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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Bujumbura Mairie: Les habitants du quartier Carama privés d’eau potable depuis sept mois

Bujumbura Mairie: Les habitants du quartier Carama privés d’eau potable depuis sept mois

Le quartier Carama de la zone Kinama, commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura vient de faire plus de sept mois sans eau potable. Non seulement cette situation affecte économiquement les familles de cette localité, mais elle constitue aussi un obstacle à la lutte contre le Mpox.

C’est depuis le mois de février cette année que les robinets du quartier Carama sont à secs. Une situation généralisée dans tout le quartier de Carama. Selon les habitants de ce quartier, durant la saison de pluie, ils pouvaient profiter de l’eau de pluie, ce qui n’est plus possible depuis le début de la saison sèche.

Actuellement, il faut un budget pour avoir de l’eau potable à utiliser dans les ménages. Une situation qui avantage les conducteurs de vélos taxi qui font ce commerce d’eau.  « Un bidon de 20 litres coûte entre mille et deux mille. Nous avons soumis nos doléances aux autorités administratives, mais rien ne change. Ce sont les conducteurs de vélos taxi qui en profitent. Un conducteur peut puiser cent bidons par jour. Il y en a même qui puissent et vendent plus de deux cents bidons par jour. » Indique un habitant de Carama.

Suite à ce problème de manque d’eau propre, ces habitants du quartier Carama de la zone Kinama font savoir qu’il leur est difficile de faire l’hygiène dans leurs ménages. La peur est grande surtout en cette période de l’épidémie de Mpox. Ils craignent que cette maladie pourrait se propager à grande vitesse, notamment lorsque les élèves seront à l’école, car les établissements scolaires de ce quartier de la mairie de Bujumbura ne sont pas aussi approvisionnés en eau potable.

Pour rappel, il y a deux mois, le Directeur Général de la REGIDESO avait annoncé qu’ils avaient importé le matériel nécessaire pour assurer l’adduction d’eau potable en mairie de Bujumbura. Le Directeur Général de la REGIDESO annonçait à cette occasion que les habitants de la mairie de Bujumbura allaient constater un léger mieux dans la distribution en l’eau.

 

 

Burundi : 53 %  des enfants de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance

Burundi : 53 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance

La malnutrition continue d’être un problème de santé publique important au Burundi. C’est ce qui est écrit dans le rapport du Fonds des Nations-Unies pour l'enfance. Ce rapport indique que l’enquête nationale sur la nutrition 2024, montre que plus d’un enfant de moins de cinq ans sur deux souffre de retard de croissance. Cette malnutrition contribue à l’augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.

L’enquête nationale sur la nutrition 2024, utilisant la méthodologie dite SMART, un outil qui permet de formaliser un objectif Précis, Mesurable, Réaliste, Aligné, Borné dans le temps, validée techniquement en juin, est en phase finale d’approbation au niveau gouvernemental. C’est le Fonds des Nations-Unies pour l'enfance, Unicef, qui l’a écrit dans son rapport publié le 22  août 2024.

 Selon cette enquête, écrit l’Unicef dans son rapport, plus d’un enfant de moins de cinq ans sur deux soit  53 %  d’enfants de cette tranche d’âge, souffrent de retard de croissance. C’est au moment où 8 % sont émaciés et 59 % sont anémiques, avec des disparités selon les provinces. Les provinces touchées par El Niño précise l’Unicef dans son rapport, présentent la plus forte prévalence d’émaciation. La malnutrition a de graves conséquences, contribuant à une augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, déclare le Fonds des Nations-Unies pour l'enfance.

En outre, la malnutrition infantile affecte le développement psychomoteur, les capacités d’apprentissage et la productivité à long terme de l’enfant. La même enquête a révélé que les pratiques alimentaires sont généralement inadéquates. Seul un enfant sur trois, soit 29 %  des enfants âgés de 6 à 23 mois, a accès à une diversité alimentaire minimale, et un enfant sur cinq de la même tranche d’âge reçoit un régime alimentaire minimal acceptable. Bien que ces taux soient encore faibles, révèle l’Unicef, il y a une légère amélioration par rapport à l’enquête SMART de 2022, qui a fait état de taux de diversité alimentaire et de régime alimentaire minimal acceptable, un taux respectivement de 2 % et 13 %.

Le suivi de l’approbation de ces résultats par le gouvernement est en cours et des plans appropriés pour y remédier doivent être élaborés et des ressources nationales et externes doivent être mobilisées, fait remarquer l’Unicef dans son rapport.  

 FEWS NET alerte sur une probable insécurité alimentaire

FEWS NET alerte sur une probable insécurité alimentaire

Le réseau des systèmes d'alerte précoce contre la famine a publié un rapport alarmant ce 31 août 2024, avertissant que le pays risque une insécurité alimentaire. Parmi les raisons citées figurent entre autres la récolte qui n'a pas été bonne pour la saison culturale B ainsi que l'inflation qui a fait que les produits alimentaires de première nécessité ont vu leurs prix vertigineusement revus à la hausse.

La plaine de l’Imbo ainsi que les régions du nord sont les localités dans lesquelles persiste le stress alimentaire. Selon le réseau Fews Net, cela est dû en grande partie à la récolte de la saison culturale B qui n’a pas pu satisfaire les besoins en nourriture de la population. Une situation qui a empiré pour la plaine de l’Imbo suite aux inondations provoquées par le débordement des eaux du Lac Tanganyika, réduisant de plus le peu de revenus à disposition des ménages pauvres, sans parler du fait que la fermeture des frontières dans le nord du pays a privé à la population des environs des opportunités de poursuivre leur commerce transfrontalier qui pourtant leur rapportait beaucoup.

Selon toujours Fews Net, cette situation de stress alimentaire, même si elle n’a pas une même ampleur, se remarque sur le reste du territoire national. Et ce réseau de systèmes d’alerte contre la famine de souligner que le taux d’inflation du Francs burundais est venu empirer les choses, car faute de devises, le carburant s’est raréfié, entrainant du coup l’augmentation des coûts de transport, ce qui a significativement restreint la circulation des denrées alimentaires dans tout le pays. Conséquemment, les prix des produits de premières nécessités ont grimpé, tandis que le pouvoir d’achat n’a pas cessé de chuter. A titre illustratif, Fews Net donne le cas de la pomme de terre qui a vu son prix majoré de 25% par rapport à l’année dernière, tandis que la plupart d’autres produits alimentaires ont été revus à la hausse à hauteur de 10%.

 

 

Contributions électorales, un poids qui pèse déjà lourd chez les Burundais

Contributions électorales, un poids qui pèse déjà lourd chez les Burundais

Les habitants des provinces Ruyigi et Cibitoke sont contraints de payer des cotisations aux prochaines élections. Même si le président de la République avait, il y a quatre mois, annoncé que contribuera qui le voudra, dans ces localités ces cotisations sont obligatoires. Une situation dénoncée par la population.

 Les collectes des cotisations électorales sont en cours dans différents coins du pays. En province Ruyigi, l’argent est exigé à toute personne en âge de voter. La contribution n’est pas volontaire car, celui qui ne la donne pas se voit priver de certains services.

« Toute personne qui est en âge de voter, c’est-à-dire qui a 18 ans et plus,  doit payer 1000 Fbu. Les reçus de paiement de cette contribution sont un peu partout exigés. Celui qui ne donne pas cet argent  ne peut plus solliciter aucun service à la commune. » Déplore un des habitants de cette province de l’Est du pays qui ajoute qu’ils ont entendu des rumeurs que même à l’hôpital, ces reçus peuvent être exigés.

Même scenario en province Cibitoke. Dans cette province du nord-ouest du Burundi, ces contributions électorales sont également exigées. En commune Buganda, ils sont menacés aussi de ne plus bénéficier d’aucun service de la commune. « Ça nous fait vraiment peur car, ils nous expliquent que celui qui ne donnera pas cette contribution n’aura plus droit à quoi que ce soit au bureau communal, tout comme partout dans le pays », explique une source de Buganda.

La catégorie de petits commerçants à laquelle appartient notre source de Buganda  paye 20 000Fbu.

Que ce soit dans cette commune Buganda, que ce soit dans la province Ruyigi, ces montants sont payés sans considération d’appartenance politique. Et ces populations s’interrogent sur la provenance de cet ordre, surtout que le président de la République avait bien précisé  en date du 12 avril cette année, lors du lancement officiel de la campagne d’Education Civique et Electorale, que la contribution aux prochaines élections (les législatives en 2025 et les présidentielles en 2027) sera volontaire, car s’est-il félicité, le budget nécessaire est déjà disponible.

Ces Burundais parlent de vol organisé et dénoncent cette pratique surtout que, disent-ils, personne n’ignore à quel point les Burundais sont appauvris. Ils demandent que ces contributions cessent.

Nous n’avons pas pu recueillir les commentaires de Carême Bizoza et Emmerencienne Tabu, respectivement gouverneur des provinces Cibitoke et Ruyigi.

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