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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La vie d’une jeune fille de Makamba gâchée par un représentant de la loi

La santé d’une jeune fille de Nyanza-lac en province de Makamba ne cesse de se détériorer 2 mois après qu’elle a été violentée par le procureur de la république en province Makamba.  Les proches de la famille de la victime demandent à la justice de sortir du silence et de rétablir la victime dans ses droits.

La jeune fille en question s’appelle Thierryve Bitangimana. Agée de 15 ans, elle est également élève au Lycée communal de Nyanza-Lac en province de Makamba. Cette jeune fille a été passée à tabac par le procureur général de la république en province Bururi, le nommé Agricole Ndayitwayeko, c’était en date du 21 mars dernier.

Les faits se sont déroulés au domicile de Thierryve Bitangimana, dont sa famille est voisine du procureur de Bururi, au moment elle gardait la boutique de son père. Selon les témoins de la scène, Agricole Ndayitwayeko a d’abord ordonné à Thierryve Bitangimana de rentrer et cette dernière lui a expliqué qu’elle était déjà chez elle. C’est ainsi qu’Agricole Ndayitwayeko a giflé la jeune fille avant de la frapper à l’aide d’une chaise au niveau de sa tête alors qu’elle était déjà tombée par terre. Certains proches de Thierryve Bitangimana ont indiqué à cette époque que le procureur de Bururi avait réagi ainsi car la jeune fille avait refusé ses avances. Des accusations réfutées par Agricole Ndayitwayeko.

Neuf jours après, la famille de Thierryve Bigirimana a porté plainte auprès du parquet général près la cour d’appel de Makamba. Une instance judiciaire qui ne s’est pas activée pour entamer les procédures judiciaires selon les proches de la victime. Cette inaction a par la suite poussé la famille de la victime à solliciter l’intervention du procureur général de la république. Ce dernier a, selon les sources de la RPA, envoyé une équipe sur terrain pour s’enquérir de la situation et le dossier a fini par être transféré à la cour d’appel de Makamba sur ordre du procureur général de la république. Là-bas aussi, aucune audience n’a été programmé jusqu’à l’heure actuelle. Nos sources indiquent que la famille de la victime est allée demander ce qui faisait trainer les choses, mais elle a été mal accueillie par la présidente de la cour d’appel qui par après a fini par leur fixer rendez-vous vers la fin du mois de Juillet. Et nos sources d’ajouter que, de toutes les charges que la famille avait présenté dans sa plainte à savoir coups et blessures volontaires, tentative de sollicitations sexuelles à l’endroit d’une mineure  ainsi que violation du domicile, seule l’accusation de coups et blessures volontaires et légères a été retenue, rapportent toujours les proches de la famille. Ces derniers disent que le fait que la cour d’appel a ramené trois charges qui pesaient sur le procureur de Bururi à une seule charge vise à le protéger. Un autre fait qui inquiète les proches de la famille c’est celui du report de l’audience jusqu’à la fin du mois de juillet alors que c’est connu que les vacances judiciaires vont débuter avec le mois d’aout pour se terminer au mois de septembre. Selon nos sources, ce serait une astuce visant à ne condamner ce procureur à seulement une année d’emprisonnement.

Pour le moment, la victime Thierryve Bitangimana ne s’est pas encore remise du choc. Les proches de la famille indiquent qu’elle présente des signes de dépression et a été obligée d’arrêter ses études. Par après, la famille de cette jeune fille a jugé nécessaire de l’amener dans un autre endroit qu’elle garde secret pour des raisons de sa sécurité.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Pascaline Habonimana la présidente de la cour d’appel de Makamba qui a le dossier de Thierryve Bitangimana.

Des habitants de Buganda asservis par les militaires de la place

Les militaires de la position de la  colline Ruhagarika  zone Gasenyi commune Buganda de la province Cibitoke, ont des difficultés à se nourrir. Depuis déjà trois semaines, ces militaires ne sont pas approvisionnés en tourbe. Pour pouvoir manger, ils vendent  d’abord  leurs stocks  et vont dans des restaurants des environs.

Cette position de la colline Ruhagarika est du 112ème  bataillon. Depuis près d’un mois, les  militaires de cette position manquent  la tourbe  pour cuire leurs aliments. Ils doivent faire beaucoup de manœuvres pour  manger. ‘’ Ca  fait plus de trois semaines que les militaires n’ont pas de tourbes. Le camion de la société ONATOUR  ne vient plus. C’est honteux de voir que  l’armée ne parvient pas  à   garantir la restauration de ses troupes. Ils mangent difficilement, ce qui peut affecter la mission qui leur est confiée, à savoir les  patrouilles de nuits et de jours.’’ Confie une des sources de la RPA.

Pour survivre, révèlent nos sources, ces militaires doivent vendre leurs stocks  à la population environnante. ‘’ Ils mettent ensemble leurs rations  alimentaires  et les vendent aux boutiquiers de la colline Ruhagarika. Et avec cet argent, ils peuvent aller manger dans les  restaurants environnants.’’

S’ils ne procèdent pas ainsi, ils  obligent   la population environnante à aller chercher le bois de chauffage pour eux. Une situation qui commence à peser sur cette population, surtout celle vivant dans la localité dite Kw’irabiro, sur la colline Rukana. En effet, les habitants de la place indiquent que depuis 3 mois, les militaires leur ordonnent d’aller puiser de l’eau et chercher le bois de chauffage pour eux. Une tâche éreintante et difficile pour ces habitants. ‘’ Nous avons deux problèmes. Nous devons puiser l’eau à leur place, mais également leur chercher du bois de chauffage. Ce qui est difficile c’est de trouver le bois de chauffage car il n’y a plus de forêts ici. De plus, ici à Rukana, l’eau est une denrée très rare. Nous devons aller à Ruhwa ou à Rugombo pour espérer trouver de l’eau. Et pour obtenir l’eau et le bois de chauffage, ça peut te prendre entre deux ou trois heures de marche.’’ Témoigne l’un d’entre eux.

Les sources de la RPA parmi ces habitants regrettent que les autorités administratives ne réagissent pas alors qu’elles sont au courant de cette situation. ‘’ Les administratifs sont au courant de notre situation. Des fois, le chef de secteur peut t’ordonner d’aller chercher du bois de chauffage pour les militaires et tu ne peux pas oser refuser. L’administrateur communal se fout aussi de notre situation alors qu’il sait très bien que nous vivons dans une localité déserte. Certains habitants commencent à fuir car si tu n’amènes pas ce bois de chauffage, soit ces militaires t’emprisonnent ou te passent à tabac. ‘’

Ces habitants demandent au ministère de la défense de résoudre ce problème de manque de bois de chauffage et d’eau afin qu’ils soient épargnés de ces travaux forcés.

La RPA a essayé de joindre le Colonel Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée burundaise, mais ce dernier s’est gardé de tout commentaire.

Des membres du CNL écroués injustement au cachot de la commune Giteranyi

Trois  membres du parti CNL de la colline Kinyami en commune Giteranyi, province Muyinga, sont incarcérés aux cachots de la commune Giteranyi depuis quatre jours. Ils sont accusés d’être parmi les malfaiteurs qui ont endommagé les champs de bananiers et caféiers appartenant au responsable du CNDD-FDD sur la colline Kinyami. Les familles des victimes réclament leur libération inconditionnelle, car ces trois hommes ne sont victimes que de leur appartenance politique.

La nuit du samedi  22 mai, des malfaiteurs ont attaqué le domicile du responsable du parti CNDD-FDD sur la colline Kinyami en commune Giteranyi. Des bananeraies et des caféiers furent vandalisés. Les soupçons se sont alors portés sur les partisans des partis de l’opposition. ‘’Dans la nuit du 22 mai, des malfaiteurs se sont introduits dans le domicile du secrétaire collinaire du CNDD-FDD, endommageant les champs de bananiers et caféiers. Le lendemain matin, ils ont commencé à accuser les partisans du CNL d’en être les auteurs.’’ Révèle un des témoins oculaires.

Comme il y avait une activité du parti CNL, la police en a profité pour procéder à des arrestations. 4 personnes, à savoir  Jean Marie Muhigirwa, Jean Nzitunga, Alexis Rwasa et le chef collinaire du nom de Radjabu Ndaruvunikiye furent arrêtées et conduites au cachot communal. ‘’Il y avait une activité du parti CNL à la permanence collinaire de ce parti. Les membres de ce parti venant de la colline Kinyami ont été surpris par la police en cours de route. Cette dernière a arrêtée 3d’entre eux soi-disant pour des raisons d’enquêtes.  Et quand le chef collinaire Radjabu Ndaruvunikiye a essayé de demander le motif de cette arrestation, il a lui aussi été embarqué.’’

Après interrogatoire avec le commissaire de police en commune Giteranyi, le chef collinaire a été libéré ce lundi. Les familles des trois autres membres du CNL encore en détention, réclament leur libération sans condition, car  victimes de simples suspicions. ‘’Nous demandons la libération immédiate de ces trois membres du CNL. Ils n’ont pas été attrapés la main dans le sac, ou avec une machette. Ceux qui les ont arrêtés n’ont aucune preuve de leur culpabilité.’’

A ce propos, nous n’avons pas encore pu joindre le commissaire communal de police Gitamira Epitace pour plus d’éclaircissements. 

Un membre du parti UPRONA victime des chicanneries persistantes au sein dudit parti

Les habitants de la commune Rusaka en province Mwaro s’insurgent contre l’arrestation d’un militant du parti UPRONA. Ce Mudasigana a été arrêté le jeudi 20 mai par les agents du Service National de Renseignement qui lui reprochaient d’être de mèche avec le groupe qui a mené une attaque meurtrière au chef-lieu de la commune Rusaka. Mais selon ses proches, les conflits latents au sein de ce parti de Rwagasore seraient derrière cette arrestation.

Ce militant du parti UPRONA qui fait objet d’alerte de la part des habitants de la commune Rusaka s’appelle Eloge Bizimana. Chauffeur de taxi de type probox, il a été arrêté jeudi dernier par des agents du Service National de Renseignements au niveau du centre Ijenda, alors qu’il se rendait en commune Rusaka. Depuis ce jour, ses proches n’ont aucune nouvelle de lui.

Les membres du parti UPRONA en commune Rusaka indiquent que le nommé Eloge Bizimana aurait  été arrêté sur ordre du vice-président de la République, Prosper Bazombanza, en collaboration avec son conseiller du nom de Richard Musoda , ainsi que d’un certain Cyprien Kana alias Muti. Eloge Bizimana serait  accusé d’être de mèche avec le groupe qui a mené une attaque meurtrière au chef-lieu de la commune Rusaka,il y a quelques semaines, une accusation rejetée par les Badasigana de cette commune. Ils disent qu’il serait plutôt victime d’avoir aidé ces upronistes à signer sur une pétition dénonçant la radiation de certains responsables de ce parti, laquelle radiation aurait été  planifiée par Abel Gashatsi l’actuel président de l’UPRONA, en collaboration avec Prosper Bazombanza  vice-président de la république du Burundi. ‘’ En cette période de conflit entre les Badasigana, Eloge Bizimana aurait convaincu un grand nombre de militants de ce parti en commune Rusaka de  signer sur une pétition dénonçant la radiation illégale de certains responsables de l’UPRONA planifiée par Abel Gashatsi en collaboration avec le vice-président de la république Prosper Bazombanza. Nous rejetons l’accusation selon laquelle il aurait participé dans une attaque meurtrière au chef-lieu de la commune Rusaka. Ils ignorent que l’une des victimes de cette attaque du nom d’Egide Kwizera était son propre cousin. Eloge Bizimana est plutôt victime d’avoir sensibilisé les Badasigana de Rusaka à signer sur cette pétition. Rien que ça ‘’.   S’indigne un des badasigana de la commune Rusaka.  

Ces habitants de la commune Rusaka membres du parti UPRONA indiquent qu’il y a une longue liste d’autres membres de ce parti qui doivent être obligatoirement appréhendés. 

‘’ Ils ont planifié d’arrêter d’autres militants du parti UPRONA dans cette commune. Les initiateurs de ce plan sont Prosper Bazombanza, vice-président de la république du Burundi, son conseiller Richard Musoda et Cyprien Kana alias Muti. Ce sont les trois personnalités qui sont responsables de ces arrestations ‘’.   Révèlent toujours nos sources.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Prosper Bazombanza vice-président de la République du Burundi mais sans y parvenir. 

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