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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un pavage mal réalisé d’une route au quartier Yoba, les habitants s’indignent

Une rue pavée construite au quartier Yoba de la ville de Gitega se détériore à une grande vitesse à moins d’une année. Certains habitants dudit quartier demandent à l’administration locale d’empresser l'entreprise qui l'a construite de la réparer sans rien réclamer.

Mesurant environ un kilomètre, cette route pavée construite au quartier Yoba  se détache de la route bitumée Bujumbura-Gitega et contourne le quartier Yoba avant de rejoindre la route goudronnée Gitega-Bujumbura.

Ce qui a étonné plus d'un, c'est qu'elle a commencé à se détériorer juste après sa construction.  Plus de 40 zones  de défection se remarquent sur cette route dans lesquelles des pierres ont déjà émergées. Et à certains endroits de cette route, ces zones de défection dépassent 6 mètres carrés et l’on aperçoit que du sable seulement.

« Nous nous posons des questions sur ce qui a pu arriver à l’entreprise qui a construit cette route. Est-ce que cette entreprise n’avait pas d’expérience dans le pavage des routes ? Ou bien elle l’a voulu gagner plus d’argent en utilisant peu de matériaux nécessaires ? », se demandent les habitants du quartier Yoba.

Ainsi donc, ces habitants demandent aux autorités habilitées d’ordonner à l'entreprise qui a construit cette route, de réparer dans l’immédiat toutes ces zones déjà endommagées. Car, ils considèrent cette route comme un signe de développement de leur quartier, qu’ils ne peuvent pas tolérer aucune forme de sabotage.

L’adduction d’eau potable à Vugizo grâce à la Croix-Rouge espagnole

Amélioration de la salubrité et de l’assainissement dans le secteur Nyagatovu-Matyazo,  en commune VUGIZO,  de la province MAKAMBA. C’est après  l’adduction d’eau potable et l’installation des tanks permettant de récupérer l’eau de pluie  par la Croix-Rouge espagnole. Ces installations profitent énormément aux filles et aux femmes.

 

La colline Nyagatovu –Matyazo est une  des collines de la commune Vugizo ayant bénéficié de l’eau potable. Des systèmes d’adduction ont été réhabilités ou des nouvelles installations implantées. En plus de l’eau des robinets, certaines écoles de cette colline ont reçu des tanks permettant de retenir  et de conserver l’eau de pluie.

Pour une élève, l’approvisionnement en eau leur permet de faire leur propreté et ainsi éviter d’attraper de nombreuses maladies : « Lorsque nous revenons de la maison, on se lave les mains avant d’entrer en classe. On se lave les mains également lorsque nous revenons des latrines. Cela nous permet de nous protéger contre des maladies liées aux mains sales ».

La joie règne aussi dans les ménages car l’adduction en eau potable sur cette colline va leur faciliter la vie. « Les enfants devaient se réveiller  très tôt pour parcourir de longues distances à la recherche d’eau potable. Ce qui leur occasionnait des retards à l’école. Mais aujourd’hui, c’est fini les retards. Nous nous réjouissons d’avoir eu de l’eau propre tout proche de nos ménages », déclare   un parent.

L’adduction de l’eau potable sur la colline Nyagatovu-Matyazo est l’œuvre de l’ONG Croix-Rouge espagnole via le projet Tubehoneza sur le financement de l’Union Européenne.

A quand l’enterrement digne des militaires burundais récemment tombés dans l’attaque des terroristes en Somalie ?

Attente insupportable pour certaines des familles qui ont perdu les leurs dans l’attaque contre la base des militaires burundais à Ceel Baraaf, en Somalie, en mai 2022.  Jusqu’à présent, elles ne connaissent pas l’identité des restes des corps des militaires retrouvés pour pouvoir les enterrer  dignement.

Pendant les deux jours qu’a duré l’opération de recherche des corps des militaires burundais tombés lors de cette attaque des terroristes El-Shabab, qui avait commencée le 29 juin 2022, il a été retrouvé les restes  de corps  de  11 militaires.

Cette dernière opération a suivi la première qui avait été menée au milieu du mois de mai. Pendant laquelle, il a été découvert 7 restes de corps des militaires tués  dans cette même attaque.

Toutefois, un seul des 7 corps a pu être identifié. Il s’agit d’un commandant bataillon qui a été identifié grâce au bracelet qu’il avait l’habitude de porte sur son bras.

Malgré cela, selon des sources concordantes, l’attaque de Ceel Baraaf  contre la base des militaires burundais de la Mission de Transition de l’Union Africaine en  Somalie, ATMIS en sigle, a coûté la vie de 34 militaires burundais. Parmi eux, 18 corps ont été retrouvés  mais jusqu’à présent  2 militaires seulement ont pu être identifiés et enterrés dignement. Les  16 qui restent  parmi les restes de corps retrouvés  devront être identifiés par le test ADN.

A ceux-là  s’ajoutent 16 autres militaires morts dans cette attaque dont les familles auront trop peu de chances de pouvoir retrouver leurs corps pour un enterrement  digne.

Ainsi, l’attente a été longue pour  toutes  ces familles qui voudraient connaître  la suite des évènements. La rédaction de la RPA a tenté de joindre  Floribert Biyereke, le porte-parole de l’armée burundaise, sans y parvenir. Il était injoignable sur son portable.

Encore et toujours des mesures drastiques contre les burundais réfugiés en Tanzanie

Le responsable du camp de réfugiés de Nyarugusu situé en Tanzanie a pris ce mardi 16 août 2022 une mesure qui interdit la circulation des vélos et des motos dans ce camp. Les burundais réfugiés dans ce camp s’insurgent contre cette mesure contraignante qui s’ajoute à d’autres.

Aucun vélo, aucune moto ne pourraient plus circuler dans le camp de réfugiés de Nyarugusu à partir de ce Mardi 16 août 2022.  Le responsable de ce camp Siasa Manjenje  a  annoncé  cette mesure à travers un communiqué dans lequel il a bien précisé qu’un délai de sept jours est accordé aux propriétaires de ces engins, pour s’en débarrasser.  

Ce n’est pas tout. Ce responsable a également interdit  aux réfugiés de  sortir du camp pour se rendre aux marchés de Nyarugusu, Makere et Nyamiduha sans autorisation.

Pour les burundais réfugiés de ce camp, c’est un véritable coup dur car les vélos étaient leurs moyens de locomotion notamment pour le transport du charbon qui ne leur est plus servi. Ils s’en servaient également pour emmener les malades dans les structures sanitaires. 

« Pour nous les femmes, c’est un embargo difficile à supporter. J’utilisais un vélo pour ramener du bois de chauffage de l’extérieur du camp afin de pouvoir préparer la nourriture pour mes enfants. Aussi, nous utilisions ces vélos pour transporter les malades à l’hôpital », s’indigne une femme réfugiée avec une voix pleine de colère et de désolation.  

 Sans ce moyen de transport, les réfugiés ne savent pas comment ils vont continuer à survivre.

« Nous demandons qu’ils plaident pour nous car nous ne savons pas comment nous allons nous en sortir », ajoute-t-elle.

De plus, ces réfugiés qualifient de radicale la mesure les interdisant de sortir du camp sans permission, puisque tous les marchés de l’intérieur du camp ont été fermés.  

Ainsi, ces réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie demandent à la communauté internationale ainsi qu’au Haut-Commissariat pour les réfugiés d’exhorter la Tanzanie afin qu’elle respecte leurs droits.

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