Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La Cour d’Appel de Bujumbura fonctionne sous injonctions de l’association Femmes Intwari

Les juges de la cour d’appel de Bujumbura Mairie sont devenus un outil de persécution de Madame KAMIKAZI KARERWA Gloriose dans le procès qui l’oppose à l’association « Femmes Intwari » des épouses des anciens combattants du mouvement CNDD-FDD. Cela se remarque à travers les jugements rendus sans se soucier du respect des lois pour maintenir Gloriose KAMIKAZI en prison.

L’appel interjeté par l’association Femmes Intwari et le ministère publique  était irrecevable aux yeux de la loi car leurs actions n’ont jamais été enrôlées par conséquent  elles n’avaient pas de numéro d’enregistrement. Mais selon notre source à la cour d’appel de Bujumbura Mairie, cette cour a persisté et l’affaire fut acceptée et jugée.

Plus encore, au cours de l’audience d’appel, l’association Femmes Intwari a demandé qu’il soit ajouté la contrainte par corps à l’encontre de Gloriose Kamikazi, ce qu’elle n’avait jamais évoqué dans le procès précédent. Pourtant, la cour le lui a également accordé tout en sachant que cela est contraire à la loi.

D’autres irrégularités se manifestent au niveau des dommages-intérêts  de 310 millions de francs burundais que la cour a délibérément accordée à l’association Femmes Intwari en violation du principe de contradiction qui exige le débat des parties sur les réclamations civiles selon le prescrit de l’article 38 du code de procédure civile.

Selon notre source au sein de la cour d’appel de Bujumbura Mairie,  par rapport aux infractions retenues contre Gloriose Kamikazi Karerwa, la contrainte est envisageable et un an de prison s’ajoute à la peine principale pour compenser le manque des indemnités légales.

Toutefois, selon toujours notre source, cette cour a délibérément violé la loi pour appliquer les articles qui n’interviennent que lorsqu’il s’agit des infractions de détournement ou de concussion

Notre  source à la cour d’appel de Bujumbura Mairie a indiqué à la RPA que si jamais la loi avait été respectée,  Gloriose Kamikazi serait déjà libre car elle a déjà purgé sa peine d’un an et demi de peine principale et un an de plus que la loi prévoit pour la contrainte par corps en cas d’insolvabilité par rapport aux indemnités 

Toutefois, la pression de l’association « Femmes Intwari » qui regroupe les épouses des anciens maquisards du FDD dont leurs paroles est sans appel dans le pays, qu’elle exerce sur les juges de cette cour d’appel, cette cour a décidé d’ignorer la loi dans cette affaire

Pour rappel, il y a exactement deux semaines et deux jours  que la cour d’appel de Bujumbura Mairie a rejugé l’affaire sur ordre de la cour suprême  mais la cour d’appel de Bujumbura Mairie n’a rien changé et ne l’a pas encore signifié à la partie concernée.

 

Une femme de Ngozi perd ses dents et son bourreau reste sous la protection du gouverneur.

Certains habitants du quartier Kinyami de la ville de Ngozi demandent que justice soit faite  pour Séraphine Ndereyimana ,  une habitante de ce quartier, victime de coups et blessures lui infligés par son voisin samedi dernier.  Ce dernier lui reprochait de bloquer le passage des eaux venant de sa parcelle. L’auteur a été arrêté deux fois par la police mais a été chaque fois relâché.

Des informations en provenance de ce quartier  de Kinyami  indiquent que les faits se sont déroulés samedi dernier dans  l’après-midi.   Silas Nyandwi, un vendeur de téléphone à l’endroit communément appelé Bata, a infligé des coups et blessures à sa voisine  Séraphine Ndereyimana.

Certains voisins de ces deux personnes révèlent, qu’avant d’en arriver là, le fis de Séraphine Ndereyimana creusait un canal d’évacuation des eaux en provenance du domicile de Silas Nyandwi. Selon ces voisins, ces eaux se déversaient dans les champs  appartenant à la famille de Séraphine Ndereyimana et ne cessaient de les détruire. Ces mêmes sources rapportent que Silas Nyandwi est sorti de chez lui et est venu frapper le fils de Séraphine Ndereyimana en l’empêchant de continuer de  creuser. 

En entendant son fils crier au secours, Séraphine Ndereyimana est sortie de sa maison pour voir ce qui arrivait à son fils. Silas Nyandwi qui était  accompagné d’une autre  personne  qui n’a pas été identifiée n’a pas tardé à donner un coup de poing à la dame au niveau de la  bouche .  Deux de ses dents ont été cassés, indiquent les voisins.

Ces derniers disent qu’ils sont intervenus et  ont alerté la police qui est vite  venue sur les  lieux. L’auteur de ces coups et blessures a été arrêté  et  acheminé au cachot de la police judiciaire de Ngozi où il a passé la nuit de samedi.

Nos sources indiquent  que Silas Nyandwi a été relâché le lendemain. Ce qui a poussé la famille de Séraphine Ndereyimana à déposer  une plainte de nouveau le lundi. Une plainte suivie par une nouvelle arrestation de Silas Nyandwi.  Mais là aussi, son arrestation n’a duré   qu’une seule journée car il a été de nouveau libéré ce mercredi.

Selon cet habitant du quartier Kinyami,  Silas Nyandwi serait protégé par certains administratifs. « En premier lieu, c’est un officier de la police judiciaire du nom de Rukundo qui l’avait incarcéré. Puis,  il a été relâché. L’autre du nom de Bucumi l’a arrêté de nouveau et ce mercredi il a été libéré encore une fois. Dans les coulisses, il se dit que c’est le gouverneur et l’administrateur qui seraient derrière les libérations répétitives de cet homme », a –t- il révélé.

Les voisins de Séraphine Ndereyimana demandent à la justice d’aider cette femme qui, pour le moment, se fait soigner à son propre compte.

La RPA n’a pas pu joindre  Epipode Baranyikwa, gouverneur de la province de Ngozi.

Un plan visant à maintenir en prison Madame Gloriose KAMIKAZI KARERWA serait déjà en cours

Le non-respect des lois dans un procès qui l’oppose à l’association des femmes, épouses des anciens combattants du mouvement FDD, femmes Intwari et les amandes colossales est l’une des cartes qu’est en train de jouer la cour d’Appel de Bujumbura-Mairie pour maintenir indéfiniment cette femme en prison

Après l’emprisonnement de Madame KAMIKAZI KAREGWA Gloriose sur plainte de l’association Femmes des épouses des anciens combattants dans le mouvement FDD, le tribunal de grande instance de Mukaza lui a requis une peine de 6 mois de prison et les dommages-intérêts de 21 050 000 francs à verser à l’association Femmes Intwari pour des infractions d’outrage aux autorités et aversion raciale

Selon les informations que nous détenons d’une source à la Cour d’Appel de Bujumbura- Mairie, l’association Femme Intwari n’a pas été satisfaite de l’issue du procès et a interjeté appel pour réclamer une grosse somme de dédommagement au moment que cette femme ne cessait de demander pardon car ce dont elle a été accusé n’était autre qu’une blague.

La cour d’appel de Bujumbura- Mairie après délibération a condamné cette femme à un an et demi de prison et une amende de 310 millions à verser à l’association Femme Intwari et la contrainte par corps. Cela a été décidé par cette cour au moment où les avocats de Madame Gloriose avait clairement montré que l’infraction d’outrage ne tenait pas car l’association Femme Intwari n’est pas une autorité et que l’aversion raciale aussi ne devrait pas être considéré comme telle car ce n’était pas elle qui avait fait fuiter le message.

Selon notre source à la Cour d’Appel de Bujumbura- Mairie, malgré les instructions de la cour suprême après renvoi de l’affaire pour être rejugé par un siège autrement composé, la Cour d‘Appel n’a rien changé au jugement précèdent. 

Ce que la Cour d’Appel de Bujumbura est en train de faire n’est autre que de vouloir torturer cette femme. Selon la même source, Gloriose n’a que deux voies de sortie à savoir payer la somme de 310 millions en vendant tous les biens de la famille ou moisir en prison toute sa vie comme le souhaite l’association Femme Intwari.

Pour le moment, seul la Cour Suprême peut sauver cette femme en lisant la loi et en l’appliquant correctement.

KAMIKAZI KAREGWA Gloriose totalise 2 ans et 6 mois en prison.

Après six ans, la famille de Christophe Nkezabahizi décimée n’a pas encore justice

Six ans déjà jour pour  jour après  l’assassinat  du journaliste et preneur des images à la Radiotélévision nationale du Burundi  Christophe NKEZABAHIZI ainsi que sa famille en zone Ngagara dans la municipalité de Bujumbura, la justice reste muette. La famille des victimes ne cesse de demander de la lumière  et  que les auteurs   soient traduits   devant la justice. Retour sur les circonstances de l’assassinat de cet ancien employé de la RTNB  ainsi que  sa famille.

Christophe Nkezabahizi,  journaliste  et preneur des images  à la Radiotélévision nationale du Burundi a été   exécuté vers 14 heures en date du 13 octobre 2015  à son domicile sis au quartier 3 de la zone Ngagara.  Il a été assassiné avec  son épouse  Alice NIYONZIMA, ses deux enfants,   Inès NIKURA- KAMIKIMANA  âgée de 16 ans, Trésor IRAKOZE alors âgé  de 14 ans et Evariste  MBONIHAKUYE, cousin de Christophe NKEZABAHIZI.

Les enquêtes de la Rpa ont révélé que  le domicile de feu Christophe NKEZABAHIZI  a été attaqué  par des  éléments lourdement armés   de la police de la protection  des institutions, API. Une opération qui était  dirigée  par Désiré  UWAMAHORO, à cette époque commandant de la brigade anti-émeute, ont souligné nos sources.

Après avoir défoncé  la porte de la maison,  ils ont obligé  à la famille de sortir et ils les ont  tous exécutés  agenouillés à l’intérieur de leur parcelle.

Selon des témoignages des habitants de la localité,  les forces de sécurité leur ont  d’ailleurs refusé   de  prendre soin des corps de leurs voisins.  Des corps qui finiront  par être emmenés par la même  police  aux environs de 18 heures.

Après ce forfait, la police a annoncé qu’elle était à la poursuite des assaillants qui avaient lancé des grenades dans la localité  et  que des enquêtes allaient être amorcées.

Après  6 ans  que  Christophe NKEZABAHIZI  ait été  tué, la famille, amis et proches continuent à demander de la lumière sur ce meurtre et que les auteurs soient traduits devant la justice.

Jean-Marie HEZIMANA,  membre de la famille NKEZABAHIZI,  lance  un appel  au président  de République  actuel de s’activer vu  que la justice  n’a jusqu'à présent  rien fait.

Regrets du syndicat des journalistes burundais

« C’est très regrettable de voir que durant toutes ces années rien n’a été fait pour que les bourreaux qui ont exécuté Christophe Nkezabahizi et toute sa famille soient traduits devant la justice »,  a déclaré le président de l’Union Burundaise des Journalistes, UBJ en sigle.

Alexandre Niyungeko souligne toutefois qu’il n’attend à rien de la justice burundaise tant qu’elle n’est pas toujours indépendante. Seulement, il garde espoir que tôt ou tard la justice va retrouver son blason et sévir.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 504 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech