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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le directeur de l’Aviation civile cité dans des détournements de fonds.

Les employés de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) accusent leur directeur de malversation et mauvaise gestion de fonds de cette entreprise. Le personnel de l’AACB évoque la construction de certains bâtiments de l’aéroport international de Bujumbura à des coûts très exagérés. Les employés affirment que le devis réel pour les différentes constructions qui ont été montées depuis qu’il dirige l’entreprise ne correspond pas à celui qu’on mentionne dans les rapports.

 Comme exemple illustratif, les employés de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) parlent de la construction d’une salle d’attente V.I.P en 2019 réservée aux hauts dignitaires pour attendre leurs vols.

Notre source indique que le montant de 330 millions de francs burundais cités dans le rapport annuel pour la construction de ce bâtiment n’est pas du tout proportionnel au coût de cette infrastructure. Un bâtiment qui manifeste déjà des fissures, regrette notre source. « Un bâtiment a été construit à l’aérogare pour servir de salle d’attente aux hauts dignitaires burundais. La salle a été construite à hauteur de plus de 330 millions de francs burundais. C’est une information que nous détenons de nos sources proches de l’administration. En moins d’une année,  cette salle a manifesté de fissures. Les gens qui voyagent beaucoup peuvent y passer et jeter un coup d’œil. Ils pourront constater ces fissures et les mastiques qui ont été utilisé pour le finissage. C’est encore visible à l’œil nu ».

Un autre exemple, il s’agit d’une maisonnette qui abrite les caméras de surveillance à l’entrée de l’aéroport et qui a couté 60 millions de francs burundais. Les employés de l’AACB qualifient ces dépenses plutôt de malversation. « Il y a une autre maisonnette construite en bricolage. Elle est située tout juste à l’entrée de l’aéroport et elle abrite les cameras qui surveillent les véhicules de passagers. Cette maisonnette a couté 60 millions de francs burundais. Elle est très petite et même les occupants qui y prestent, sont souvent obligés de sortir suite à la chaleur qui se trouve à l’intérieur. C’est vraiment honteux », ajoute un des employés.

A ce propos, nous avons essayé de contacter Emmanuel Habimana, directeur général de l’AACB mais il n’a pas décroché son téléphone.

Le personnel de l’autorité de l’aviation civil dénonce aussi les magouilles observées dans la désignation des participants à la formation de sapeurs-pompiers organisée à l’étranger. Dossier à suivre.

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