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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Enlèvement jeudi dernier d’un militant du parti CNL à Kayokwe

Un membre du parti CNL de la colline Ruramba commune Kayokwe  en province Mwaro a été enlevé jeudi dernier par des gens en tenue policière. Les habitants de la commune Kayokwe indiquent que ces gens l’ont embarqué à bord d’un véhicule aux vitres teintées.

Ce membre du parti CNL qui  est introuvable répond au nom d’Emmanuel NDAYISHIMIYE. Il est  natif de la colline RURAMBA de la commune KAYOKWE. Il exerce le métier de coiffeur dans la localité de Kinyovu  du chef-lieu de ladite commune.

L’avant-midi de jeudi, jour de son arrestation,  les habitants de la localité indiquent qu’ils avaient vu  un  policier affecté au  poste de la commune Kayokwe  se rendre près du lieu de travail d’Emmanuel Ndayishimiye. Le policier était  avec le responsable du parti CNDD-FDD sur la colline RURAMBA.

Notre source fait savoir qu’après un petit échange entre les deux, le policier est entré  pour interdire  à Emmanuel NDAYISHIMIYE  de continuer son travail lui annonçant qu’il est recherché par les services secrets de Bujumbura.

Le policier a, par après, vérifié l’identité du coiffeur  et l’a relâché lui expliquant qu’il s’est trompé, ajoutent nos sources. 

Ces habitants de la commune Kayokwe indiquent que dans l’après-midi du même jour, alors que ce militant du CNL rentrait de son travail, des personnes en tenues policières l’ont embarqué à bord d’un véhicule à vitres teintées. La scène s’est passée sur le terrain de la localité dite Segetero de Kibumbu.

La famille d’Emmanuel NDAYISHIMIYE indique avoir  cherché dans le cachot du commissariat provincial de Mwaro mais en vain. Elle demande d’être informée du lieu de détention du sien et que des enquêtes soient diligenter contre ce policier du poste de la commune Kayokwe. 

Les habitants de cette province Mwaro affirment que les temps sont devenus de plus en plus durs pour les membres du parti d’Agathon Rwasa. Six membres de ce parti CNL ont été arrêtés dans les communes de Rusaka et Ndava durant ces derniers trois mois.

Nous avons essayé de contacter Honoré HATUNGIMANA, administrateur de la commune Kayokwe  mais sans succès

Des fouilles nocturnes des imbonerakure inquiètent la population à Kabezi.

Peur- panique  chez les habitants de la commune Kabezi en province Bujumbura suite aux fouilles nocturnes faites dans leurs ménages par  des imbonerakure  munis  de  machettes. Ces habitants de  Kabezi précisent aussi  que ces imbonerakure les malmènent lors de ces fouilles.

Les collines les plus visées par ces imbonerakures  sont Masama, Rugembe,et Mwaza des zones Mubone et Migera.  Les habitants de ces localités révèlent que ces fouilles ont commencé vendredi dernier. Vers  23 heures, ils ont vu des imbonerakure en possession des machettes s’introduire dans les ménages et réclamer les  cahiers de ménage comme le témoigne cet habitant de la localité. « Ces fouilles nocturnes perturbent notre sécurité. Ceux qui font ces fouilles sont armés de  machettes et portent des tenues militaires. Ils demandent des cahiers de ménages. Ces fouilles se font vers 23 heures  jusque vers deux heures. Les collines les plus visées sont Masama,Rugembe et Mwaza »

Lors de ces fouilles nocturnes, ces imbonerakure menacent cette population  en lui disant qu’ils ont fait de mauvais choix et ont suivi de mauvaises personnes. Ce qui  accentue la peur de cette population surtout que ces opérations de contrôle sont normalement faites la journée par des agents des corps de sécurité. « Les gens  sont très inquiets qu’il peut leur arriver  un malheur  à tout moment. Ces gens munis de machettes qui  menacent la population ne rassurent point. De plus, les habitants  de ces collines se demandent comment  ces fouilles se font la nuit alors qu’avant elles se faisaient la journée par des agents de  sécurité », se plaint un des habitants de la localité.

Ces Imbonerakure  malmènent aussi la population  pendant ces fouilles. Nos sources donnent l’exemple d’une personne tabassée ce vendredi.

La province de Cibitoke donne son bilan des assassinats des derniers trois mois.

Vingt –sept corps sans vie ont été découverts dans les communes de la province Cibitoke au cours des 3 derniers mois. Bilan dressé par le gouverneur de cette province lors d’une réunion de sécurité ce lundi. Le procureur du parquet de Cibitoke a indiqué que les dossiers judiciaires ont été ouverts pour les corps qui ont été identifiés.

Cette réunion de sécurité a été tenue par Carême BIZOZA, Gouverneur de la province Cibitoke à l’intention des administrateurs des communes  de cette province. Selon les administrateurs, certaines des victimes ont été découvertes dans des rivières, d’autres ont été accusées de sorcellerie tandis que d’autres sont des orpailleurs victimes d’éboulement.

En commune Mabayi, 8 personnes ont été victimes d’éboulement. En commune Mugina, 7 personnes ont été tués accusées de sorcellerie. A Rugombo, 5 personnes ont été assassinées dont  4 découvertes dans la rivière Rusizi et une autre retrouvée morte dans la nature. En commune Buganda, 4 personnes ont été assassinées dont 2 découvertes  dans la rivière Rusizi, une autre accusée de sorcellerie et une autre fusillée par un policier. 

En commune Bukinanyana,  2 personnes ont été tuées. L’une a été victime d’éboulement et une autre accusée de sorcellerie tandis qu’en commune Murwi une personne a été découverte dans la rivière.

Selon toujours les administrateurs, les auteurs de ces crimes restent toujours inconnus. Jean Marie BUGIRIMANA, procureur à Cibitoke a indiqué, de son côté, que les dossiers judiciaires ont été ouverts pour les corps qui ont été identifiés.

Carême Bizoza, gouverneur de la province Cibitoke, a demandé aux chargés des comités de sécurité de dénoncer les auteurs de ces crimes.

L’Union Africaine toujours dans sa logique de paris non gagnés.

Le conseil de paix et de Sécurité de l’Union Africaine se dit prêt à combattre les forces négatives opérant dans la Region des Grands-Lacs. Contenu du communiqué de l’exposé trimestriel sur la situation dans la région rendu public ce mercredi. Ce conseil note  qu’en plus des catastrophes naturelles qui se sont abattues sur la région, des groupes armés y restent très actifs.

Des mesures punitives, y compris des sanctions ciblées, contre les groupes armés et tous ceux qui les soutiennent. Tel est l’engagement fait par le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine à l’issue de la 1005ème réunion sur la situation dans la région des Grands-Lacs tenue le 21 juin 2021.

 A travers le communiqué de ce mercredi 7 juillet rendant compte de cette réunion, le conseil de sécurité de l’UA condamne fermement les crimes odieux, y compris l'exploitation et le commerce illégaux des ressources naturelles de la région, commis par les groupes armés et les forces négatives qui opèrent activement dans la région.

Toutefois, ce conseil se félicite du lancement du Groupe de contact et de coordination (GCC) chargé de superviser la mise en œuvre de mesures non militaires destinées à compléter les opérations militaires contre les forces négatives dans la Région des Grands Lacs.

Le conseil de paix et de sécurité se réjouit également des progrès réalisés dans la Région des Grands Lacs en matière de paix, de sécurité et de stabilité, malgré les défis liés aux activités criminelles odieuses perpétrées par les groupes armés actifs dans la région et aux catastrophes naturelles. Ce conseil cite notamment les inondations au Burundi causées par la montée des eaux du Lac Tanganyika ainsi que l'éruption du volcan Nyiragongo dans l'est de la RDC sans oublier l'apparition et la propagation de la pandémie du COVID-19. 

De plus, le conseil de sécurité a une profonde préoccupation de la situation humanitaire qui résulte de ces problématiques en termes de pertes de vies humaines, de personnes déplacées et de réfugiés.

Par ailleurs, le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine se félicite du retrait du Burundi du programme du Conseil de sécurité des Nations unies et de la fermeture de la Mission des Observateurs des Droits de l'homme et d'Experts militaires de l'UA au Burundi le 31 mai 2021.

Les élections pacifiques et crédibles récemment organisées dans  les pays de la Région sont à saluer, selon toujours ce communiqué.

En définitive, le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine s’est engagé à combattre et à éradiquer plus efficacement toutes les forces négatives, les groupes armés, les forces négatives et les groupes terroristes en activité, ainsi qu’à faire face à la situation humanitaire dans la région et dans la lutte contre la pandémie à COVID-19.

Enfin, ce conseil demande au Président de la Commission africaine de mobiliser le soutien nécessaire aux programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration dans les pays de la région.

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