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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Maisons, écoles et champs emportés par des pluies à Gihogazi

Les pluies torrentielles qui se sont abattues deux jours successifs en commune de Gihogazi province Karuzi ont causé plusieurs dégâts matériels. Les champs, les maisons et les écoles ont été détruits.

27 maisons de  la commune Gihogazi en province Karuzi ont été détruites par les fortes pluies de ce  mardi et mercredi. Parmi ces maisons,  14 sont du chef-lieu de la commune Gihogati, 7 de la colline Bikinga et 6 de la colline de Murago. 

7 salles de classes ont été également détruites par ces pluies torrentielles. 4 sont de l’école fondamentale  Ramba et 3 de l’école fondamentale  Gihogazi 1.

Les champs de bananeraies, de maïs et de manioc de la colline Nyabikinga, Murago et du chef-lieu de la commune Gihogazi ont été sérieusement endommagés. Les cultivateurs sont dans la désolation.

Les administratifs en commune Gihogazi demandent au gouvernement et aux bienfaiteurs de leur venir en aide.

De fortes pluies ont aussi fait  beaucoup de dégâts en commune et province Kayanza ce mercredi. Plusieurs champs de différentes cultures d’une superficie de 45 hectares ont été endommagés. 17 maisons ont été détruites sur différentes collines de la commune Kayanza et des toitures de cinq salles de classes emportées.

Les administratifs en commune Kayanza demandent aux agriculteurs touchés par ces pluies de remplacer les cultures endommagées. Et ils appellent la population à faire preuve de solidarité durant cette période difficile.

Les habitants du quartier Gatunguru réclament à la Regideso de leur servir en eau potable.

Les habitants du quartier Gatunguru de la zone Rubirizi en commune Mutumbuzi de la province Bujumbura demandent que leur quartier soit aussi alimenté  en potable par la REGIDESO comme  ce sera le cas pour leurs quartiers voisins. Les habitants de ce quartier indiquent que l’Hydraulique n’est plus à mesure de leur servir en eau.

Les  quartiers voisins  du quartier Gatunguru qui seront alimentés en eau par la Regideso sont Carama 1et 2, Gahahe et Somalie. Les habitants de Gatunguru demandent  d’être  également servi par la Regideso car ils ont les mêmes  problèmes que leurs voisins. L’Hydraulique  ne  leur donne plus de l’eau depuis une longue période comme le témoigne un habitant dudit quartier.  « Nous voulons l’adduction faite par la Regideso. Premièrement, le compteur de la Regideso est moins cher et coûte deux cent cinquante milles. En plus, l’eau coule   à tout moment.  Mais,  le compteur de l’Hydraulique coûte neuf cent milles. Si tu ajoutes les accessoires,  ça te coûte un million  et on te donne de l’eau une fois ou deux fois par mois.  Nous demandons de ne pas être oublié  puisque Gahahe et une partie de Carama étaient alimentés avant  par l’Hydraulique. Qu’on nous donne, nous aussi, l’eau de la Regideso.  Nous ne comprenons pas pourquoi nous devons  continuer d’être avec  l’Hydrolique alors qu’ils ne font que voler notre argent ».        

Les habitants du quartier Gatunguru font savoir qu’ils ont appris que l’Hydraulique serait en train de demander que leur quartier ne soit pas  servi par la Regideso pour ne pas perdre tous les clients. Les habitants de Gatunguru  s’insurgent contre  cette attitude car, selon eux,  ce service n’est plus capable de leur donner de l’eau. « Nous avons entendu que la Regideso aurait voulu  nous ajouter sur la liste des autres quartiers. Mais, l’Hydraulique aurait négocié   pour  garder notre quartier. Non, nous nous insurgions contre cette attitude des responsables de  l’Hydraulique. Moi aussi, je suis client de ce service  mais nous avons eu de l’eau une seule fois dans un mois. Comment allons-nous vivre ? Nous avons leurs compteurs. Mais, ça  n’empêche que nous allons puiser l’eau sale des puits. Nos enfants souffrent déjà des maladies de la peau. Parfois, on manque même cette eau  des puits », a- t- il ajouté.

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre les  responsables de la Regideso  et de l’Hydraulique.

Le HCR promet d’aider Gitega pour la réintégration des rapatriés.

Le haut-commissariat pour les réfugiés- Burundi confirme   que  la plupart des rapatriés sont quotidiennement confrontés  à plusieurs problèmes. L’un des problèmes majeurs étant  le manque d’abris. Pour  permettre  à ces burundais à mieux se réintégrer, le HCR et le PNUD se  proposent  d'aider le gouvernement du Burundi  à construire des  villages ruraux. Les rapatriés  pourraient  y cohabiter avec des résidents  vulnérables.

Beaucoup  de  burundais ont vendu leurs propriétés avant de fuir tandis que d'autres reviennent pour les trouver occupées ou inhabitables. C’est du moins ce que l’on peut lire dans un communiqué  de presse  du HCR publié    ce 27 octobre. Selon ce communiqué, le HCR   estimait en août dernier que 37 % des rapatriés n'avaient pas pu accéder à leurs anciennes maisons à leur retour.

Conformément au plan national de réintégration des réfugiés du Burundi, précise  le communiqué, le HCR et le PNUD ont proposé d'aider le gouvernement du Burundi à construire trois villages ruraux .Ces villages devraient être  construits  dans les provinces qui accueillent le plus de rapatriés. Le HCR et le PNUD envisagent que ces villages aident  les rapatriés, les personnes déplacées à l'intérieur du pays et d'autres personnes vulnérables à mieux se réintégrer. 

Pour Abdul Karim Ghoul, représentant du HCR au Burundi, les gens peuvent accéder aux services de base, y compris la santé et l'éducation, et  se créer   d'opportunités pour devenir autonomes. Abdul Karim Ghoul, représentant du HCR au Burundi  juge que  cela  devrait également favoriser la cohabitation  pacifique des différentes communautés. "Nous faisons de notre mieux pour aider les rapatriés à mieux s'intégrer dans leur communauté. Mais, cela nécessite des contributions et un soutien énorme",  a ajouté Ghoul.

Il a souligné qu'un soutien accru était nécessaire de la part des donateurs et des agences de développement.  « Le Plan conjoint de retour et de réintégration des réfugiés Burundi 2021 ‘’  lancé en février dernier est actuellement financé à seulement 10 % », fait –il remarquer.

Depuis le début de l'exercice de rapatriement en 2017, le HCR indique que plus de 180 000 Burundais sont rentrés du Kenya, de l'Ouganda, de la Tanzanie, du Rwanda et de la République démocratique du Congo.

Célébration de la journée mondiale de la femme rurale.

Le 15 octobre de chaque année, le monde célèbre la journée  mondiale de la femme rurale. Au Burundi,  la femme rurale, pilier de la famille,  travaille toujours sans relâche  pour la survie de la famille. Manquant pour la plupart  d’aide dans  ces travaux, la femme rurale  n’a pratiquement pas  de repos. Entretien avec une des femmes rurales qui  décrit sa journée.

La vie quotidienne des femmes rurales n'est pas une chose aisée. Une d’entre elles,  habitante de la province de Ruyigi et à laquelle nous avons attribué le pseudonyme de Capitoline fait savoir qu’elle exerce sans répit des activités agricoles depuis le levée du soleil jusqu’à la tombée de la nuit tout en assumant parallèlement d’autres activités. « Je me lève très tôt le matin et je prépare de la nourriture pour les enfants avant qu’ils se rendent à l’école. Après leur départ, je vais à la fontaine pour puiser de l’eau. A 7 heures, je prends ma houe et j’amène mes chèvres pour les faire brouter. Je  cultive le champ toute la journée avec mon enfant sur le dos », a- t- elle déclaré.   

Capitoline dit également que sans soutien sa vie  est de plus en plus pénible. Elle indique que cette situation constitue un des facteurs entrainant la vieillesse chez la femme cultivatrice plus que chez les femmes des autres catégories. « Nous ne pouvons rien dire à nos maris ni même savoir ce qu’ils font pendant la journée. Nous souhaiterions vivre comme les autres femmes urbaines qui ont des employés qui leur donnent de l’aide. Nous ne recevons aucune aide dans ces activités qui ne cessent d’augmenter. Nous allons dormir vers 23 heures à bout du souffle. C’est pour cela que la plupart des fois on vieillit très  rapidement », déplore- t- elle.

 Selon les statistiques publiées par   Population Data  en 2020, 75%  de la population burundaise est rurale et la grande majorité est  constitué de femmes.

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