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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Grognes et lamentations des conducteurs de véhicules de transport en commun au chef-lieu de la capitale politique Gitega.

Les conducteurs de véhicules de transport en commun de Gitega se lamente de la persistance de la pénurie du carburant surtout celui de l’essence.  Une fois ce produit disponible, il est distribué au personnel de la présidence de la  république, aux policiers et aux usagers de bons de commande.

Les conducteurs de véhicules de transport en commun au chef-lieu de la province Gitega se plaignent de la pénurie excessive de l’essence. Aucune station-service implantée dans cette ville ne dispose de ce produit, témoigne ce chauffeur. « Toutes les neufs stations-services opérationnelles dans la ville de Gitega ne disposent pas de l’essence. Elles sont toutes à sec. Des gens restent alignés en attente de ce produit mais en vain. Il y’a seulement de bonnes nouvelles qui font état de la disponibilité de ce carburant ce mercredi. Nous n’en sommes pas convaincus  puisqu’on l’annonce souvent mais sans effet. Attendons voir. »

Une fois l’essence super disponible sur une station-service d’un certain commerçant qui est souvent approvisionné en carburant, les autorités, les agents de sécurité et les usagers de bons de commandes sont prioritairement servis. «Nous, les chauffeurs qui œuvrent au chef-lieu de la capitale politique de Gitega, connaissons un sérieux problème relatif au manque de l’essence. Il y’a une station d’un certain opérateur nommé ZUBERI qui est souvent approvisionnée en essence. Mais, ce carburant est prioritairement servi au personnel de la présidence, les policiers, les usagers de bons de commande et autres autorités», se plaint un chauffeur

Ces chauffeurs se lamentent également des amendes qui leur sont infligées pour avoir majoré les prix du ticket de transport alors qu’ils s’approvisionnent en carburant à des coûts exorbitants au marché noir. «On nous arrête pour avoir dépassé le nombre de passagers à bord  alors que nous cherchons à recouvrer les dépenses sur le carburant acheté au marché noir, bénéficier le versement pour nos patrons et pouvoir se rationner et faire survivre nos familles. Malheureusement,  on nous inflige sans cesse d’amendes », poursuit- il.

Les transporteurs en commun dans la ville de Gitega demandent au gouvernement de résoudre le problème relatif à la pénurie du carburant et ainsi les prix officiels de transport seront respectés.

L’essence une denrée rare depuis lundi dernier

La pénurie du carburant de type essence se fait parler d’elle depuis ce lundi en province de GITEGA. De longues files de véhicules s'observent  devant les stations-services sans être servies en carburant. Cependant, le mazout y est encore en abondance.

Depuis lundi de cette semaine jusqu’à la mi-journée de ce jeudi, il s'observe la reprise de la pénurie du carburant de type essence dans toutes les stations-services de la province de Gitega. Mais, le carburant de type mazout existe en abondance.

Curieusement, l’essence est disponible au marché noir   à un prix est très élevé. .Un litre se vend à 10.000 francs et plus alors que le prix officiel  est de 3.280 francs.

 Vers la fin du mois d'août dernier, de grandes quantités de carburant de type essence et mazout avaient  été acheminées au  parc pétrolier de Tankoma en commune et province de Gitega.

Nos sources au sein de ce  parc révèlent que c'est le carburant de type mazout qui y avait  été acheminée en  grande quantité tout en précisant que seul  le carburant de type mazout reste dans les réserves.

Pareille situation à Bujumbura.

A différentes  stations-service du centre-ville en  mairie de Bujumbura, il s’observe de longues files de  véhicules  qui entendent d’être servies. Dans les quartiers périphériques, des motos et Bajaj rallongent les files d’attente. Souvent, des gens attendent de longues heures pour finalement rentrer  bredouille. « Partout où je suis   passé, il n'y avait  pas d'essence. Et si demain ou après-demain nous ne sommes pas servis, il y aura encore de plus grandes files d’entente », témoigne un chauffeur.

Les stations- service qui sont en train de  servir du carburant de type essence  dans la capitale économique sont rates. Le mazout semble toutefois ne pas causer de problèmes. « Pour  ce qui est du mazout, pas de problème .Mais, l’essence c’est catastrophique. J’ai  pu  voir  uniquement  deux stations-services en train de servir de l’essence. C’étaient les stations-service  de  chez   Butanyerera et un autre du  côté de la zone Kinindo. 

 

 

 

Cette pénurie du carburant a de multiples conséquences parmi lesquelles la paralysie du secteur de transport urbain. Les citadins ont du mal à se déplacer le matin pour se rendre au service et le soir pour rentrer. Le matin,  il  faut avoir assez de la forcer pour pouvoir se bousculer et se trouver une place dans un bus et l’après-midi à 15 heures il s’observe déjà de longues files de gens qui attendent des  bus pour rentrer à la maison.

La pénurie du carburant en mairie de Bujumbura reste un casse- tête.

A toutes les stations où est passé le reporter de la RPA, il n’y avait pas d’essence tandis que les véhicules et les motos faisaient de longues files d’attente devant ces stations.

Selon certains chauffeurs des véhicules et conducteurs des motos en mairie de Bujumbura que nous nous sommes entretenus, si rien n’est fait dans l’immédiat pour trouver une solution à la pénurie du carburant, ils vont avoir des problèmes sérieux. A toutes les stations où ils se rendent pour s’approvisionner, il n’y a pas de carburant. « Nous  avons beaucoup entendu via les médias dont les radios et les réseaux sociaux que le carburant est arrivé au pays et que c’est fini les problèmes en rapport avec la pénurie du carburant. Mais, sachez qu’il n’y avait aucune goute de carburant à toutes les stations  où je suis passé. Nous galérons et c’est très dommage », a déclaré une source.

De longues files d’attente de  véhicules et de motos s’observaient devant toutes les stations- service se trouvant  dans cette capitale économique. Selon notre source, le carburant n’est disponible qu’au marché noir à un prix exorbitant. « Un 1,5 litres s’achète entre treize et quinze mille au marché noir. On l’achète parce on n’a pas d’autres choix », a révélé un chauffeur.

Suite à cette pénurie, la rédaction a essayé de contacter les chargés de la communication à la Regideso pour s’informer sur carburant importé par cette société mais sans succès.

 

L’insécurité alimentaire guette plus d’un million de burundais.

Environ 1 million et demi de la population burundaise seront en situation d’insécurité alimentaire d’Octobre à Décembre 2022 selon l’OCHA. Parmi les raisons majeures figurent notamment la mauvaise récolte due aux changements climatiques, les prix de denrées alimentaires qui ne cessent de grimper sur le marché et les maladies épidémiologiques qui se sont manifestées tant chez les humains que chez les animaux domestiques, entrainant davantage la pauvreté dans les ménages. 

Au mois d’Août 2022,  les acteurs du secteur de la sécurité alimentaire et le Gouvernement du Burundi ont conduit des analyses sur le niveau de la sécurité alimentaire liées à la saison culturale 2022 B,  c’est-à-dire de Juin à Septembre, ainsi que sur son implication pour la saison 2023 A qui commence en octobre et se prolonge jusqu’en décembre 2023.

Le rapport de l’OCHA mentionne les facteurs favorables d’une part dont notamment un régime pluviométrique globalement suffisant sur la saison culturale B, la constitution des stocks stratégiques et d’autre part les facteurs défavorables tels que les aléas climatiques localisés dans la dépression de l’Est,  la dépression du nord et la plaine de l’Imbo, l’impact de la COVID-19 sur l’accès aux opportunités transfrontalières, les besoins d’engrais chimiques non couverts par la société FOMI, l’impact de la crise ukrainienne sur le marché, l’impact de la maladie de la fièvre de la vallée du Rift sur l’élevage et ses activités connexes et le retour des rapatriés ayant besoin de la réinsertion socio-économique.

Ces facteurs ont permis de déterminer que 1,2 millions de personnes, soit 10 % de la population burundaise, sont en insécurité alimentaire pour la période de Juin à Septembre 2022, dont 50 640 en phase d’urgence. Les ménages en crise  sont principalement ceux qui ont une faible capacité de production de leur propre nourriture et fortement dépendants du marché d’une part et dont les revenus proviennent principalement d’activités faiblement rémunérées d’autre part.

Pour la période projetée d’Octobre à Décembre 2022, les acteurs de la sécurité alimentaire ont estimé que 1,4millions de personnes, soit12 % de la population du Burundi, seront en situation d’insécurité alimentaire dont 50 640 en phase d’urgence, poursuit le rapport de l’organisation onusienne OCHA.

Cette organisation précise en outre que certaines stations météorologiques annoncent pour la période de septembre à décembre 2022 une situation pluviométrique en dessous de la moyenne. Pour certaines provinces, il y aura au même moment une pluviométrie excédentaire et déficitaire avec impact sur les cultures et la sécurité alimentaire des ménages, conclut l’OCHA dans son rapport du 5 Septembre 2022

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