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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Muramvya : Une veuve de la commune Bukeye réclame justice.

Muramvya : Une veuve de la commune Bukeye réclame justice.

Alitée à l’hôpital militaire de Kamenge à Bujumbura suite à un passage à tabac, il y a dix jours, une veuve de la colline Rweteto en commune Bukeye de la  province Muramvya  demande à la justice de poursuivre son agresseuse qui reste libre. 

La victime de ses actes de violations des droits humains s’appelle Géneviève Nsengiyumva de la colline Rweteto en commune Bukeye. Selon les informations en provenance de certains membres de sa famille, Géneviève a été tabassée en date du 16 juin courant. Un des membres de sa famille précise que la victime était dans les champs quand elle a été attaquée et battue sur ordre d’un ancien agent de la police. ‘’Il était vers 9h quand Pascasie  Jisho, ancien agent de la police,  accompagnée par ses journaliers se sont rendus dans les champs où Géneviève Nsengiyumva  effectuait ses activités champêtres. Cette femme, ancien agent de la police a alors intimé l’ordre à ces journaliers de frapper fort la veuve. Elle a été sérieusement tabassée.’’ Déplore notre source. 

Selon certains membres de la famille de la victime, l’agresseuse a commis un acte prémédité car elle avait juré de lui faire du mal. Et cela par jalousie, affirme cet habitant de la colline Rweteto. ‘’ Pascasie Jisho  était mariée mais elle a regagnée  sa famille. Elle est trop jalouse, elle ne cesse de dire que Géneviève a une grande propriété. C’est ça la principale cause de l’acte qu’elle a commis ».  

 La santé de la victime n’est pas bonne pour le moment là où  elle est alitée à l’hôpital militaire de Kamenge. Un des membres de la famille de  Géneviève Nsengiyumva regrette que l’agresseuse soit toujours libre et demande à la justice de faire son travail. ‘’Nous, membres de la famille de la victime, demandons aux instances habilités d’arrêter l’agresseuse car elle est toujours en liberté et qu’elle soit traduite en justice pour qu’elle réponde de ses actes. Elle a même  annoncé publiquement qu’elle ne va pas s’arrêter par-là.’’  

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Euphrem Ndikumasabo administrateur de la commune Bukeye pour qu’il s’exprime à propos de ces actes de violation des droits humains dont a été victime la veuve Géneviève Nsengiyumva. 

 

Meurtre dans la prison de Gitega : les autorités pénitentiaires accusés de protéger les présumés coupables

Meurtre dans la prison de Gitega : les autorités pénitentiaires accusés de protéger les présumés coupables

Les détenus de la prison centrale de Gitega accusent le procureur général près
la cour d'appel de Gitega et la directrice de la prison de nuire au bon
déroulement du dossier d'assassinat de leur camarade. Il y aurait des liens
importants entre ces autorités et l'un des suspects.
4 détenus de la prison centrale de Gitega qui sont accusés d’avoir battu à mort
leur camarade Léonidas Ngendanzi ce dimanche sont détenus dans l’église
située dans les enceintes de la prison pour femmes depuis la soirée de mardi.
C’est notamment Japhet, le représentant des détenus, Kinani, Bimenyimana et
Jonas. Selon les sources sur place, la décision a été prise par le procureur
général près la cour d’appel de Gitega Félicité Nishemezwe en collaboration
avec la directrice de la prison Josiane Nishimwe. Ces deux autorités ont
l’objectif de protéger Japhet surnommé Atibu suite aux liens entretenus avec
lui selon d’autres détenus. Ces derniers citent à titre d’exemple le fait que seul
Japhet est autorisé à faire le commerce de boissons dans la prison. Ils disent
également que Japhet passe souvent la nuit à l’extérieur de la prison. Ce
mercredi, la ministre de la justice s’est rendu à la prison centrale de Gitega
pour s’enquérir de la situation selon les sources sur place. Les mêmes sources
signalent que ce même mercredi, 22 détenus de la prison centrale de Gitega
ont été embarqués dans un véhicule de la direction générale des affaires
pénitentiaires pour une destination jusqu’ici inconnue. Selon nos sources, ces
détenus font partie de ceux qui ont réclamé les sanctions et le transfert des
présumés auteurs de l’assassinat de leur camarade. Parmi ces détenus
embarqués pour une destination inconnue, les sources citent un certain
Menge, Miburo et un certain Jean De Dieu. Nous n’avons pas pu joindre la
directrice de la prison centrale de Gitega Josiane Nishimwe. Le procureur
général près la cour d’appel de Gitega Félicité Nishemezwe, elle, a refusé de
répondre à nos questions. Ceux qui suivent de près les dossiers pénitentiaires
indiquent que la justice devrait organiser un procès en flagrance pour les 4
détenus accusés d’avoir tué leur camarade.
L’AVDP réclame justice

L’Association Volontaire pour la Défense des Droits de l’Homme et des
Prisonniers dans la région du Nord, de l’Est et du Centre du pays s’insurge
contre le meurtre commis par certains représentants des détenus dans la
prison centrale de Gitega. Son représentant Jean Nayabagabo demande au
procureur général de la République dans la province Gitega de mener les
enquêtes « afin que ceux qui ont tué le détenu Léonidas Ngendanzi soient
sérieusement punis ». L’AVDP rappelle aux représentants des détenus qu’ils
sont régis par la même loi que leurs codétenus et qu’ils n’ont pas le droit de les
sanctionner. « Seule la direction de la prison a le droit de prendre des
sanctions ». Jean Nayabagabo demande également aux responsables des
prisons de remplacer les représentants des détenus qui se comportent mal.

Surpopulation carcérale dans le seul cachot à la disposition du commissariat de Gitega

Surpopulation carcérale dans le seul cachot à la disposition du commissariat de Gitega

Le cachot du camp policier de la capitale politique du Burundi, Gitega, renferme beaucoup
de détenus dans un petit espace. Des conséquences sur la santé de ces détenus se sont déjà
manifestées, indiquent ceux qui alertent sur les mauvaises conditions carcérales dans
lesquelles ils vivent.
Une petite salle d’au moins 3 mètres sur 3 disposant d’une véranda d’environ 3 mètres sur 2
constitue le seul cachot à l’intérieur duquel les détenus séjournent avant d’être transférés à la
prison centrale de Gitega ou libérés.
Dans cette salle, qui n’a pas non plus de vitres, se trouvent des détenus de sexe masculin
tandis que la véranda est occupée par des femmes, en plus d’être aussi le lieu
d’enregistrement des détenus. Ceux qui ont séjourné dans ce cachot parlent d’un espace
pouvant accueillir au moins 10 détenus. Utopique, dit un des administratifs de Gitega qui
indique que près de 100 détenus seraient locataires de ce cachot. Selon lui, certains sont
affaiblis physiquement. « Certains d’entre eux semblent souffrir des maladies cutanées et
d’autres ont des pieds gonflés. Comme ils ne peuvent pas dormir aisément, ils ont essayé de
superposer des tranches de bois et certains se reposent en haut et d’autres en bas. »
Décrivant toujours les mauvaises conditions carcérales dans lesquelles vivent les détenus de
ce cachot, nos différentes sources affirment qu’ils font face à une chaleur insupportable.
Même si la loi stipule que des prévenus ne doivent pas dépasser 14 jours dans ce genre de
cachots, pour certaines sources, « ce n’est pas toujours le cas dans ce cachot de Gitega ».
Ce cachot, se trouvant à l’intérieur du camp policier de Gitega, est un lieu de détention
d’antan, signalent nos sources : « Auparavant, il accueillait une partie de détenus lorsque le
cachot de la police judiciaire était débordé. Le cachot en question se trouvait exactement à
l’endroit dénommé Bauman. »
Après l’installation du tribunal de grande instance de Gitega à Bauman, il y a plus de 5 mois,
tous les détenus dont les dossiers étaient toujours au niveau de la police judiciaire,
séjournaient dans le seul cachot restant, donc celui qui est actuellement surpeuplé, expliquent
nos sources à Gitega.
Ces dernières réclament ainsi le désengorgement de ce cachot pour préserver la vie de ceux
qui s’y trouvent. Ils demandent aussi qu’un autre cachot soit construit ou aménagé dans cette
localité.

un détenu succombe aux coups d’un autre détenu chargé de la sécurité

un détenu succombe aux coups d’un autre détenu chargé de la sécurité

Un détenu de la prison centrale de Gitega est décédé pendant la nuit de ce
dimanche après des coups de bâtons lui infligés par un des responsables de la
sécurité dans cette prison. La victime aurait uriné dans un endroit inapproprié.
Ngendakumana c’est le nom du détenu qui a été battu à mort par l’un des
détenus chargés de la sécurité dans cette prison, un détenu surnommé Kinani,
selon les sources sur place. Kinani a reproché à Ngendakumana d’avoir uriné
dans un espace inapproprié selon d’autres détenus. Ce lundi, les détenus de la
prison centrale de Gitega ont refusé de poursuivre les activités de réhabilitation
de la prison pour inciter les responsables de la prison à agir selon toujours les
sources sur place.
Ce même lundi, le gouverneur de la province Gitega et le procureur près la cour
d’appel de Gitega se sont rendus à la prison pour s’enquérir de la situation.
« Tous les prisonniers qui ont été tabassés ont été entendus. Mais, jusqu’à 16
heures, ces autorités n’avaient pas encore communiqué la décision prise. »
Rapporte nos sources.
Les informations provenant de cette prison centrale de Gitega précisent que 6
détenus chargés de la sécurité de cette prison, dont le surnommé Kinani, ont
été déplacés vers un endroit inconnu. Ils n’étaient pas dans la prison de Gitega
ce lundi selon d’autres détenus.

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