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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Prison de Mpimba : un détenu exécuté par un policier après une tentative d’évasion

Prison de Mpimba : un détenu exécuté par un policier après une tentative d’évasion

Un détenu de la prison centrale de Mpimba a été tué par un policier
ce mardi. Les informations en provenance de cette maison carcérale
indiquent que deux détenus avaient essayé de s’évader avant d’être
appréhendés.
Le détenu tué la nuit de mardi à mercredi dans la prison centrale de
Mpimba était connu sous l’appellation de Sherif. Les informations en
provenance de cette prison indiquent que Sherif a été fusillé par un des
policiers de garde.
Nos sources indiquent qu’ils étaient au nombre de deux lorsqu’ils ont
été appréhendés par les policiers à la cuisine de cette prison alors
qu’ils tentaient de s’évader. Après les avoir maîtrisés, un des policiers
a tiré sur Sherif qui est mort sur le champ selon les mêmes sources.
« Il lui a tiré dessus malgré les protestations de ses collègues policiers.
Le second détenu appréhendé lui, a été enfermé dans le quartier dit
Tingitingi. »
Nos sources de Mpimba font savoir que le détenu tué n’était enregistré
dans aucun registre de la prison.
L’assassinat de ce prisonnier a risqué d’entraîner des bagarres dans
cette prison suite à la colère des prisonniers après que leur camarade a
été tué alors qu’il était déjà entre les mains de la police.
Les informations en provenance de la prison de Mpimba indiquent
que, le policier qui l’a abattu, a été désarmé et arrêté par ses pairs ce
mercredi.

Le CPJ plaide pour la libération de la journaliste burundaise Floriane Irangabiye

Le CPJ plaide pour la libération de la journaliste burundaise Floriane Irangabiye

Le Comité pour la Protection des Journalistes appelle à la libération immédiate et inconditionnelle de la journaliste burundaise, Floriane Irangabiye, détenue depuis plus de deux mois en l’absence de charges formelles. A travers sa publication d’alerte sortie ce 04 novembre 2022, ladite organisation souligne que le gouvernement burundais devrait également poursuivre les responsables de cette détention arbitraire et des mauvais traitements qu’aurait subi la détenue derrière les barreaux.

 « Après deux mois, l'incapacité des autorités à inculper de manière crédible Floriane Irangabiye de tout crime est la preuve que cette affaire constitue une forme de représailles à ses commentaires et ses opinions critiques ». Telle est en résumé la déclaration faite ce 04 novembre 2022 par Muthoki Mumo, représentant du Comité pour la Protection des Journalistes pour l'Afrique subsaharienne. Selon toujours le CPJ, la journaliste Floriane Irangabiye doit être libérée dans l’immédiat et autorisée à continuer sa vie et son travail sans autre ingérence.

A l’issu des enquêtes menées auprès des médias, tel la RPA, ainsi que certaines personnes proches de ce dossier, le Comité pour la Protection des Journalistes soutient que, malgré l’incarcération de Floriane Irangabiye pour atteinte à l'intégrité de l'État, les autorités burundaises n’ont déposé aucune accusation formelle contre la détenue lors de sa comparution devant le parquet de Bujumbura le 08 septembre 2022. 

« Lors de la comparution devant le tribunal le 28 octobre 2022 à Muyinga, les procureurs ont préféré demander plus de temps pour rassembler des preuves sur les crimes contre l'État du Burundi dont est accusée  Floriane Irangabiye, signale CPJ qui trouve  que la journaliste n’est pas toujours officiellement inculpée en se référant à une source proche du dossier.

Pire encore, le CPJ déplore qu’ « au moins un officier du Service National des Renseignements avait agressé sexuellement Floriane Irangabiye alors qu'elle était détenue au quartier général de cette institution » en citant une personne familière à l’affaire. 

Le CPJ  indique qu’en réponse aux questions soumises au Procureur Général du Burundi sur l'agression sexuelle et sur l'ouverture d'une enquête par le gouvernement, Sylvestre Nyandwi a, via une application de messagerie, qualifié l'allégation d'abus sexuel de « non fondée » et d'extension des actes préjudiciables à Floriane Irangabiye qui visent à ternir l’image de l'État du Burundi.

En définitive, le Comité pour la Protection des Journalistes estime que le gouvernement burundais devrait demander des comptes aux responsables de la détention arbitraire de Floriane Irangabiye et des mauvais traitements dont elle aurait été victime pendant son incarcération.

Burundi : Le gouvernement Ndayishimiye appelé à tirer d’affaire la journaliste Floriane Irangabiye

Burundi : Le gouvernement Ndayishimiye appelé à tirer d’affaire la journaliste Floriane Irangabiye

L’Institut International de la Presse condamne l’arrestation et la détention prolongée de la journaliste burundaise Floriane Irangabiye, détenue depuis plus de deux mois en l’absence de charges formelles. A travers un article publié ce  mardi 22 novembre 2022, ce réseau global de journalistes demande aux autorités burundaises de libérer dans l'immédiat cette journaliste, qu’il juge victime d'avoir simplement vécu  au  Rwanda.

 "Nous appelons les autorités burundaises à libérer immédiatement Floriane Irangabiye et à lui permettre de retrouver sa famille", a déclaré le directeur adjoint de l'IPI Global Network, Scott Griffen. Cité dans l’article publié ce 22 Novembre 2022 par les journalistes réunis au sein de ce réseau mondial, Scott Griffen souligne également que « le Burundi devrait couper court au harcèlement dont sont victimes les voix critiques, respecter la liberté de la presse comme condition sine qua non de la démocratie et permettre aux journalistes et aux médias de faire leur travail sans crainte de représailles ».

Une journaliste détenue sans charges pénales.

« Malgré la détention de Floriane Irangabiye depuis plus de deux mois, aucune accusation officielle n'a été jusqu'à présent  portée contre la journaliste », rappelle IPI Global Network. De ce fait,  ce réseau mondial pour la liberté de la presse estime que « l’arrestation et la détention prolongée de Floriane Irangabiye sont liées à son travail au sein des médias ».

Une affaire susceptible d’être instrumentalisée par Gitega.

 « Le procès de Floriane Irangabiye risque d'être politisé par l’Etat du Burundi », craint l’Institut International de la Presse se basant sur des déclarations d’un journaliste burundais sous couvert d'anonymat. Selon toujours ce professionnel des medias, « Floriane Irangabiye risque d'être frappée de lourdes peines car, les personnes vivant au Rwanda, pays voisin du Burundi, sont considérés comme des opposants », cite l’Institut International de la Presse.

Environ 300% de surpopulation carcérale suite à un dysfonctionnement de l’appareil judiciaire

La ministre de la justice reconnaît la surpopulation carcérale. Une surpopulation qui atteint presque le niveau de 300% de la capacité des prisons du pays, démontrent les défenseurs des droits humains au Burundi. Toutefois, dans une correspondance adressée, ce lundi 31 octobre 2022, aux chefs des juridictions et procureurs du pays, la ministre Banyankimbona planifie d’atteindre le désengorgement à travers le sens de responsabilité du personnel  sous son autorité.

Les 10 prisons se trouvant dans 10 provinces étaient jusqu’au 31 septembre 2022, exactement un mois avant cette circulaire, surpeuplées à presque 300% de leur capacité, montrent les statistiques des défenseurs des droits de l’homme. Ayant une capacité de 4 294 détenus, ces prisons comptaient  à cette date 12 323 détenus et 117 nourrissons. Parmi ces plus de douze mille détenus, seuls 5 309 étaient condamnés,  6 882 restant sont des prévenus.

D’après toujours les enquêtes des défenseurs des droits de l’homme, cette surpopulation est causée par des détentions arbitraires et la lenteur dans le traitement des dossiers des détenus.

Ainsi, plusieurs personnes sont enfermées pour des raisons politiques, des charges leur sont collées pour avoir juste un motif de les emprisonner. Des centaines de personnes ont bénéficié d’une grâce présidentielle mais n’ont pas été libérées. Il y’en a ceux qui ont purgé leurs peines mais restent enfermées. D’autres encore ont été acquittées, pourtant ils n’ont pas été autorisés à quitter ces maisons carcérales. Et certains autres restent emprisonnés  pour  avoir manqué les amendes à payer. Des frais qui entrent dans les caisses de l’Etat.

Se montrant préoccupée entre autres par le coût de ces détentions à l’Etat, la ministre Domine Banyankimbona semble, dans sa correspondance, attendre la solution dans le bon sens des chefs de juridiction et procureurs, personnel sous son autorité.

Pourtant, la solution à certains de ces cas  de détention sans titre  est de son propre ressort, comme le cas des détenus graciés mais qui n’ont pas été libérés.  De même que les détenus qui ont manqué les amendes. Ici plus d’un se demandent pourquoi cette autorité garde toujours en prison ces détenus qui  continuent à consommer l’Etat, alors qu’elle pouvait trouver un moyen de les faire payer ces amendes  étant libres.

Les détenus acquittés et ceux qui ont purgé leurs peines  doivent  être  libérés par les responsables de leurs  maisons de détention. Ne pas les libérer est une faute sanctionnée par la même ministre de la justice, pour ne citer que ces quelques exemples.

Au lieu  donc d’attendre le bon sens de son personnel, la ministre pouvait  agir, faire recours à ses prérogatives et désengorger  ces maisons carcérales en rendant justice à plusieurs burundais emprisonnés injustement.

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