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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un bourreau des services secrets éliminé comme témoin gênant

Le bourreau prénommé Edgar a été tué ce mardi soir au Bar Iwabo n’Abantu. Pour camoufler cette élimination, ses proches ont été informés qu’il est mort des suites d’une chute. Retour sur son parcours.

Avant de rejoindre les services de renseignements, le prénommé Edgar était à l’armée. Il rejoint alors  les services secrets avec l’arrivée du parti CNDD-FDD. Edgar a été recruté par feu Adolphe NSHIMIRIMANA. Parmi les Imbonerakure,  il est surtout connu pour son rôle joué à Kiliba Ondes en République Démocratique du Congo. Selon nos sources,  il était parmi les principaux instructeurs de la milice imbonerakure alors envoyée à Kiliba  Ondes pour  une  formation  militaire.

Après sa mission à Kiliba Ondes, Edgar a élu domicile à Kamenge et participait dans beaucoup de missions en rapport avec des assassinats et tortures.

Durant la crise de 2015, il est posté à la barrière située sur la RN 1 prêt du bistrot IWABO N’ ABANTU de feu Adolphe Nshimirimana. Selon ses proches,  il s’occupait de  fouiller et de contrôler   tous  ceux qui se trouvaient dans  les véhicules qui allaient  ou revenaient de l’intérieur du pays. Edgar faisait sortir de ces véhicules toute personne qu’il voulait et nombreuses des personnes qu’il faisait sortir des véhicules ont été portées disparues.

Ces  derniers  jours, Egard  passait la journée et était logé et nourri dans les enceintes des locaux du service  des renseignements situés tout près de la Cathédrale Regina Mundi.  Lui et ses 2 confrères étaient les principaux tortionnaires des personnes arrêtées et conduites dans ces locaux. Selon ses proches, il tuait des personnes  par décapitation, par étranglement à l’aide d’une  corde ou alors par étouffement. Pour étouffer ses victimes, il les  ligotait les bras contre  le dos et introduisait des  morceaux d’étoffes dans leurs bouches. Ces dernières mourraient épar asphyxie.

Edgar est mort  la nuit de ce mardi des suites de ce que l’on a appelé une chute. Le même montage fait croire à l’opinion qu’il serait tombé par terre alors qu’il était au cabaret de  chez  IWABO N’ABANTU de feu Adolphe Nshimirimana pour succomber ensuite dans l’un des hôpitaux de Bujumbura. Mais selon ses proches,  il a été tué pour s’en  débarrasser comme témoin gênant.

Plus curieux, nombreux de ses collègues de la milice imbonerakure ou des services secrets se réjouissent de sa mort, concluent ses proches.

A Cibitoke, des agents secrets tuent une personne et l’enterrent la nuit.

Une personne non encore identifiée est morte dans la nuit de dimanche dernier des suites de la torture lui infligée par les agents du service de renseignements  de  la province Cibitoke. L’enterrement a eu lieu à la vas vite la même nuit dans le but d’effacer toute trace.

Au cimetière de Ku Muvyiru au chef-lieu de la province  Cibitoke,  on pouvait y voir de la  lumière de lampe- torches la nuit de dimanche dernier vers 20 heures. A l’ouest de ce cimetière à moins de 50 mètres se trouve l’hôpital de Cibitoke. A nord-est du cimetière  à moins de 50 mètre  se trouvent des maisons d’habitations et  au sud du cimetière à près de 50 mètres se trouve  une position militaire qui garde une centrale hydro- électrique de la REGIDESO. Des gens  curieux, ceux qui étaient à  l’hôpital de Cibitoke ou alors dans les ménages, ont pu constater qu’il s’agissait d’un enterrement nocturne.

Selon des sources policières,   la victime était  un homme qui avait été arrêté mercredi dernier. Durant son incarcération au cachot du bureau du service national de renseignements à Cibitoke, il a  était privé de nourriture. Sa seule ration était des bastonnades et toutes sortes de torture.  Il a succombé la mi-journée de dimanche. L’enterrement nocturne était une stratégie de cacher la vérité, selon nos sources.

La rédaction de la RPA a pu joindre  Amed Nabil Sindayigaya patron de la police présidentielle à Cibitoke mais n’a pas voulu s’exprimer à ce propos.

D’après les enquêtes de la RPA, la victime serait un jeune homme originaire de la  commune Mugwi. Il aurait   été accusé de soutenir  le mouvement RED- TABARA.

Mi-septembre 2021, les  recherches de Human Rights Watch portant sur la province de Cibitoke avaient  conclu que les forces de sécurité et le Service national des renseignements   burundais  tuent,  font disparaître et torturer  des opposants politiques réels ou supposés et des personnes soupçonnées d’avoir des liens avec les rebelles burundais se trouvant en République Démocratique du Congo.

Cinq militaires burundais meurent noyés dans la rivière Rusizi.

Cinq militaires burundais sont morts noyés dans la rivière Rusizi mardi de la semaine dernière. Ces militaires étaient du 212ème  bataillon de Cibitoke.

Cinq militaires burundais du 212ème  bataillon commando de Cibitoke sont morts noyés dans la rivière Rusizi le 1er courant. Différentes sources de la RPA parmi les officiers dans les bureaux de l’Etat-Major Général de la Force de Défense Nationale du Burundi révèlent que ces militaires étaient au nombre de 11 dans un bateau militaire. Seuls 6 ont survécu à ce naufrage qui a eu lieu sur la rivière Rusizi. Les 5 militaires se sont noyés parce qu’ils ne savaient pas nager et leurs corps n’ont pas encore été retrouvés.

Les mêmes sources précisent que les fusils des 5 militaires ont également été emportés par l’eau. Par ailleurs, un rapport sur l’accident de ces militaires a été déjà rédigé à l’Etat-Major Général. Les 5 militaires victimes de noyade sont  Caporal-chef Sinzinkayo Jean de Dieu, Caporal Nduwimana Aaron, 2ème  classe Ndayikejimana Alexis, Adjudant-chef Nkeshimana Emmanuel et 2ème  classe Harerimana Jean-Claude.

La mission de ces militaires sur la rivière de Rusizi reste inconnue, selon nos sources

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le porte-parole de la FDN pour donner de plus amples éclaircissements.

Un député congolais dénonce auprès des Nations- Unies la présence des militaires burundais et de la milice imbonerakure sur le sol congolais.

Le secrétaire général des Nations Unies vient d'être alerté sur les massacres des populations civiles dans la province du Sid-Kivu et dont les responsables sont les forces nationales burundaises. Dans une correspondance lui adressée ce mardi,  un des députés nationaux congolais demande l'intervention du Conseil de sécurité des Nations Unies d'adopter des sanctions ciblées contre les dignitaires burundais trempés dans cette agression.

Le Burundi est le principal responsable des massacres des populations civiles dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga dans la province du Sud- Kivu. C’est du moins ce que l’on peut lire dans la correspondance adressée ce mardi 1er  février au secrétaire général de l’ONU par l’Honorable Claude Misare Mugomberwa.

Dans ladite correspondance, ce député national en République Démocratique du Congo a tenu à alerter l’ONU sur les actes d’agression dont est victime ce pays. Honorable Claude Misare Mugomberwa tire également la sonnette d’alarme sur les violations graves et délibérées des droits humains commises par les éléments des Forces de Défense Nationale du Burundi sur le sol congolais, et cela depuis le 19 décembre 2021 jusqu’au 31 janvier de cette année. 

 Toujours dans cette correspondance dont des copies pour information ont été transmises entre autres aux organes dirigeants de l’ONU et de l’Union Africaine ainsi qu’aux deux Chefs d’Etat congolais et burundais, Honorable Claude Misare Mugomberwa regrette que dans ses affrontements avec le groupe rebelle RED TABARA et autres groupes rebelles burundais, le Burundi a violé l’intégrité territoriale de la RDC et a ainsi transformé ce pays  en un champ de bataille.

Ce représentant du peuple congolais déplore également que cette guerre sans nom se déroule sans intervention du gouvernement congolais et sous le silence flagrant et criant de la communauté internationale qui ne fait qu’observer des actes criminels à travers la MONUSCO et les autres agences onusiennes.

De surcroit, le gouvernement du Burundi est accusé dans ce courrier d’organiser l’infiltration militaire de plus de 6000 éléments  de son armée et de sa milice Imbonerakure dans le but de soutenir les milices congolaises en l’occurrence Gumino.Twigwaneho, le Colonel Déchu Makanika et Sematama. Il indique que ces éléments de l’armée burundaise sont actuellement installés dans le village de Masango dans la chefferie des Bavira où ils ont même hissé le drapeau du Burundi depuis le 27 janvier de cette année, selon cette correspondance. Cette dernière précise également que du 19 décembre 2021 au 31 janvier 2022, le bilan des dégâts imputables aux éléments de l’Armée Burundaise s’élève à plus de 70 civils tués, 17 villages incendiés, plusieurs bétails volés ainsi qu’une dizaine de chefs coutumiers victimes d’assassinats ciblés.

Honorable Claude Misare Mugomberwa signale également la vulnérabilité de plus de 40.000 réfugiés burundais se trouvant dans les camps de Mulongwe et Lusenda qui pourraient, d’un moment à l’autre, tomber dans les mains de l’Armée burundaise, des Imbonerakure et de leurs alliés

En conclusion, le député national congolais recommande de diligenter une enquête indépendante des experts de l’ONU afin d’établir les responsabilités et d’introduire une plainte à cet effet.  Au conseil de Sécurité des Nations Unies, il l’exhorte à adopter des sanctions ciblées contre les dignitaires burundais impliqués dans cette agression et de prendre d’urgence une résolution contre les actes flagrants de crimes d’agression.

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