Les agences de transports en commun travaillent au ralentie depuis un certain temps dans certains provinces du Burundi. La question soulevée par les concernés est la pénurie du carburant. Cette dernière est d’autant plus sérieuse que certaines agences ont garé leurs véhicules.
A Gitega, à Muyinga , à Rumonge et ailleurs, les voyageurs qui avaient l’habitude de faire des voyages inter- provinciaux à bord des bus des agences de voyage éprouvent de la peine dans leurs déplacements. Les horaires ne sont plus respectés ou alors certaines agences ont diminué leurs bus sur terrain. Selon un des acteurs dans le secteur, la pénurie du carburant en est la cause. « Les agences de transports avons des problèmes. Nous travaillons à perte puisque le carburant est devenu très rare. Et si une quelconque station services est servie, il faut faire la queue pendant des heures pour que l’on soit servi. Et là alors, on peut te donner 30 à 50 litres pour un véhicule qui a la capacité de 100 litres. Des fois, nous connaissons des pannes bêtes en cours de la route ».
.Une des solutions à ce problème, c’est le recours au marché noir. « La situation nous oblige à nous rabatte au marché noir là où les prix sont exorbitants. Là, on se procure un bidon de 20 litres pour 90 milles, 100 voire 110 milles. Cela fait donc qu’on ne gagne rien », ajoute- t- il.
Devant cette situation, les agences travaillent au ralenti ou alors certaines ont dû suspendre le service. « Certaines agences continuent à travailler quoi qu’au ralenti. Toutefois, Memento a déjà suspendu. Certes, l’agence connaissait d’autres problèmes mais c’est le problème de carburant qui a précipité la suspension des services de cette agence », révèle- t- il.
Il est a signalé que le même problème de la pénurie du carburant hante aussi les autres acteurs du secteur.