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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un automobiliste sans trace depuis près d’un mois à Musaga

Un  chauffeur de véhicule de transport en commun en mairie de Bujumbura est porté disparu depuis trois semaines. Selon  des sources en zone  urbaine Musaga où il a été appréhendé, le chauffeur a été emmené par des agents du service national des renseignements l’accusant de déplacer des rebelles. Sa famille demande à être informée du lieu de détention du leur.

Ce conducteur porté disparu s’appelle Richard Ntakarutimana. Ouvrant dans le transport en commun,  trajet Bujumbura-Mwaro,  il habite la zone Musaga, en mairie de Bujumbura. Les informations que nous détenons de nos sources au parking de Musaga, révèlent que Richard Ntakarutimana  a été arrêté le 23 mai dernier. Il venait de garer son véhicule à ce parking lorsqu’il a été appréhendé par des agents de la documentation et de la police qui l’y attendaient.

Selon les mêmes informations, Richard Ntakarutimana est accusé de déplacer de temps en temps des combattants des groupes armés. Pendant les premiers jours, il a été détenu dans différents endroits, mais depuis quelques jours sa famille ignore où il aurait été transféré. ‘’Richard Ntakarutimana a été arrêté il y a  3 semaines. Il a été en premier lieu détenu au  cachot de la zone Musaga, puis au  Bureau Spécial de Recherche, BSR. Après une semaine de détention au BSR, nous avons été informés qu’on l’a fait sortir de ce cachot vers 23h 30 min. Le lendemain, nous nous sommes rendus au BSR pour s’enquérir de sa situation et ils nous ont dit que des inconnus sont venus le prendre. Nous avons cherché partout dans les maisons de détention mais en vain. Nous commençons à désespérer ‘’ s’inquiète un membre de sa famille.

Pour le moment, la famille de Richard Ntakarutimana craint qu’il soit  tué d’un moment à l’autre et demande que des enquêtes soient menées afin que la vérité soit établie. 

A ce propos, nous avons essayé de joindre  Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de la sécurité publique, mais sans succès.

Les affrontements entre armée régulière burundaise et les rebelles du FLN font au moins un mort à Cibitoke

La population de la commune Mabayi  en  province  Cibitoke   se dit   inquiète des éléments armés rwandophones qui pullulent  dans la forêt  de la Kibira. Des  éléments qui, des fois, font des accrochages avec les éléments de l’armée Burundaise. La population a alors peur  de les voir un jour  s’en prendre  à elle et commettre des massacres.

Les 4, 5 et 6 juin, les coups de feu ont retenti dans la Kibira. Une  source militaire dit qu’il s’agissait des militaires du 222ème   bataillon  qui venait de faire une relève  dans la Kibira et qui,  par mégarde, se sont retrouvés entre les positions des rebelles rwandais du FLN. Selon  notre source, ces rebelles qui viennent de passer des années campés dans cette forêt, auraient pensé qu’ils étaient attaqués et ont ouvert le feu. Les échanges auraient occasionné un mort dans le rang des rebelles rwandophones. Une fille, précise notre source au sein de la FDN.

Deux jours plus tard, poursuivent les mêmes sources, les rebelles rwandais ont tendu une embuscade aux éléments burundais.  Notre source militaire révèle que cette fois-là, 6 militaires burundais ont été blessés. Cette situation fait peur à la population qui craint que ces éléments rwandais ne deviennent incontrôlables et ne commencent à s’en  prendre à elle. Ceci d’autant  plus que selon la population, il est bien visible que les militaires burundais n’ont pas de soucis avec la présence de ces rebelles rwandais sur le sol Burundais. En effet, la disposition des positions militaires burundaises démontre une certaine collaboration avec ces éléments Rwandais, dénonce la population.

Contacté à propos par la rédaction de la RPA, Floribert Biyereke, porte-parole de l'armée burundaise, s’est gardé de tout commentaire.

Mort lugubre d’un habitant de Karusi

Un cadavre d’un homme a été découvert dans la matinée de ce dimanche 06 juin en commune  Mutumba de la province Karusi. Les sources sur place révèlent que la victime a été assassinée à coup de machettes.

Gérard Rirabakina, c'est le nom de l'homme tué dans la nuit du 05 au 06 juin. Il était agriculteur et habitait la colline Gasera de la commune Mutumba, c’est en province de Karusi. Les voisins de la victime disent que cette nuit-là, elle étanchait sa soif dans un bar, bar qu’elle a quitté vers 23 h pour rentrer chez lui. Les mêmes sources font savoir que la victime n’est jamais arrivée chez elle. Plutôt, les membres de sa famille ont découvert au petit matin son cadavre devant l’entrée du ménage. L'un d’entre eux explique qu’à première vue, le cadavre de Rirabakina Gérard montrait qu’il a été sauvagement tué. ‘’Son corps a été découvert à l’entrée de son enclos. Son corps présentait plusieurs entailles causées par les nombreux coups de machettes qu’il a reçues. Des signes de blessures se remarquaient au niveau de son cou et de sa tête.’’

Ceux qui ont vu le cadavre pensent que Gérard Rirabakina aurait été tué dans un autre endroit et que son corps aurait été jeté devant son ménage ‘’Un constat a accentué nos inquiétudes car à l’endroit où le corps a été découvert, il y avait très peu de sang. Donc, on ne croit pas qu’il a  été exécuté devant son ménage. Certains ont pensé qu’il aurait été tué dans un endroit proche de son domicile et qu’il aurait ensuite été amené alors que son sang coulait toujours.’’

La police a arrêté six personnes pour des raisons d’enquêtes. Parmi ceux qui ont été arrêtés figurent ceux avec qui la victime a partagé un verre la nuit du samedi 05 juin. Le frère de la victime et certains de ses voisins ont également été appréhendé.

Deux hommes meurent dans d’étranges circonstances et dans deux localités différentes

Un homme a été repêché le samedi 05 juin dans la rivière Mpanda côté  Rukaramu, c'est dans la commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. L'on ne connaît pas la cause de sa mort. La veille, un autre corps sans vie d’un homme avait été découvert sur la colline Ruramba, en commune Gisagara de la province Cankuzo. La victime était porté disparue depuis près d’une semaine et son corps ne présentait aucune plaie.

 

Pierre Ngendakumana, âgé de 46ans, est la personne dont le corps a été repêché dans les eaux de la rivière Mpanda, coté Rukaramu, en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, ce samedi. Nos sources indiquent que cela s’est passé à la colline Kinyinya III. La victime était native de la commune Giheta de la province Gitega. La police indique qu’il n’y a aucun indice pouvant lui permettre de connaître la cause de ce décès. Le corps de Pierre Ngandakumana été remis à sa famille qui a organisé son inhumation.

A Cankuzo, un homme porté disparu depuis plus d’un mois est retrouvé mort

Mbonimpa est un vieil homme âgé entre 55 et 60 ans. Originaire de la colline Ruramba, commune Gisagara de la province Cankuzo, il avait quitté son domicile le 1er  mai 2021 pour la Tanzanie, et plus précisément dans la localité de Kabare frontalière de Cankuzo afin d’écouler son stock d’avocats. Depuis, personne n’avait plus de ses nouvelles. Un membre de la famille de Mbonimpa affirme que ce dernier aurait été victime des féticheurs qui utilisent les parties du corps humain dans la magie noire. ‘’ Ces derniers temps, il s’observe beaucoup de féticheurs provenant de la Tanzanie. Ces derniers tuent les gens et prélèvent leur sang qu’ils vont par après utiliser dans des pratiques obscurantistes soi-disant pour faire fortune. Ils l’ont attaqué alors qu’il rentrait chez lui en provenance de la Tanzanie. Ses agresseurs avaient passé la journée dans les environs en train de consommer des boissons prohibées.’’

Même si le cadavre de Mbonimpa a été découvert vendredi dernier, sa famille pense qu’il a été tué quelques jours avant. Et cette famille de s’étonner pourtant de n’avoir vu aucun signe de désintégration sur le corps de la victime. ‘’ Au lieu de se décomposer, son cadavre était plutôt sec. C’est pour cela que nous pensons que ses bourreaux l’ont d’abord vidé de son sang. De lundi à vendredi, son corps devrait être décomposé. Souvent les gens de la région cherchent des fortunes dans l’obscurantisme.’’

La famille de Mbonimpa demande des enquêtes approfondies  afin de repérer ces féticheurs se trouvant dans la région frontalière entre le Burundi et la Tanzanie, et qui tuent les gens pour utiliser leurs organes dans l’obscurantisme.

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