Le pouvoir de décision du président Evariste Ndayishimiye est mis à mal. Certains proches du Président révèlent que les rumeurs de Coup d'Etat ont été alimentées par une décision du Président Ndayishimiye de limoger le Chef d'Etat-Major de l’armée, le Lieutenant Général Prime Niyongabo, qui n'a pas été acceptée par son Premier ministre, Gervais Ndirakobuca.
Depuis un certain temps, le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, nourrit un projet de limoger le Chef d’Etat- Major de l’armée, le Lieutenant Général Prime Niyongabo. Un projet qui, visiblement, lui fait peur.
Selon des informations en possession de la RPA et en provenance des hauts gradés de l’armée burundaise, le président Evariste Ndayishimiye a, depuis longtemps, ce projet. Ce qui justifie, depuis, un climat malsain entre le président, Evariste Ndayishimiye, et le Chef d’Etat- Major de l’armée, le Lieutenat Général Prime Niyongabo. La gouvernance du pays et de gros intérêts ont précipité la rupture entre les deux généraux.
Selon des sources crédibles proches de la présidence burundaise, le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a, avant qu’il ne s’envole pour une visite au Cuba le 10 septembre 2023, convoqué son Chef de Protocole, le Général de Brigade Jules Ndihokubwayo, pour lui confier un décret signé de ses mains et portant limogeage du Lieutenant Général au poste de Chef d’Etat- Major de l’armée burundaise. Ce limogeage devrait préalablement être approuvé par Gervais Ndirakobuca, après l’atterrissage du numéro un burundais à Cuba, selon les instructions du président burundais.
Par ailleurs, le président burundais, Evariste Ndayishimiye, avait ordonné à son Chef de Protocole de renforcer la sécurité de la Radio- Télévision Nationale du Burundi par des militaires en provenance du palais présidentiel dès la signature d’approbation de ce décret par le premier ministre, Gervais Ndirakobuca, précisent les mêmes sources. De quoi avait peur NDAYISHIMIYE ? Visiblement, la colère du chef de l’armée dont il est par ailleurs le parrain de mariage.
Plus vite, on en meurt.
Le Général de Brigade Jules Ndihokubwayo a déployé ces militaires à la Radio – Télévision Nationale de Burundi avant la signature du décret par le premier ministre, Gervais Ndirakobuca.
Selon des informations en provenance de certains hauts gradés de l’armée et confirmées par un haut cadre des services secrets burundais, le Général de Brigade Jules Ndihokubwayo, chef du protocole du président Ndayishimiye, est allé vite en besogne dans le déploiement de ces militaires du palais croyant que le premier ministre, Gervais Ndirakobuca, allait obligatoirement s’exécuter en signant sur ce décret de limogeage de Prime Niyongabo.
Quand l’affaire tourne au vinaigre.
D’après les sources de la RPA, le premier ministre, Gervais Ndirakobuca, a refusé d’apposer sa signature sur ce décret de limogeage de Prime Niyongabo et a fait savoir au Chef du Protocole du président de la république qu’ils (lui et le président) ne se sont pas entretenus à propos de ce décret. De plus, Gervais Ndirakobuca, lui a signifié qu’il attend le retour du président de la république pour s’entretenir à ce sujet.
Face à ce refus, le Général de Brigade Jules Ndihokubwayo a, ainsi, ordonné aux militaires déjà présents à la Radio- Télévision Nationale pour renforcer la sécurité de plier bagages et de regagner le palais présidentiel, ajoutent les mêmes sources.
C’est ce déploiement des militaires et des armes lourdes du palais à la Radio- Télévision Nationale du Burundi (RTNB) qui a suscité des inquiétudes chez les habitants de la capitale économique Bujumbura. Depuis, des rumeurs de coup d’Etat ont circulé sur la toile.
Pour le moment, le retour du président de la République dira long sur ce qui va suivre.