Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Gitega fait la sourde oreille face à la rougeole  qui ravage le nord du pays

Gitega fait la sourde oreille face à la rougeole qui ravage le nord du pays

De nombreux morts et des patients atteints de la rougeole sont signalés dans les provinces du nord du pays depuis deux mois. Même si le gouvernement reste silencieux, certains employés du ministère de la santé publique confirment cette situation qui porte la marque d’une épidémie.

Ces nombreux cas  de rougeole sont  enregistrés dans les provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi. Selon les informations recueillies par la RPA, des malades sont remarquées sur presque  toutes les collines de la province Kirundo. ‘’ Il y a plusieurs cas de rougeole ici. Avant on imaginait  que seuls les enfants pouvaient attraper cette maladie mais actuellement, même des adultes en souffrent. Des  malades ont des éruptions cutanées. Certains utilisent un médicament traditionnel appelé vernonie. Ils se lavent avec. Cette maladie a une grande ampleur surtout  pour les personnes âgées. Au début, plusieurs cas étaient observés à Kirundo mais maintenant ces cas sont signalés à Vumbi. Sur chaque colline, on trouve au moins un malade dans chaque ménage.’’ S’alarme notre source qui fait également savoir  que cette maladie aux allures épidémiologiques a déjà emporté des vies humaines ces deux derniers mois.   ‘’ L’on ne connaît pas la cause, mais lorsqu’une personne meurt, des gens s'interrogent sur la cause de sa mort. Seulement, sachez que des cas de rougeole sont très nombreux. Les malades  ne veulent pas aller dans les structures sanitaires.’’. Regrette cet habitant de la place qui se désole de voir que, au lieu d’aller voir les médecins, les gens préfèrent faire recours à la médecine traditionnelle.

Contacté  par  la rédaction de la RPA, Jean Claude Bizimana, médecin directeur du programme élargi de vaccination, n’a pas voulu s'exprimer sur ce sujet. Toutefois, certains employés du ministère de la santé confirment la présence de plusieurs cas de rougeole au nord du pays et signalent aussi que la maladie a déjà fait des morts. Les mêmes employés signalent néanmoins que le ministre compte faire une déclaration sur ces cas de rougeole prochainement.  

  Tanzanie : Augmentation des cas du paludisme au camp des   réfugiés de Nyarugusu

Tanzanie : Augmentation des cas du paludisme au camp des réfugiés de Nyarugusu

Les cas de la malaria ne cessent d’augmenter au camp de réfugiés de Nyarugusu situé dans la province Kigoma de la Tanzanie. Actuellement, même l’accueil des patients est devenu tellement difficile à cause des effectifs de patients qui ne cessent de s’accroitre, les structures sanitaires dudit camp sont presque pleines.

Plusieurs réfugiés du camp de Nyarugusu souffrent actuellement du paludisme. Suite à l’effectif élevé de malades, les réfugiés  parlent d’une épidémie.  Et plus inquiétant, les dispensaires du camp de Nyarugusu  comment à être dépassés selon ce réfugié. « Les malades sont nombreux que ce soit du côté des Burundais  que du côté des réfugiés  congolais de ce camp de Nyarugusu. La journée  tout comme la nuit, les dispensaires sont pleins de malades. »

Suite à  cette augmentation de patients, l’accueil des Burundais  malades est très difficile. Une situation aggravée par  le fait que les réfugiés congolais du même camp se font soigner du côté des Burundais car dans leurs structures sanitaires ils n'obtiennent pas de médicaments. Les réfugiés du camp de Nyarugusu  estiment encore difficile l’éradication de cette maladie car même le programme d'imprégnation des ménages a été suspendu depuis deux ans. Les informations en provenance de ce camp de Nyarugusu font savoir que seul les femmes enceintes ou ayant des bébés reçoivent  en ce moment  les moustiquaires imprégnés.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction du  camp de Nyarugusu, un camp qui hébergeait plus de 40 000 à la fin de l’année dernière.

Des cas de Kwashiorkor en Mairie de Bujumbura

Des cas de Kwashiorkor en Mairie de Bujumbura

Le centre de santé Kenguruka du secteur Mugoboka, quartier Mutanga Sud, zone Rohero de la Mairie de Bujumbura alite actuellement huit enfants souffrant du Kwashiorkor.  Parmi ces enfants, il y a trois garçons et cinq filles. Les filles ont l’âge compris entre trois et  six ans et les garçons entre quatre et dix ans, précisent nos sources sur place.

Ces enfants ont des jambes et joues gonflées et des cheveux jaunâtres. « On ne leur donne pas de médicaments, mais on leur donne seulement de la bouillie. Les enfants en état critique sont transférés  au centre de santé se trouvant  au quartier  Jabe de la zone Bwiza, c’est dans la même municipalité de Bujumbura. » Ajoute la source.

Les informations recueillies dans ce secteur Mugoboka font savoir que ces enfants malades proviennent des familles  pauvres qui trouvent difficilement de quoi se nourrir.

Gatumba : L'hôpital de Warubondo menacé par les inondations

Gatumba : L'hôpital de Warubondo menacé par les inondations

Les habitants de la zone Gatumba commune Mutimbuzi en province Bujumbura sont de plus en plus préoccupés par les inondations, mettant en danger l'hôpital public de Warubondo. Le personnel médical  demande une délocalisation  urgente de l'établissement  sanitaire, affecté dans son fonctionnement par cette situation.

 Depuis la première semaine  de cette année 2024, les inondations menacent de nombreuses infrastructures à Gatumba, dont l'hôpital de Warubondo qui se trouve  sur la colline Warubondo de cette zone Gatumba. C'est la première fois que de telles inondations surviennent à cette période de l'année, selon le personnel, habitué à faire face à de telles situations seulement à partir du mois d'avril. La situation s'est donc aggravée en janvier, compromettant sérieusement les activités de l'hôpital.

 Ces inondations  rendent difficile les mouvements vers cet hôpital que ce soit pour les malades que pour le personnel médical. En conséquence, les fréquentations ont diminué et ce personnel médical craint  une augmentation de maladies dans cette localité surtout que les gens sont, en cette période d’inondations, exposés à plusieurs sortes de maladies.

Outre les impacts sur la fréquentation, le personnel  de cette structure sanitaire  alerte aussi sur le risque de détérioration des médicaments et des équipements médicaux suite à l'humidité.  Infiltrés depuis un certain temps par l’eau suite aux inondations répétitives,  les bâtiments de l’hôpital de  Warubondo risquent également de s’effondrer, affirme son personnel.

 Ces agents de santé  appellent donc le gouvernement et le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida à délocaliser  rapidement l'hôpital vers une localité non inondée pour éviter toutes ces risques et aussi permettre aux habitants de Gatumba  de garder leur accès aux soins de santé.

La zone Gatumba n’est pas à sa première inondation. Depuis 2016, les eaux de la Rivière Rusizi débordent et envahissent plusieurs localités de la zone.  Des milliers de familles ont dû quitter leurs ménages inondés  et sont regroupés dans des sites.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 319 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech