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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les limonades deviennent de plus en plus rares à Cibitoke.

Ces derniers jours, les limonades manquent en province Cibitoke. Une fois disponible, une limonade coûte cher par rapport au prix officiel. Les habitants de la province demandent au responsable de la brasserie de trouver une solution à cette carence.

 Cette carence de limonades en province Cibitoke dure depuis plus de deux semaines.  Cet habitant indique que si tu parviens à repérer quelque part une limonade tu l’achètes à un prix supérieur au prix officiel. «  Il y a un manque criant de limonades en province Cibitoke.  Cette carence dure déjà plus de deux semaines et nous sommes déjà dans la troisième semaine. N’importe où tu vas dans un bar, tu n’y trouves rien. Trouver une limonade est devenu un casse-tête.  Si tu parviens à le repérer, elle coûte entre 1000 et 1200 francs burundais », déclare- t- il.

Une source de la RPA en province Cibitoke révèle  que certaines limonades sont plus rares que les autres sur le marché. «  Les limonades qui sont difficiles à trouver ou même introuvables sont de trois sortes à savoir le Fanta Citron, le Fanta  Orange et le Fanta Sprite. Ces limonades sont introuvables », a- t- il précisé.

Les habitants  de cette province ne comprennent pas comment une sorte de limonade soit introuvable alors qu’une autre est disponible. Ils demandent à la brasserie du Burundi de faire en sorte que ces limonades redeviennent disponibles.

Après l’effondrement du pont de la rivière Murago, les commerçants crient à la perte.

La circulation est paralysée sur la route Bujumbura-Bubanza suite à l'effondrement du pont de la rivière Murago. Les usagers de cette route demandent que ce pont soit réhabilité pour éviter des pertes énormes aux commerçants qui s’approvisionnent dans ces deux provinces.

Les pluies qui se sont abattues sur les localités de Muzinda et Kivoga sont à l’origine de l’affaissement du pont de la rivière Murago. D’après les informations en provenance de ces localités, les courants de cette rivière sont devenus forts et ont poussé les conteneurs qui soutiennent les planches qui servent de pont.  

Les personnes qui se sont entretenus avec la RPA affirment que ce pont provisoire était d’une grande importance pour elles avant sa réhabilitation proprement dite.

Ce pont n’a pas lâché totalement mais les véhicules ne peuvent plus y passer. La destruction de ce pont pour la deuxième fois occasionne une perte énorme pour les transporteurs des marchandises vers ou en provenance de Bujumbura et Bubanza. Ces derniers sont obligés d’emprunter la route nationale Bujumbura- Ruhwa pour bifurquer par Gihanga avant d’arriver à Bubanza. Ainsi, les frais de transport augmentent et ils ne peuvent plus engranger les mêmes bénéfices qu’avant.

Pour ceux qui se déplacent à moto ou à vélo, ils passent par ce pont en les poussant.

Les usagers de la RN9 demandent la réhabilitation de ce pont dans les meilleurs délais.

Ce pont avait été provisoirement réhabilité,  il y a de cela presque une année pour que les usagers puissent l’utiliser en attendant sa réhabilitation définitive.

Les réfugiés du camp de Nakivale demandent la majoration de la ration alimentaire.

Les réfugiés du camp Nakivale en Ouganda n’ont pas de ration alimentaire suffisante depuis près de six mois.  Ils  supplient  le HCR  d’augmenter cette ration.

 13 milles shilling,  c’est  l’assistance en espèces  que perçoit  mensuellement chaque réfugié  du camp de Nakivale en Ouganda. Cela dure un peu près de 6 mois. Nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à joindre les 2 bouts du mois. Des signent de malnutrition commencent à se manifester, déclare un réfugié.  « Les conséquences ne peuvent pas manquer pour une personne qui n’encaisse que treize mille shillings par mois. Même en bon  gérant, personne ne peut dépenser cette somme durant tout un mois.  Elle ne couvre même pas une ration de deux jours. La vie est devenue très compliquée. Nous sommes dans une pauvreté sans non. On trouve difficilement de quoi mettre sous la dent. Certains enfants ne vont plus à l’école. Il existe aussi des conséquences de la malnutrition. Nous demandons aux bienfaiteurs de nous venir en aide »

Les réfugiés révèlent  que certaines familles ou certains de leur membres ont dû  déserté le camp  et que la mendicité s’accroit du jour au lendemain. « On mène une vie très misérable. Une somme de treize mille shillings par mois ne suffise pas alors que tu as quotidiennement d’autres besoins.  Nous vivons dans un endroit sans arbres et on ne peut même  pas trouver du bois de chauffage. Les conséquences  sont multiples. Certaines familles   ont pris la décision de quitter le camp à la quête de petits jobs ailleurs. Il y a des enfants qui ont abandonné leurs études et d’autres qui ne font que quémander », affirme un réfugié.

En zone Maramvya, point de robinet public.

Les habitants de la 13ème  transversale en zone Maramvya de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura demandent des éclaircissements sur les causes de la fermeture des robinets publics depuis ce lundi. Pour le moment, ils utilisent de l’eau des rivières  qui est sale et craignent d’attraper des maladies des mains sales.

Les citoyens de la 13è transversale  ont vu ce lundi venir des gens qui ont  procédé à la fermeture des robinets publics qu’ils utilisaient pour s’approvisionner en eau potable. Cette activité s’est poursuivie même aujourd’hui.

Ces habitants se demandent pourquoi  ces robinets ont été  fermés sans une moindre explication. Un des citoyens de la zone Maramvya témoigne. « Nous ne comprenons pas ce qui se fait pour le moment avec la fermeture des robinets publics de cette zone surtout  ceux de la 13è transversale. Nous ne savons pas non seulement ceux qui ferment ces robinets parce qu’ils ne nous disent rien et encore moins la cause de cette fermeture. C’est dans ces robinets que nous avions l’habitude de puiser de l’eau, nous tous les habitants de 13è transversale ».

Pour le moment, ces gens se contentent des eaux souillées  des rivières qui, selon eux, pourraient  être  à l’origine des maladies des mains sales. Ils demandent donc d’être  informés sur cette fermeture des robinets. « A l’heure où je vous parle, les habitants de la sous-colline Buhomba utilisent l’eau de la rivière  Mpanda tandis  ceux  des localités de dorsale et rizière  se contentent de  celle  de la rivière Kivogero. Cette  dernière est remplie de saletés de toutes sortes. De plus, les élèves de l’école Maramvya3 ne trouvent pas de l’eau à boire et vont la chercher dans les ménages proches. Nous sommes inquiets parce que le manque d’hygiène consécutive au manque d’eau pourrait être à l’origine de nombreuses maladies. Nous demandons de plaider pour nous afin que la REGIDESO donne de la lumière si jamais c’est elle qui a fermé ces robinets», poursuit cet habitant.

Certaines informations en provenance  de la zone Maramvya indiquent que la gestion de ces robinets publics aurait déjà été  octroyée à des particuliers.

La rédaction  de la RPA  n’a pas pu joindre ingénieur Jean-Albert MANIGOMBA, directeur général de la REGIDESO, pour donner de plus amples éclaircissements.

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