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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Manque d’eau potable au quartier Kinyami à Ngozi

Il s'observe une pénurie d'eau potable au quartier Kinyami de la ville de Ngozi depuis lundi dernier. Les habitants de cette localité indique qu’ils font un long trajet pour s’approvisionner en eau dans des bidons et à un prix exorbitant. Cette population demande à la REGIDESO de suivre de près ce  problème avant qu’ils n’attrapent des maladies des mains sales.

La partie la plus touchée par cette pénurie d’eau est la localité de Gatare. Les habitants de cette localité indiquent que la dernière fois où ils ont vu l’eau de robinets était lundi de la semaine dernière. Suite au manque d’eau potable qu’ils utilisent quotidiennement, ils font plus de 3 kilomètres pour s’en approvisionner dans un endroit appelé Vyegwa. Là aussi, il ne leur est pas facile d’en avoir vu un grand nombre de gens à la recherche de l’eau.  Ce qui fait qu’ils perdent un temps pour d’autres activités.

Selon la source de la RPA à Kinyami, ceux qui n’arrivent pas à se rendre à Vyegwa préfèrent en acheter aux livreurs qui vendent  un bidon de 20 litres à 500 francs burundais.

Pour le moment, les habitants de Kinyami disent ne pas comprendre la cause de cette pénurie et demandent à la REGIDESO de résoudre ce problème car ils craignent d’attraper des maladies de mains sales d’un moment à l’autre. 

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Bernard NKURIKIYE, chargé du département eau à la REGIDESO- Ngozi.

Les limonades deviennent de plus en plus rares à Cibitoke.

Ces derniers jours, les limonades manquent en province Cibitoke. Une fois disponible, une limonade coûte cher par rapport au prix officiel. Les habitants de la province demandent au responsable de la brasserie de trouver une solution à cette carence.

 Cette carence de limonades en province Cibitoke dure depuis plus de deux semaines.  Cet habitant indique que si tu parviens à repérer quelque part une limonade tu l’achètes à un prix supérieur au prix officiel. «  Il y a un manque criant de limonades en province Cibitoke.  Cette carence dure déjà plus de deux semaines et nous sommes déjà dans la troisième semaine. N’importe où tu vas dans un bar, tu n’y trouves rien. Trouver une limonade est devenu un casse-tête.  Si tu parviens à le repérer, elle coûte entre 1000 et 1200 francs burundais », déclare- t- il.

Une source de la RPA en province Cibitoke révèle  que certaines limonades sont plus rares que les autres sur le marché. «  Les limonades qui sont difficiles à trouver ou même introuvables sont de trois sortes à savoir le Fanta Citron, le Fanta  Orange et le Fanta Sprite. Ces limonades sont introuvables », a- t- il précisé.

Les habitants  de cette province ne comprennent pas comment une sorte de limonade soit introuvable alors qu’une autre est disponible. Ils demandent à la brasserie du Burundi de faire en sorte que ces limonades redeviennent disponibles.

Les retraités du secteur public mis à l’honneur.

Aucun fonctionnaire de l'Etat en retraite ne touchera plus une pension inférieure à 30 000 francs burundais  par mois. La nouvelle loi promulguée le mois dernier de mars fixe également la pension des retraités à partir de l'an 2020 à leur dernier salaire net. Une loi qui exclut les fonctionnaires du secteur privé et du para- étatique. Ce qui suscite des inquiétudes du côté du secteur privé.

Les fonctionnaires, les magistrats, les mandataires politiques et publics, les agents de l'ordre judiciaire, les cadre et agents du secteur public ainsi que les membres des corps de défense et de sécurité partis en retraite à partir de 2020 pour âge limite, retraite anticipée ou pour des raisons d'invalidité recevront désormais une pension égale à leur dernier salaire net perçu avant cette retraite.

La loi No1/09 du 14 mars 2022 portant modification de certaines dispositions du code de la protection sociale au Burundi parle aussi de la hausse de la pension octroyée aux fonctionnaires d'Etat partis en retraite avant l'an 2020.

En effet, la pension minime a été fixée à 30 000 francs burundais  par mois alors qu'elle était à 2400 francs burundais. Les fonctionnaires d'Etat qui dépassent la pension de 30000 francs bénéficieront aussi d'une augmentation qui sera déterminée par une ordonnance des ministres des finances et de la protection sociale. Ces deux ministres préciseront également, lit-on à l'article 9 de la même loi, non seulement le montant plafond de la pension qui sera octroyée aux cadres qui perçoivent un salaire net dépassant un montant fixé par une ordonnance mais aussi la pension des mandataires politiques et publics.

L'entrée en vigueur de cette nouvelle loi attend la sortie de ces ordonnances d'application.

Toutefois,  cette application suscite déjà des inquiétudes en rapport avec les fonds nécessaires, lesquels fonds l 'INSS, l’Institut National pour la   Sécurité Sociale, ne possède pas et ne voit pas jusqu'à présent la provenance.

De plus, l’attribution de ces fonds poserait problème car les fonds de l'INSS appartiennent à tous ses affiliés tant du secteur public que privé. Or, les fonctionnaires du secteur privé et para- étatique ne sont pas concernés par cette loi alors qu'ils alimentent les caisses de l'INSS à plus de 65%. Dossier à suivre…

Les réfugiés du camp de Nakivale demandent la majoration de la ration alimentaire.

Les réfugiés du camp Nakivale en Ouganda n’ont pas de ration alimentaire suffisante depuis près de six mois.  Ils  supplient  le HCR  d’augmenter cette ration.

 13 milles shilling,  c’est  l’assistance en espèces  que perçoit  mensuellement chaque réfugié  du camp de Nakivale en Ouganda. Cela dure un peu près de 6 mois. Nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à joindre les 2 bouts du mois. Des signent de malnutrition commencent à se manifester, déclare un réfugié.  « Les conséquences ne peuvent pas manquer pour une personne qui n’encaisse que treize mille shillings par mois. Même en bon  gérant, personne ne peut dépenser cette somme durant tout un mois.  Elle ne couvre même pas une ration de deux jours. La vie est devenue très compliquée. Nous sommes dans une pauvreté sans non. On trouve difficilement de quoi mettre sous la dent. Certains enfants ne vont plus à l’école. Il existe aussi des conséquences de la malnutrition. Nous demandons aux bienfaiteurs de nous venir en aide »

Les réfugiés révèlent  que certaines familles ou certains de leur membres ont dû  déserté le camp  et que la mendicité s’accroit du jour au lendemain. « On mène une vie très misérable. Une somme de treize mille shillings par mois ne suffise pas alors que tu as quotidiennement d’autres besoins.  Nous vivons dans un endroit sans arbres et on ne peut même  pas trouver du bois de chauffage. Les conséquences  sont multiples. Certaines familles   ont pris la décision de quitter le camp à la quête de petits jobs ailleurs. Il y a des enfants qui ont abandonné leurs études et d’autres qui ne font que quémander », affirme un réfugié.

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