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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un dealer abattu par la police à Musaga

Un jeune  du quartier Gitaramuka en zone Musaga de la mairie de Bujumbura a été tué par balle le matin de ce 12 mai. L’auteur est un policier qui poursuivait ce garçon  parce qu’il était en possession d’une bonne quantité de chanvre.

Les habitants du quartier Gitaramuka ont été alerté par des coups de feu qui ont retenti entre 10 h 30 et 11h. C’était des policiers qui venaient de tirer sur une personne. Un jeune garçon  descendait de la localité de Nyamutenderi en commune Kanyosha. Le garçon surnommé MESSI  transportait  un sac  plein de chanvre. Il avait été arrêté en compagnie de  trois autres. Selon nos sources, le  jeune MESSI cherchait  à s’enfuir quand un des policiers sur place a tiré sur lui.

Ce qui choque la population de  la localité, c’est le fait  que les policiers regardaient leurs victimes se vider du sang sans se soucier  de le transporter à une  structure de santé  pour être soigné.

‘’Il a tenté de prendre fuite et un  des policiers a tiré.  Les policiers auteurs  de l’assassinat sont  nos voisins. Ils avaient  l’habitude de venir collecter de l’argent  chez les vendeurs des stupéfiants. Mais aujourd’hui, comme le  garçon ne voulait pas leur en donner, il s’est fait tirer dessus. Ce qui  révolte,   c’est  que ces policiers n’ont rien fait pour aider à évacuer le jeune qui agonisait. Il a été transporté  à pieds  et il a  succombé  à  ses  blessures en cours de route.’’ Se désole un des témoins oculaires.

Après le décès du jeune homme, les  policiers sont  partis avec les 3 autres garçons arrêtés. 

La population du quartier Gitaramuka  accuse la police locale d’être parmi les causes principales de la prolifération des stupéfiants dans ce quartier. Au lieu de lutter contre ça, révèle la population, ils en ont plutôt fait une vache laitière.

Une attaque d’hommes armés fait plus de 10 morts à Muramvya

Une dizaine de personnes ont perdu la vie au cours d’une attaque qui a eu lieu ce dimanche 09 mai en province  Muramvya sur la route menant vers la Mairie de Bujumbura. Via  son compte twitter, le ministère de la sécurité a fait savoir que les auteurs de ces attaques étaient des voleurs armés.  Mais au sein de la police, les sources de la RPA révèlent que dans les coulisses,  les informations qui circulent entre les policiers indiquent que ce seraient des rebelles du mouvement RED-TABARA éparpillés dans certaines localités du pays qui auraient mené cette attaque.

Cette attaque  a eu lieu aux environs de 19h 30 sur la route Bujumbura-Gitega, à 4 km du chef-lieu de la province de Muramvya. Comme l’indique le compte twitter du ministère de la sécurité publique, huit personnes dont un officier-militaire nommé Onesphore Nizigiyimana de grade de Lieutenant-Colonel ont perdu la vie. Le même tweet mentionne aussi comme bilan de cette embuscade tendue sur 4 véhicules, un effectif de blessés non-encore connus Ladite embuscade tendue précisément tout près d’une antenne de la Croix-Rouge est attribuée à un groupe de voleurs armés par le ministère de la sécurité. D’autres sources, non officielles cette fois-ci, parlent d’au moins 11 morts. Selon différentes sources de la RPA au sein des hauts gradés de la police, dans les coulisses les officiers soupçonnent que cette embuscade aurait été perpétrée par des rebelles du mouvement RED-TABARA qui sont au Burundi.  Ces confidences ont été également confirmé à la RPA par un haut gradé du service national des renseignement qui a indiqué qu’au sein de cette institution ils pointent du doigt le mouvement RED-TABARA qui aurait mené cette attaque en provenance de la Kibira. Jusqu’à l’heure actuelle, le mouvement RED-TABARA n’a pas encore revendiqué cette embuscade, que ce soit dans un communiqué ou sur ses canaux de communication. La rédaction de la RPA a tenté de joindre sur téléphone Patrick NAHIMANA, porte-parole du mouvement RED-TABARA, mais sans succès.

De telles attaques sont devenues fréquentes au Burundi. En moins de deux mois, d’autres attaques ont été signalé en province de Mwaro, c’était en date du 6 et 16 avril dernier. La première attaque a eu lieu au ménage du président du parti CNDD-FDD sur la colline Makamba et a fait un bilan de deux morts, le fils du chef de ménage et son domestique. La deuxième attaque en a fait 7 morts et 3 blessés en commune Rusaka. Le bilan total des victimes de ces attaques d’hommes armé sur cette période donc est de 20 morts.

Vous saurez que le président de la république Evariste Ndayishimiye a adressé le matin de ce lundi des condoléances aux familles des victimes sur son compte twitter.

Des litiges sur l’extraction minière à l’origine d’un assassinat à Buganda

Une personne a péri  ce lundi  10 mai dans une attaque à la grenade effectuée par des gens non encore identifiés. L’attaque a été perpétrée sur la colline Cunyu, zone Gasenyi, commune Buganda en province Cibitoke. Selon les informations en provenance  de cette colline, cette attaque visait le père de la victime et serait liée aux conflits autour de l’extraction des minerais dans cette province.

L’opération a eu lieu ce lundi 10 mai dans la localité de Rugoma, colline Cunyu, zone Gasenyi. Nous sommes dans la commune Buganda de la province Cibitoke. Jackson Niyimbona et son père ont été attaqués par des personnes non identifiées tout près de leur domicile alors qu’ils rentraient d’un bistrot de la localité de Rugoma. Le jeune Jackson Niyimbona est mort sur le champ tandis que son père s’en est sorti de justesse.

Les sources sur place indiquent que la police est intervenue après le départ des auteurs. Certaines autorités locales expliquent que le père de Jackson connu sous le nom de Shabani serait la principale cible de l’attaque et que des conflits liés à l’extraction des minerais en seraient à l’origine. Les mêmes autorités réfutent également les rumeurs selon lesquelles Shabani aurait été tué parce qu’il pratiquait de la sorcellerie.

Pour elles, cet assassinat serait étroitement lié aux opérations d’espionnage contre les extracteurs des mines que le père de la victime effectuait pour le compte du service national des renseignements de Cibitoke. Selon ces autorités, les personnes qui propagent ces rumeurs auraient l’intention de fausser les enquêtes.

Pour le moment, l’un des suspects est déjà entre les mains de la police. Les proches de la victime, de leur côté, réclament des enquêtes rapides pour que justice soit rendue.

Une citoyenne martyrisée et environs 300 familles sans abri suite à une expulsion immorale à Mabayi

Une femme  a été sauvagement blessée jeudi dernier par les imbonerakure au cours d’une destruction méchante des maisons appartenant à la population de Nyarure en zone Buhoro. Cette destruction a été ordonnée par l’administrateur de Mabayi en province Cibitoke. Pour le moment, plusieurs  familles se sont retrouvées sans toit.

La victime  s’appelle Charlotte Kwizerimana, âgée de 29 ans. Elle habite  la cellule Nyarure sur la colline et dans la zone Buhoro, commune Mabayi en province Cibitoke. Les informations en provenance de la localité indiquent que cette jeune femme était enceinte de 5 mois et qu’elle a reçu des coups de pied dans le ventre de la part d’un imbonerakure, avant de tomber sur un morceau de bois qui a transpercé ses organes génitaux.

Les sources de la RPA sur place font également savoir que Nicodème Ndahabonyimana, administrateur de la commune Mabayi, avait intimé l’ordre aux imbonerakure de la localité de démolir et d’incendier les maisons que la population de Nyarure avait construit dans le domaine qui appartenait à la société SOKINABU. Ces sources précisent que ce forfait a été commis quand Charlotte Kwizerimana essayait de sortir ses effets de sa maison.

Par après, Charlotte Kwizerimana a été conduite à l’hôpital de Mabayi pour recevoir des soins médicaux. Cependant, ces informations ajoutent que ces soins se sont avérés inefficaces car jusqu’à maintenant la victime a déjà bénéficié de trois sutures, ce qui n’a pourtant pas arrêté l’hémorragie.

 

Pour le moment, poursuivent nos sources, les médecins ont refusé de soigner Charlotte Kwizerimana faute de moyens pécuniaires et la patiente ne dispose plus de documents attestant son indigence car incendiés dans sa maison par  les imbonerakure.

Les sources de la RPA indiquent également que dans le même sens, Nicodème Ndahabonyimana a convoqué d’urgence le conseil communal afin de dissimuler le cas. Les habitants de Mabayi indiquent que l’administrateur communal serait de mèche avec le chef de colline Buhoro du nom d’Emmanuel Ndereyimana, le chef du parti CNDD-FDD en commune Mabayi surnommé Seka ainsi qu’un Imbonerakure connu sous le nom de  Maisha dans les actes d’intimidation de la famille de la victime.

 

Nous avons contacté Nicodème Ndahabonyimana, pointé du doigt dans  cette affaire et celui-ci nous a répondu qu’il ne peut pas s’exprimer sur les ondes de la RPA.

Des centaines de familles sans abri après la destruction méchante.

Les familles de la zone Buhoro, commune Mabayi en province Cibitoke dont les maisons ont été détruites sont au nombre de 300. Les informations sur place indiquent que Nicodème Ndahabonyimana, administrateur communal avait demandé au commissaire de police de ladite commune de mettre à sa disposition des policiers pour expulser ces citoyens de leurs maisons sous prétexte qu’ils ont construit dans des terres domaniales. Une demande que ce responsable de la police a cependant balayé d’un revers de main, en assumant également son incompétence dans l’exécution de cette décision. Après s’être rendu de l’échec de son dessein, l’administrateur de la commune Mabayi Nicodème Ndahabonyimana a par la suite déployé un groupe d’imbonerakure. Ces derniers, munis de machettes et de gourdins, ont attaqué cette population et ont démoli leurs maisons et incendié certaines d’entre elles.  Au cours de cette action dévastatrice, certains citoyens ont été blessés à coups de machettes par ces imbonerakure.

Certains sages de la commune qui se sont confiés à la RPA déplorent l’illégalité de cette décision étant donné que celle-ci n’a pas été communiquée aux concernés au préalable.  Ils précisent également que quand bien même leurs parcelles seraient construites dans l’illégalité, de plus adéquates procédures auraient été appliquées.

 

Pour le moment, les membres de ces familles errent toujours faute de toit et celles qui trouvent par chance un hébergement ne peuvent pas être supportées pour longtemps par les familles d’accueil.

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