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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Burundi: Les femmes toujours battantes malgré diverses crises

Burundi: Les femmes toujours battantes malgré diverses crises

Le Burundi fait face aux crises qui ont eu des impacts sur la vie socio-économique du pays. Cette situation qui frappe le pays depuis plus de deux ans touche particulièrement les femmes, selon Care International. Cependant, cette organisation indique que les femmes ont pris la première ligne pour faire face à cette situation.

Le gouvernement du Burundi a déclaré une crise humanitaire que vous n'avez peut-être pas vue au milieu de toutes les crises dans le monde. C’est l’ONG Care International qui l’écrit dans son communiqué du 31 juillet 2024. Une inflation à deux chiffres des prix des denrées alimentaires, selon le communiqué de Care International, plus de  1,23 million de personnes   confrontées à l'insécurité alimentaire, un conflit en RDC qui a des répercussions sur le commerce et plus de 200 000 personnes déplacées.

De cela, il en découle que les femmes soient confrontées à des moyens de subsistance limités et à des risques de sécurité plus élevés. Comparés aux études menées par Care pendant la pandémie de COVID-19, 2020-2022, les résultats de 2023  montrent que l’impact sur les moyens de subsistance a triplé et que le rapport sur l’insécurité alimentaire a été multiplié par vingt, ce qui indique une aggravation des conditions au cours des deux dernières années. Cette escalade souligne l’urgence d’agir, écrit Care international dans son communiqué.

Citant une des femmes alliées à Care International, le communiqué indique que deux crises les plus pressantes dans la vie de la femme en question en ce moment sont les inondations et l’augmentation des prix des produits de première nécessité. Et à cette femme d’ajouter que ses sources de revenus ont été limités par la guerre qui sévit en RDC, puisque ayant restreint considérablement les échanges commerciaux entre Burundais et leurs voisins les Congolais.  

Les impacts sur les moyens de subsistance ont d’énormes répercussions sur la vie des gens. L’impact va au-delà des revenus. Il affecte tous les aspects de la vie des femmes. Une autre alliée à Care international a indiqué que son revenu précédent suffisait à subvenir aux besoins de sa famille, mais selon le communiqué, elle travaille dur aujourd’hui mais ne parvient toujours pas à avoir d’argent pour payer le loyer et la nourriture de base à la maison.  

 Cela affecte également l’accès des ménages à la nourriture et aux services essentiels tels que la santé et l’éducation. L’impact du changement climatique laisse aussi de nombreuses femmes sans abri, ce qui les expose, ainsi que les filles, à un risque accru et les place dans une situation de vulnérabilité.

Cependant, Care International trouve que les femmes sont en première ligne des crises au Burundi. Malgré les multiples défis auxquels elles sont confrontées, mentionne Care International. Elles travaillent dur pour subvenir aux besoins de leur famille et de leurs enfants. Elles organisent des événements communautaires pour partager des informations et agir sur les questions climatiques. D’autres groupes de femmes épargnent et mènent de plus des efforts pour canaliser l’eau de pluie afin de prévenir l’érosion des sols et des cultures.  Care International regrette toutefois qu’elles soient souvent exclues des processus de prise de décision.

Care international trouve donc que les femmes ont besoin d’une aide pour rétablir leurs moyens de subsistance, notamment une aide à l’amélioration des pratiques agricoles, comme des semences et des techniques agricoles améliorées pour les aider à s’adapter aux fréquentes catastrophes climatiques qui affectent leur agriculture. Care International   regrette encore que les crises au Burundi ne reçoivent guère suffisamment d'attention à l'échelle mondiale. Le Burundi est le troisième pays sur la liste des crises les moins médiatisées, lit-on dans le communiqué de Care International.

 

Cibitoke : Cinq mois sans eau potable à Gasenyi

Cibitoke : Cinq mois sans eau potable à Gasenyi

La colline Gasenyi de la commune Buganda, province Cibitoke n’est pas, dans sa grande partie, alimentée en eau potable depuis plusieurs mois. Durant toute cette période, les habitants de cette colline sont obligés d’aller chercher l’eau dans des localités éloignées. Ils disent avoir saisi l’administration, mais le problème reste non résolu.

Cette pénurie d’eau potable à commencer à s’observer à Gasenyi au mois de février de cette année, mais seule une partie n’était pas alimentée. Depuis les mois de mars et avril, d’autres localités de la colline Gasenyi ne sont plus alimentées. Durant tous ces mois, aucune goutte d’eau ne coule des robinets publics.

Pour avoir de l’eau à utiliser, les habitants de Gasenyi doivent se rendre dans des localités lointaines, et ils doivent se réveiller au petit matin. « Nous sommes obligés de nous réveiller à trois heures du matin, voire deux heures, et quelques fois certains passent toute la nuit à la recherche de l’eau potable. » Explique un habitant de Gasenyi.

Les habitants de Gasenyi ignorent jusque-là le problème qui serait à l’origine de cette pénurie d’eau, surtout que, disent-ils, ceux qui ont des robinets chez eux ne manquent pas d’eau.

Les habitants de Gasenyi sont totalement découragés, car ils ont soumis ce problème de manque d’eau auprès des autorités locales, mais rien n’est encore fait. Et ils craignent d’être contaminés par des maladies de manque d’hygiène comme le problème perdure.

Nous n’avons pas pu recueillir les réactions de Pamphile Hazimana, l’administrateur de la commune Buganda et des représentants de la REGIDESO dans cette localité.

 Burundi : La santé et la dignité des femmes menacées suite aux inondations

Burundi : La santé et la dignité des femmes menacées suite aux inondations

Les femmes et les filles sont les plus touchées par les inondations des eaux du Lac Tanganyika, selon l'enquête menée par l'organisation CARE International Burundi publiée ce jeudi 11 juillet 2024.  Cette organisation montre que la santé des femmes et des filles est très menacée suite à la pauvreté et aux mauvaises conditions de vie dans les endroits où les victimes des inondations ont été rassemblées.

Une récente analyse rapide de genre (RGA) menée entre les mois de mars et avril 2024 par CARE International Burundi révèle que même si les femmes et les filles continuent de subir les ravages causés par les inondations au Burundi, elles sont également confrontées à des défis supplémentaires concernant leur santé et leur dignité.

L’agriculture, la pêche ainsi que d’autres activités qui faisaient vivre les familles ne sont plus praticables suite aux inondations des eaux du Lac Tanganyika et plus 239 000 personnes ont été déplacées, « une situation qui a empiré la pauvreté dans les familles qui étaient déjà pauvres, car le peu de choses que ces familles possédaient a été emporté par les eaux ». Ainsi, les femmes et les filles manquent de serviettes hygiéniques pendant leur période de menstruations, selon l’organisation CARE International Burundi. 

Aussi, les toilettes sont détruites et les habitants se soulagent dans l’eau,  « ce qui souille l’eau que les femmes et les filles utilisent pour cuisiner, laver les ustensiles et se laver, ce qui les expose à un risque élevé de maladies. »

Le manque d’eau potable et de structure sanitaire près de l’endroit où les victimes d’inondations ont été rassemblées, font que les femmes et les filles parcourent de longs trajets pour aller chercher de l’eau et « par conséquent, elles font faces à des problèmes de sécurité, car elles peuvent rencontrer des animaux sauvages, des voleurs ou encore d’autres malfaiteurs », indique cette organisation.

A cet effet, l’organisation CARE International Burundi souligne que les victimes d’inondations ont besoin d’aides d’urgence, à savoir les tentes ou les couvertures, les aliments, les ustensiles de cuisine, les vêtements, de l’eau potable, des services de santé, sans oublier de leur construire des toilettes afin de prévenir les épidémies.

  

Kinama : Presque deux mois sans eau potable à Carama

Kinama : Presque deux mois sans eau potable à Carama

Bientôt deux mois que le quartier urbain de Carama n’est pas  servi en eau potable. Les habitants de ce quartier de la zone Kinama, commune Ntahangwa (Mairie de Bujumbura) sont inquiétés par cette situation qui dure. Ils ont peur d’attraper des maladies liées aux mains sales et demandent que ce problème soit résolu.

Depuis le 05 du mois dernier de mai, aucune goutte d’eau ne coule des robinets du quartier Carama. Ignorant les raisons de cette pénurie qui dure déjà presque deux mois, la population de Carama est préoccupée, car elle court le risque d’attraper des maladies de manque d’hygiène.

« Nous peinons beaucoup pour trouver de l’eau à utiliser. Il y a une société appelée ‘’Amazi Water’’ qui a installé une source d’eau. La source aussi commence à tarir, on n’y trouve pas l’eau tous les jours. Et comme c’est la seule source qui nous reste, la file est très longue et tu peux y aller à 1 h du matin pour rentrer à 6h du matin avec juste un bidon de 20 litres. » Explique un habitant de Carama.

Pour avoir l’eau sans aller sur cette source de ‘’Amazi Water’’, certains habitants de Carama en achètent chez ceux qui s'en approvisionnent dans d’autres localités.  Un bidon de 20 litres est vendu à plus de 500 francs burundais. Ajouter cette dépense aux autres, cette population craint de ne pas tenir longtemps.  « Si on achète l'eau chez ceux qui vont la puiser ailleurs, un bidon de 20 litres s'achète à 500 francs burundais ou plus. La situation financière est déjà critique. Le déplacement est difficile faute de carburant, se nourrir aussi suite à la flambée des prix. Qu'allons-nous devenir ? »

Ces habitants du quartier Carama, zone Kinama en mairie de Bujumbura, demandent aux organes habilités de trouver une solution à ce problème de manque d'eau potable avant qu'ils n'attrapent des maladies liées aux mains sales. Ils disent avoir saisi leur administration, mais celle-ci leur a répondu ignorer la cause de cette pénurie d’eau.

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