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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les usagers de la RN3 se plaignent des pertes enregistrées depuis que l’axe est endommagé.

Les usagers de la route nationale numéro 3 Bujumbura-Rumonge se lamentent  des pertes enregistrées durant les 3 semaines que cet axe reste inaccessible. Les habitants de  la ville de Rumonge qui vendent  leurs  produits dans la capitale économique et qui  s’y  approvisionnent demandent que cette route soit  ré-ouverte.   

Ces usagers ne comprennent pas pourquoi cet axe d’une importance capitale pour le pays  reste toujours impraticable. Un glissement de terrain a bouché cette route depuis  le 20 juin dernier jusqu’à ce jour.

Pour le moment, les activités restent paralysées pour certains citoyens de la ville de Rumonge qui avaient l’habitude de se rendre en mairie de Bujumbura pour vendre quelques produits tels l’huile de palme et les mandarines. Il en est de même pour les commerçants qui s’approvisionnent dans cette capitale économique.

Tous indiquent qu’ils utilisent beaucoup de moyens car ils sont obligés de prendre une pirogue pour déplacer leurs marchandises pour contourner la partie bouchée  afin de prendre le bus de l’autre côté. Ils sont alors obligés de dépenser une somme variant entre 2 et 3 mille francs qui s’ajoutent au prix du transport Bujumbura-Rumonge. Actuellement ce prix de transport  a été revu à la hausse jusqu’à 12 mille alors qu’il était de 8 mille francs avant le glissement du terrain dans la localité de Rutunga  en zone de Gitaza de la commune de Muhuta.     

A travers son compte  tweeter après une visite effectuée dans cette localité  par le ministre  ayant les infrastructures dans ses attributions, l’Agence routière du  Burundi, ARB en sigle, avait donné le jour même de l’incident un délai de 5 jours pour la réparation de la route.

Les usagers de cet axe demandent qu’il soit réhabilité dans les plus brefs délais.

A ce sujet, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le ministre Déogratias NSANGANIYUMWAMI ayant les infrastructures dans ses attributions pour recueillir sa réaction.

Bujumbura, les véhicules cèdent la place aux piétons.

La pénurie du carburant a changé l’image de la ville de Bujumbura. Pendant les heures de pointes, plus d’embouteillages mais on observe aujourd’hui des foules de gens qui se déplacent à pied. Par conséquent, cela entraine le mauvais rendement car la majorité des travailleurs enregistre des retards répétitifs au service et ceux qui y arrivent  à temps ne travaillent pas suite à la fatigue causée par de longs trajets effectués à pied.

La pénurie du carburant a paralysé presque toutes les activités en mairie de Bujumbura. Certains habitants de la ville qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que l’image habituelle de la mairie de Bujumbura a visiblement changé. « Aujourd’hui, il est difficile de distinguer les jours ouvrables des jours fériés. Il n’y a pas d’embouteillages comme on avait l’habitude de le constater. Les véhicules sont peu nombreux. Toutes les activités en ville sont presque paralysées. C’est dommage », a indiqué une source. 

Aujourd’hui, des gens se rendent ou rentrent du travail à pied pour éviter de perdre du temps sur les files en attente de bus de transport qui n’arrivent pas. Cet habitant de la mairie de Bujumbura précise que là où il s’observait souvent des embouteillages surtout pendant les heures de pointes s’observe aujourd’hui des foules de gens qui se déplacent à pied car les véhicules qui devraient les transporter manquent de carburant. « Ils sont déjà habitués  à cette situation. Il n’y a pas beaucoup de gens qui perdent  leur temps sur les files d’attentes comme ils le faisaient ces derniers jours. Ils se déplacent en masse dans presque toutes les routes de Bujumbura. En les voyant marcher sur la route Rumonge par exemple, on croirait aux temps des manifestations. Ils sont très nombreux à parcourir de longues distances. Certains vont jusqu’à Ruziba ou à Nyabugete   en provenance du centre-ville. Des mamans et des élèves sont déjà habitués à cette situation. D’autres prennent la route numéro 7 qui passent en face de la cathédrale et marchent en masse jusqu’à Musaga », a ajouté notre source.   

La situation est pareille pour les habitants du nord de la capitale économique Bujumbura. Certains employés qui prennent encore les bus de transport en commun prennent deux heures d’avance pour arriver à temps au service. Quant à ceux qui y vont à pied, ils y arrivent le plus souvent épuisés et ne travaillent pas comme il faut selon toujours cet habitant de la marie de Bujumbura. « Ils ne travaillent pas correctement suite à la fatigue causée par de longs trajets qu’ils effectuent à pied. Les employeurs sont déjà habitués aux retards répétitifs de leurs employés. Certains se présentent au service à 8 heures ou à 8 heures 30 minutes alors que le travail commence toujours à 7 heures 30 minutes ».

cette fatigue ne permet pas d’avoir des rendements escomptés. Et quant à la cotation du personnel, ces habitants de Bujumbura font savoir que les employeurs vont voir comment alléger les sanctions car les employés ne sont en aucun cas responsables de cette situation.

Persistance de la pénurie du sucre malgré l’importation de 10 milles tonnes de ce produit.

La pénurie du sucre reste entière dans différents coins du Burundi. Le président de la République a autorisé l'importation de 10 milles tonnes de ce produit pour pallier à sa carence. Mais, rien n’a changé par rapport à la situation antérieure.

Depuis quelques jours, il est toujours très difficile d’avoir du sucre dans différents coins du pays. Les habitants révèlent qu’ils ont tous ce problème aussi bien en Mairie de Bujumbura qu’à l’intérieur du pays.

Dans une conférence de presse, le président de la république,  Evariste NDAYISHIMIYE avait fait savoir qu’une quantité de dix milles tonnes allait être disponible pour faire face à cette carence du sucre. Mais, la disponibilité de cette quantité promise n’a pas changé grand-chose.  

Les sources de la RPA en province Rutana indique que sur les cinq mille tonnes attribués à la dite province en commune Gihofi, seules quatre mille tonnes ont été distribués à la population. A  part que personne n’est au courant de l’usage de mille tonne non distribuée, même les quatre mille tonnes distribuées n’ont duré que le temps de la rosée, précisent les mêmes sources.

Le même problème s’observe en Mairie de Bujumbura. Certains habitants de la mairie font savoir qu’ils ont même oublié l’usage du sucre. Cet habitant révèle que ça fait longtemps qu’il utilise du miel dans le thé pour calmer ses enfants. « La pénurie du sucre persiste jusqu’aujourd’hui. Certains l’ont même oublié car ça fait entre trois et quatre mois que cette pénurie s’observe ici. Nous n’avons pas d’autres choix que de se servir du miel dans le thé à la place du sucre pour essayer de plaire à nos enfants. Certains enfants comprennent cette carence. Mais, les autres ne sont au courant de rien ».

En plus des deux endroits cités ci- haut, cette pénurie du sucre se fait parler d’elle dans toutes les provinces du pays. A part que la distribution du peu disponible se fait dans des conditions obscures,  aucune solution durable à cette carence n’a pas encore été trouvée par le gouvernement.

Flambée des loyers et des procès dans les tribunaux.

Les prix des marchandises continuent de grimper de façon exorbitante en mairie de Bujumbura et actuellement c’est le tour de maison de location. Dans différents quartiers de la mairie de Bujumbura, les locataires disent que la situation est devenue de plus en plus compliquée. Pour le moment,  certains passent leur temps dans les procès avec les propriétaires des maisons.

Après la hausse des prix de différentes denrées alimentaires, les locataires en mairie de Bujumbura mènent une vie très difficile actuellement. La plupart d’entre eux indiquent que les propriétaires de maisons ne cessent d’augmenter les loyers alors que la vie à Bujumbura est devenue très chère plus qu’avant. Ce locataire fait savoir que les procès dans les tribunaux sont nombreux entre les locataires et les propriétaires des maisons suite à l’incapacité de payer les loyers. «  Le coût des loyers des maisons a augmenté. La conséquence est que  le salaire reste le même pour les fonctionnaires de l’Etat. Donc, le locataire n’est plus capable de payer.  Par la suite, les propriétaires des maisons  et les locataires  passent souvent leur temps dans les tribunaux ».   

Dans presque tous les quartiers de la mairie de Bujumbura, la hausse des loyers des maisons se fait remarquer actuellement. En plus de la vie devenue plus chère, il y a eu aussi la dévaluation de la monnaie burundaise.  « Ils ont tous augmenté les loyers des maisons  à cause de la vie qui est devenue plus difficile. L’argent n’a plus de valeur et ils sont donc obligés d’augmenter les loyers surtout que  les marchandises coûtent  cher actuellement. C’est pourquoi ils ont fortement augmenté  les loyers. Les propriétaires de ces maisons profitent de leurs maisons pour survivre.  Une maison qui était louée à 180 milles se loue pour le moment 200 milles. Celle qui était louée pour 300milles  est maintenant passée à presque quatre cents milles », a- t- il ajouté.

Les locataires accusent les propriétaires des maisons d’augmenter régulièrement les loyers à cause d’un grand nombre de Congolais qui sont souvent à la recherche de ces maisons tandis que les propriétaires de ces maisons rejettent carrément ces accusations. Ces derniers révèlent plutôt que cette hausse est due aux impôts  de l’Office Burundaise des Recettes, OBR, à l’augmentation des prix du matériel de construction et surtout à la vie chère de Bujumbura qui n’est plus un secret pour personne.

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