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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un malade mental devenu un danger public pour la population de Bweru

Une femme de la commune Bweru, en province Ruyigi, a failli être tuée ce mardi 4 octobre par le fils de son mari. L’auteur du forfait serait un malade mental. La victime est en train de recevoir des soins au centre de santé de la zone Kayongozi.

 La femme qui a échappé de justesse à la mort s’appelle Anne Nzeyimana. Elle habite précisément sur la colline Nkanda de la zone Kayongozi, en commune Bweru. Selon notre source, la victime se prélassait tout près de son domicile quand son beau-fils prénommé Léonard a surgit de nulle part et a commencé à le taillader à l’aide d’une machette. La victime a été grièvement blessée au niveau des bras et du visage.

Les mêmes sources révèlent que l’auteur du crime avait déjà pris le large quand l’entourage est intervenu. Quant à Anne NZEYIMANA, elle a été évacuée vers le centre de santé de Kayongozi pour les soins.

Les informations en provenance de la colline Nkanda font savoir que le prénommé Léonard connait périodiquement des troubles psychiatriques, même s’il semblait se porter bien ces derniers temps.

Signalons que l’auteur de ce crime a finalement été arrêté par la police, puis transféré dans une des structures sanitaires de la province Gitega. Vous saurez que cette femme n’est pas la première victime de ce jeune homme qui a toujours été très violent suite à ses troubles mentaux.

Cinq jeunes Imbonerakure arrêtés pour tentative d’assassinat à Nyabiraba

Cinq jeunes imbonerakure accusés de planifier l’assassinat d’un certain Donatien NZABIMANA surnommé MAMESA de la colline Musenyi en commune de Nyabiraba de la province de Bujumbura ont été arrêtés ce mardi. Tous ont été arrêtés sur injonction du parquet de Bujumbura.   L’administrateur de la commune de Nyabiraba qui serait le commanditaire du forfait jouit encore de sa liberté.

Ces jeunes imbonerakure arrêtés pour être auditionnés sur les accusations relative à la tentative d’assassiner un certain Donatien NZABIMANA alias MAMESA de la colline Musenyi  en commune de Nyabiraba sont au nombre de cinq. « Il s’agit des prénommés Benjamin, SHIRIRA, Didier, Mélance et Désiré qui fut  représentant communal du parti, mais on l’a limogé. Ils ont été tous arrêtés », énumère un citoyen de la place. 

Selon les informations en provenance de la commune de Nyabiraba, ces cinq jeunes imbonerakure ont été arrêtés ce mardi mais le lieu de l’interrogatoire reste jusqu’ici inconnu. Une situation qui soulève des inquiétudes chez les habitants de cette commune qui indiquent que ces jeunes pourraient être conduits ailleurs dans le but de les faire évader d’autant plus qu’aucune information ne filtre quant à leur lieu de détention. 

La population de Nyabirabira se préoccupe du fait que l’administrateur communal, Ferdinand Simbananiye, ne s’inquiète de rien alors qu’il est accusé par  Donatien NZABIMANA d’être le commanditaire de son assassinat. Selon la population,  cet administrateur devait, lui-aussi, faire objet d’enquêtes.

 Donatien NZABIMANA serait victime d’avoir dénoncé en pleine réunion tenue par le gouverneur  de la province de Bujumbura les détournements et malversations de biens de la commune par l’administrateur, Ferdinand Simbananiye. Ce détournement concerne le matériel destiné à la construction d’une école moderne,  l’argent alloué à la construction du marché communal, le bétail octroyé à la population par l’ONG Solidarité ainsi que la spoliation de terres domaniales.    

 A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Ferdinand Simbananiye, administrateur de la commune de NYABIRABA.

Une vingtaine de militaires burundais périssent dans les combats en RDC par manque de le adership

Une vingtaine de morts du côté de l’armée burundaise dans les récents affrontements opposant la force conjointe de la Communauté Est Africaine et un groupe armé des burundais, le FNL de Nzabampema, dans le Sud Kivu. Le mauvais commandement de ces opérations serait lié à ces pertes en vies humaines, dénoncent nos sources de l’armée burundaise qui s'étonnent également du flou qui entoure la communication à ce sujet.

 Ces combats ont opposé les militaires des forces burundaises et de l’armée congolaise d’un côté  et des rebelles du FNL de Nzabampema de l’autre côté. Des combats qui ont eu lieu il y’a deux semaines, à l’est de la République Démocratique du Congo, précisement dans le sud Kivu.

Les informations collectées auprès de nos différentes sources militaires font savoir que les militaires congolais se sont sauvés juste au début des affrontements, laissant seules les troupes burundaises sur le front sans même les avertir. Les rebelles auraient surpris les militaires burundais par le côté que ces derniers croyaient être occupé par les militaires congolais. Ainsi, plus de 25 militaires burundais seraient morts dans ces combats. Parmi eux, se trouvaient des blessés qui ont été achevés sur place car ne pouvant pas fuir.

Nos sources militaires précisent aussi qu’une vingtaine d’autres militaires blessés légers ont été évacués et sont en train d’être soignés à l’hôpital militaire de Kamenge à Bujumbura.

Les militaires burundais dépêchés en mission au Sud Kivu dénoncent la mauvaise organisation de ces opérations. Et d’affirmer que les pertes encaissées sont entre autre la conséquence du mauvais commandement des opérations de ce jour-là.

Egalement, nos sources  militaires burundais, que ce soit ceux en mission en RDC ou ceux restés au pays, dénoncent tous le flou qui entoure la communication des opérations en RDC. Aucune fois, l’identité des victimes n’est donnée officiellement. Les militaires ne sont pas autorisés à voir les cadavres de leurs frères d’armes tombés sur le champ de bataille. Ils s’interrogent d’ailleurs où ils sont enterrés vu que les cadavres ne sont pas rapatriés pour un enterrement digne dans leur pays natal.

Déception de la communauté Banyamulenge des hauts plateaux au Sud Kivu face à la coalition des troupes burundo- congolaises.

La coalition des troupes burundo- congolaises  semble ne pas être à la hauteur de la mission de combattre les groupes rebelles opérant dans  le secteur des hauts plateaux  au  Sud Kivu en République Démocratique du Congo. Selon un  document produit par la représentation de la communauté de mutualité Banyamulenge,  les membres de cette communauté continuent à se faire tuer et leurs biens sont pillés.

A quoi servent les  armées de la  coalition dans  les montagnes Sud –Kivu ? Tel  est  le titre  du document produit  ce 09 septembre 2022  par le  comité de la mutualité Banyamulenge de Bukavu. Dans ce document,  le  président de ce comité informe la communauté qu’il était  navré, sidéré  et ahuri  de porter  à la connaissance de la  communauté que les armées de la coalition burundo-congolaise n’ont pas  contraint à une coalition   des   MAI-MAI  de BILOZEBISHAMBUKE  et MAI- MAI de YAKUTUMBA  à renoncer à leurs habitudes habituelles de tuer  les Banyamulenge, de ravir leurs vaches, d’incendier des villages entiers et de jeter des  milliers de personnes sur le chemin de l’exil.

JEANSCOHIER  MUHAMIRIZA, Président du comité de la mutualité Banyamulenge  de Bukavu, cite entre autre une attaque  lancée le   7 septembre  contre la localité  de BIKARAKARA. Selon ce document, cette attaque a couté la vie à une personne,  occasionnant 2 blessées et  des centaines de vaches volées. La communauté  banyamulenge attribue ces attaques aux MAI-MAI  de BILOZEBISHAMBUKE  et MAI- MAI de YAKUTUMBA.

Pour cette communauté, il est surprenant que  la résurgence de  violence a doublé d’intensité au moment où les victimes s’attendaient  au  calme, au repos et à un retour définitif de  la paix grâce aux forces armées burundaises  en collaboration avec les FRDC  qui avaient étaient envoyées  exclusivement pour mettre hors d’état de nuire  toutes les forces négatives agissant  dans cette entité.

La communauté Banyamulenge s’interroge alors si les burundais envoyés dans leurs territoires n’ont pas était envoyés  pour faciliter la tâche aux MAI-MAI et de les réconforter à réussir là où ils avaient échoué depuis longtemps.

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