dans les marchés, les banques, les magasins ou les hôpitaux.

« On ne voit aucune mesure préventive pour faire barrage à la variole du singe. Les mesures d’hygiène ne sont pas observées, les comportements n’ont pas changé. Les autorités administratives et les autorités sanitaires ne font aucune campagne pour contrer ce fléau. » Convergent des habitants de la capitale économique Bujumbura.

La situation est pareille dans les autres provinces du pays selon des sources sur place. Toutefois, certains citadins signalent qu’ils entendent quelques fois dans les médias, des messages les appelant à se protéger contre cette maladie mais que l’autre problème auquel ils font face est l’insuffisance d’eau potable dans les ménages.

Jusqu’à ce dimanche, plus de 230 cas de variole simienne étaient déjà détectés dans 29 des 49 districts sanitaires du pays selon les informations en provenance du ministère de la santé publique. Et il y a 3 semaines, le gouvernement du Burundi a approuvé un budget d’environ 14 mille dollars pour lutter contre la variole du singe dans une période de 6 mois. Parmi les activités prévues, figure la sensibilisation aux mesures barrières comme le lavage régulier des mains avec l’eau et du savon ainsi que la distanciation dans les lieux publics.

Burundi –Mpox : Pas de surveillance  sur les frontières

Burundi –Mpox : Pas de surveillance sur les frontières

Le contrôle de mouvements sur  différentes frontières du Burundi n’est pas fait. Les usagers de ces frontières déplorent aussi que les mesures barrières ne soient pas appliquées. C’est uniquement à la frontière Burundo-Tanzanienne de Mugina en province Makamba, que  des  mesures  de prévention ont été arrêtées.

 Presqu’un mois après la déclaration par le ministère de la santé de l’épidémie Mpox au Burundi, aucune  mesure de surveillance de mouvements n’a été prise sur  la frontière Burundo-Congolaise se trouvant sur la Route Nationale Numéro quatre. Pourtant le  poste frontalier est très fréquenté et la RDC est le pays le plus affecté par la maladie, selon l’OMS.

 « Au poste frontalier de Gatumba, le flux  des passagers qui entrent  et sortent des deux pays est intense. Mais aucune mesure, ni structure sanitaire n’a été mise en place  pour lutter la variole de singe. » Déplore un des Burundais qui traversent régulièrement la frontière de Gatumba.

Pareil laxisme s’observe  à l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura. Les entrées et les sorties des passagers se font normalement. Il y’a pas de poste de surveillance. Tout ce que l’on peut trouver par endroit dans cet  aéroport,  ce sont des  désinfectants, rien d’autre comme mesure barrière, souligne le personnel  qui se voit dans le risque et qui craint d’attraper le Mpox.

Au poste frontalier de Mugina, c’est en commune Mabanda de la province Makamba,  la frontière avec la Tanzanie, la situation est différente. Les usagers de ce poste signalent que la surveillance a été renforcée et que les mesures barrières y sont respectées. Le matériel  et les locaux utilisés  sont ceux du temps de covid 19.

 « C’est comme à l’époque de la covid-19. On a augmenté l’effectif d’agents de santé, on a aussi installé des points de lavage de mains. » Décrit un des usagers de cette frontière.

La situation est ainsi alors que  le plan de riposte récemment adopté par le ministère de la santé publique,  prévoit la surveillance et le contrôle de mouvements sur les frontières du pays.  En moins d’un mois, la maladie s’est déjà propagée dans tout le pays. Toutes les 18 provinces ont au moins un cas positif au Mpox.

Gitega : Le CDS Bukinga sans eau potable depuis  dix ans

Gitega : Le CDS Bukinga sans eau potable depuis dix ans

Le centre de santé de Bukinga de la commune Giheta en province Gitega n’est pas alimenté en eau potable depuis 10 ans. Les habitants des environs de cet établissement sanitaire s’inquiètent beaucoup et craignent d’attraper des maladies surtout en cette période d’épidémie de Mpox.

Depuis l’an 2014, ce centre de santé de Bukinga avait déjà des difficultés d’accès à l’eau potable, car la source de l’eau est très éloignée et le réseau d’adduction d’eau n’est pas renouvelé depuis plusieurs années.

Arrivé sur ce centre de santé, l’on est accueilli par des odeurs dégoûtantes dues au manque d’hygiène et notamment dans les latrines.  La population environnante indique qu’elle s’est confiée aux différentes autorités sanitaires concernées par cette question, mais qu’aucune solution n’a été trouvée.

Après cette longue période d’attente, cette population interpelle actuellement le président de la République qui est également natif de la place, pour qu’il intervienne le plus tôt possible et que le centre de santé soit alimenté en eau potable, surtout en cette période de propagation de l’épidémie de la variole du singe.

Le chef de district sanitaire Gitega, Jean Damascène Bayubahe nous a fait savoir que l’équipe communale chargée d’eau est en train de résoudre cette question de manque d’eau potable sur la colline Bukinga.

 

 

La lutte contre le Mpox: Un chemin parsemé d’obstacles au Burundi

La lutte contre le Mpox: Un chemin parsemé d’obstacles au Burundi

Le   combat contre la propagation  de  Mpox   au Burundi  fait  face aux défis multiformes. Il s’agit entre autres du manque de kits de dépistage, de ressources pour différentes  actions nécessaires dans la lutte contre l’épidémie ainsi que d’une insuffisance d’eau potable surtout en mairie de Bujumbura.

Dans le  rapport de situation sur l’épidémie de la variole du singe, le ministère de la santé publique dit rencontrer des défis multiples et multiformes dans le combat contre la propagation de cette épidémie. Le rapport relève  la non implication de tous les districts sanitaires  dans la gestion des alertes et le traçage des contacts, le manque des kits de dépistage et l’absence de sensibilisation de la population sur les mesures préventives du Mpox.

Les autres  défis soulevés par le ministère de la santé sont l’indisponibilité des unités d’isolement dans les formations sanitaires,  les capacités des prestataires à tous les niveaux qui ne sont pas renforcées, les intrants pour la  prise en charge  et le matériel  essentiel pour la PCI (Prévention, Contrôle et Infections) qui ne sont pas disponibles. Le Burundi manque aussi de ressources pour l’investigation des alertes, il s’agit ici du personnel formé et des  ressources financières.

Le combat contre cette maladie, déclarée urgence sanitaire internationale par l’OMS, est également rendu difficile par l’insuffisance de l’eau dans la province de Bujumbura mairie ( la capitale économique), l’insuffisance de motivation des prestataires  sans oublier des  moyens de subsistances pour le personnel participant aux investigations et  l’identification de nouvelles souches de Mpox ainsi que  des moyens pour le suivi des patients traités à domicile.

La variole du singe a été déclarée  épidémie le 25 juillet 2024, toutes les provinces du Burundi enregistrent aujourd’hui au moins un cas de cette maladie.

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