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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rumonge : La visite du patron du CNDD-FDD paralyse toutes les activités en commune Muhuta

Rumonge : La visite du patron du CNDD-FDD paralyse toutes les activités en commune Muhuta

Paralysie des activités dans la zone Gitaza en commune Muhuta province  Rumonge suite à la visite du secrétaire général du parti CNDD-FDD depuis le matin de ce jeudi. Les habitants de la zone Gitaza ont également été  contraints par des imbonerakure  à  contribuer pour  une réception clôturant  la visite de leur chef.

Les habitants de la zone Gitaza en commune Muhuta qui exercent différents métiers n’ont pas vaqué à leurs activités ce jeudi 03 août 2023. Ils  ont été arrêtés et forcés par la police et les imbonerakure (jeunes du parti CNDD-FDD) d’aller accueillir Révérien Ndikuriyo, le  secrétaire général du parti au pouvoir le CNDD-FDD  qui était en  visite dans cette commune. Une  paralysie des activités  qui a perturbé la journée des habitants de la zone Gitaza qui se plaignent n’avoir  même  pas pu trouver où acheter de la nourriture à manger. ‘’Aucune activité n’a été faite depuis  la localité de Kirasa  jusqu'à Nyaruhongoka. Les bars, les marchés et les marchands ambulants n'ont pas travaillé de  10h  à  16h. Les activités ont repris après le départ du responsable du CNDD-FDD au niveau national.’’

Ce qui a le plus attristé ces habitants de la zone Gitaza c’est  le fait que les imbonerakure rançonnaient les gens et prennaient  leurs marchandises  au vu des policiers. ‘’ Les imbonerakure malmenaient les gens et intimaient l'ordre à toute personne qui habite tout près de la route de planter les palmiers ou les bananeraies au bord de la route qu’a pris  Révérien Ndikuriyo. En cas de refus,  la personne doit payer  une amende’’, déplorent les habitants de Gitaza qui dénoncent aussi les contributions exigées aux commerçants :’’ils passaient également dans chaque coin où il y a des boutiques et  imposaient aux boutiquiers de donner une somme de 3000BIF chacun pour la réception. Ces imbonerakure mangeaient  tout ce qu'ils trouvaient sur leur chemin.’’

Ces habitants de la zone Gitaza font en outre savoir que ces policiers et imbonerakure triaient. Certains  membres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD,  ont travaillé comme d’habitude. Nos sources dans cette commune de Muhuta  (sud du pays) indiquent que lors du passage du secrétaire général  du parti au pouvoir dans la zone Muhuta, la même scène s’est reproduite, les gens ont été contraints d’aller l’accueillir.

Muramvya : la prison centrale sans eau ni électricité

Muramvya : la prison centrale sans eau ni électricité

La prison centrale de Muramvya  n’a ni eau potable ni électricité  depuis lundi 24 juillet 2023.Une situation qui complique davantage le quotidien des prisonniers qui doivent s’arranger pour trouver eux-mêmes l’eau à utiliser.

 

Selon nos sources  de cette  prison de Muramvya (centre du pays), pour avoir de l’eau à utiliser, les détenus doivent en acheter. Un bidon de 20l leur coûte 600francs, transport inclus car ils l’achètent en dehors de la maison de détention. Un service assuré par les détenus qui sortent de la prison pour vaquer aux activités champêtres. Ne pouvant pas tous trouver  cet argent pour acheter l’eau, la propreté laisse à désirer dans cette prison, déplorent les prisonniers.

La prison centrale de Muramvya est parmi les prisons les plus surpeuplées. Elle compte plus de 750 détenus  soit presque 8 fois plus sa capacité d’accueil qui n’est que de 100 détenus. Les prisonniers craignent donc d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène.

Cette prison  n’est pas aussi  éclairée depuis le même lundi 24 juillet 2023. Cette situation combinée à la rupture de stocks de farine qui dure déjà un mois rend encore plus difficile la vie dans cette maison pénitentiaire.

Le directeur de cette  prison centrale de la province Muramvya  ne s’est  pas encore exprimé sur cette situation qui prévaut dans cette prison sous sa responsabilité.

L’étau se resserre de plus en plus autour des réfugiés burundais du camp Nyarugusu

L’étau se resserre de plus en plus autour des réfugiés burundais du camp Nyarugusu

Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu se trouvant en Tanzanie, ont été informés  que l’accès   aux soins de santé et à l’éducation leur sera prochainement  plus difficile.  Annonce faite ce mardi  lors d’une visite d’une  délégation burundaise dans ce camp pour les sensibiliser  au rapatriement.  Les réfugiés ont demandé plutôt l’arrêt  des  menaces et persécutions  et que le rapatriement soit volontaire.

Cette délégation burundaise qui était en visite au camp de Nyarugusu ce 01 août  2023 était accompagnée par Sudi Mwakibasi, le commissaire chargé des questions des réfugiés au ministère de l’intérieur en Tanzanie.  La délégation burundaise était dirigée par Carine Mbarushimana, la secrétaire permanente au ministère  de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire. Dans son discours, mentionnent  les réfugiés du camp Nyarugusu, la cheffe de délégation burundaise  a dit qu’ils ont été envoyés par le Président de la République pour les sensibiliser  au rapatriement.   L’ambassadeur du Burundi  à  Kigoma, qui faisait  aussi partie de la délégation, a informé  ces réfugiés que  plusieurs centres de santé  et hôpitaux seront fermés.

‘’Nous avons parlé avec le personnel du HCR. Ils nous ont dit la vérité : ils n’ont plus les moyens pour aider les réfugiés. C’est pour cela qu’il  y a des difficultés  dans le secteur de l’éducation. Nous avons aussi été informés que des centres de santé seront fermés, lorsqu’ ils seront fermés  même le nombre  personnel soignant sera diminué. Que ferez-vous en cas de maladie ?’’A déclaré l’ambassadeur burundais Jérémie Kekenwa avant de déplorer le fait que les réfugiés ne répondent pas  à l’appel du président de la République et rentrer au lieu de rester dans ses conditions difficiles.

Ayant constaté l’absence des représentants  du  Haut-Commissariat pour les Réfugiés, les réfugiés burundais n’ont pas manqué de poser la question à cette délégation.  Et de leur signifier que le rapatriement doit être volontaire comme chacun a pris la décision de fuir le Burundi.

‘’Nous, réfugiés de Nyarugusu, voulons la paix. Nous savons que les réfugiés burundais du camp  Mtabila ont été chassés du territoire tanzanien  et nous savons que c’est ce que  vous comptez faire. Si une personne veut rentrer de son gré  c’est bien mais chaque personne  a les   causes qui l’ont  contraint  à l’exil.’’

Cette  délégation burundaise  était accompagnée d’un groupe de rapatriés,  rentrés de différents pays de la région, pour tenter de tranquilliser ceux qui sont en encore en exil.

Mwaro : Une victime d’un verre de trop

Mwaro : Une victime d’un verre de trop

Un conducteur de moto-taxi  a été tabassé par le commissaire de police en commune Rusaka de la province Mwaro  (centre du pays)  dans la soirée de ce lundi 24 juillet 2023  jusqu’à être évacué à l’hôpital en état d’inconscience. Il a été victime d’avoir bu trop d’alcool.

La victime  s’appelle Jérôme Ndizeye alias Rwembe originaire de la colline Murambi en commune Rusaka. Il a été tabassé par le commissaire communal de police du nom de Sylvestre Sabushimike surnommé Bikovu. Selon nos sources en commune Rusaka, Jérôme Ndizeye en état d’ivresse ne pouvait plus tenir debout, il marchait appuyé  sur  ses deux amis. En cours de route, ils ont croisé le commissaire Sylvestre Sabushimike qui l’a sérieusement frappé.

‘’ Le commissaire l’a arraché des mains de ses amis qui l’aidaient à marcher. Il l’a tabassé et piétiné. Les gens ont tenté de l’empêcher mais il a continué de le frapper fort. La victime a vomi du sang et a perdu connaissance.’’ Témoigne un habitant de la localité qui précise que la victime a été  évacuée  en premier lieu vers le centre de santé de Rusaka mais ils ne pouvaient pas l’aider car il était dans un état critique. Jérôme Ndizeye a été alors transféré à l’hôpital du district sanitaire de Fota par une ambulance.

Trois jours après le forfait, le commissaire Sylvestre  Sabushimike  n’est pas inquiété et sa victime est en état critique.

La population de Rusaka demande qu’il soit poursuivi pour ce crime et tous les autres  qu’il commet dans cette circonscription.  ‘’Nous sommes  habitués à voir que les responsables de tels forfaits  sont mutés ailleurs au lieu d’être punis. Il faut qu’il soit traduit devant la justice et puni pour  les crimes commis. Nous demandons cela avec insistance.’’ Ajoute une autre source de Rusaka.

Le commissaire communal de police Sylvestre Sabushimike cité par les habitants de Rusaka ainsi que l’administrateur de la commune Rusaka ne se sont pas encore exprimés sur le cas.

 

 

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