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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La commune de Kiremba remise sur les rails, la population satisfaite.

Les habitants de la province Ngozi et ceux de la commune Kiremba en particulier sont satisfaits par les mesures prises à l’endroit des autorités qui abusent de leur pouvoir pour maltraiter les gens et détourner les biens publics. Ils saluent également la mise en place d’un comité de surveillance chargé aussi de trouver des solutions à d’éventuels conflits liés à la gestion de cette commune.

Parmi les présumés coupables de détournements des biens publics en commune Kiremba déjà mis sous les verrous vient en tête l’administrateur Pascal Sebigo. Il a été arrêté  et détenu à la prison centrale de Ngozi depuis le 29 juillet dernier. Le second présumé coupable s’appelle Marie Goreth Bashirahishize, directrice de l’école fondamentale de Kavumu en même temps responsable de la  ligue des femmes membres du parti CNDD-FDD en province de Ngozi, ainsi que Gérard Ntahondi,  le conseiller chargé des services techniques en commune Kiremba. Ce dernier a été arrêté le mardi 2 août accusé d’avoir détourné les biens publics et il a été conduit à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura.   

Les habitants de la province de Ngozi en général et ceux de la commune Kiremba en particulier sont satisfaits de cette opération de poursuivre les responsables de détournements des fonds publics et saluent également les efforts fournis par le président de la république pour trouver une solution aux problèmes auxquels fait face la commune de Kiremba. Ils évoquent ici la rencontre de ce dimanche au chef-lieu de cette commune, une rencontre qui a réuni certains natifs de cette commune et qui a été présidée par le conseiller du président de la république en charge des questions de  sécurité.  Les participants à cette rencontre ont profité de l’occasion pour dénoncer publiquement les responsables des détournements des biens publics en commune de Kiremba. « La plupart des intervenants dans cette réunion ont indiqué que les principaux responsables des problèmes auxquels fait face la commune de Kiremba ne sont pas des natifs de cette commune. Ils ont beaucoup insisté sur le nom du sénateur Joseph Ntakarutimana comme étant le commanditaire des troubles dans cette commune. Il est accusé d’instrumentaliser les administratifs car ils travaillent sous ces ordres. Ils ont également cité le secrétaire provincial du parti CNDD-FDD en province de Ngozi, Ndatimana Jules Aristide, comme étant lui aussi l’instigateur du chao », révèle un des participants.  

Les participants à cette rencontre ont également salué la mise en place d’un comité de surveillance chargé aussi de trouver des solutions à d’éventuels conflits liés à la gestion de cette commune. Un des participants à la réunion cite les noms des membres de ce comité.  « Il est composé de 11 membres dont l’honorable Agathon Rwasa, l’honorable Jacqueline, le secrétaire exécutif permanent en commune de Kiremba qui vient d’être choisi comme administrateur ad intérim du nom de Ismaël Nsabiyukuri, Victor Ndabaniwe, président de la confédération des syndicats COSESONA , Lieutenant Col Kwizera Thaddée, Sébastien Kavakure, Jean Marie Nduwayo, Pascal Habiyakare, Pierre Claver Gahungu, Florence et Albert Nduwimana ancien gouverneur de la province de Ngozi ».    

Le président de la république, Evariste Ndayishimiye, venait de passer quelques jours en province de Ngozi pour s’enquérir de la situation surtout en ce qui concerne les cas de détournements des fonds publics dont sont responsables certains membres du parti CNDD-FDD.

Bubanza et Cibitoke : deux provinces qui souffrent moins de la pénurie du carburant.

La pénurie du carburant est moins ressentie dans les provinces de Cibitoke et Bubanza par rapport aux autres provinces du pays. Pour cause, les propriétaires des stations- service dans les deux provinces  se recrutent parmi les hautes autorités du pays.

Ces derniers jours, le carburant était disponible en province de Bubanza. La seule station-service du chef-lieu de la province est celle qui sert le plus souvent du carburant. Par conséquent, les prix du ticket de transport ne sont pas trop exorbitants. En temps normal, le ticket pour le trajet Bubanza –Bujumbura est de 4000 francs. Mais, il oscille entre 4000 et 5000 francs ces derniers jours.

Selon une source,  le prix d’un litre d’essence au marché noir varie entre 8000 et 10000 francs si le carburant n’est pas disponible à cette station- service appartenant à Gabriel NTISEZERANA . Une fois le carburant disponible, il faut soudoyer le pompiste de la station-service à hauteur de 10 mille francs pour faire le plein du véhicule, précise la même source.

C’est le même scenario en province de Cibitoke. La commune de Rugombo compte 6 stations-service dont 4 du chef-lieu de la province. mais qu’à ces stations-services il n’y a pas de carburant

Parmi ces stations du chef-lieu de la province, l’une appartient au ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais NDIRAKOBUCA tandis que l’autre est celle de Gabriel NTISEZERANA. Ces deux stations- service ne peuvent pas passer deux jours sans servir du carburant tandis que les autres stations- service de la province sont presque toujours à sec.

Le prix du ticket de transport sur le trajet Bujumbura- Cibitoke varie de 6000 à 10000 francs au moment où le prix officiel est de 5000francs.

Les habitants des provinces Bubanza et Cibitoke affirment que personne ne serait capable de voyager n’eût été les stations de ces hautes autorités.

La population de Rumonge réclame de l’argent à la régie communale de l’eau.

Certains habitants de la commune de Rumonge se plaignent d’avoir donné de l’argent pour avoir de l’eau mais en vain. Ils demandent à l’administration communale de résoudre cette question qui dure plus d’une année.

Au mois de septembre 2021, le ministre de l’intérieur, Gervais Ndirakobuca, a ordonné à l’administration communale de Rumonge de ne plus faire payer les factures d’eau aux habitants. La raison qu’il a avancée est que la commune perçoit des fonds suffisants de la part du ministère et qu’elle était capable de distribuer l’eau aux habitants.

S’en est suivi le manque d’eau dans certaines zones de la commune de Rumonge. En zone de Minago, certains habitants avaient déjà fait des commandes des compteurs d’eau. Mais, ils ne les ont jamais obtenus jusqu’à l’heure actuelle. « La régie communale de l’eau demandait 170000 frans burundais à chaque ménage afin que ce dernier obtienne un compteur. Depuis que le ministre de l’intérieur a ordonné à l’administration de plus exiger le paiement de l’eau ou toute autre activité en rapport avec la distribution de l’eau, les compteurs déjà commandés n’ont pas été délivrés et notre argent n’a pas été remboursé », se plaint un habitant de Minago.

En zone de Kizuka, certains habitants se plaignent d’être victimes d’une arnaque de la part de l’église pentecôte. « L’église pentecôte de Mugara a essayé de faire une adduction de l’eau avec l’aide de l’association de ces églises se trouvent en Suède, Les habitants devraient donner leurs contributions pour avoir de l’eau chez eux. Il s’en est suivi  le problème de canalisation qui empêchait l’eau de nous parvenir. Mais, la collecte des contributions a continué. Chaque ménage donnait une contribution de 150 000 franc burundais. Nous trouvons que notre argent a été volé et certains d’entre nous ne comprennent pas ce qui s’est passé », déplore un habitant de Kizuka.

Ces habitants demandent à l’administration communale de trouver une solution à tous ces problèmes.

A ce propos, la RPA n’a pas pu joindre l’administrateur communal de Rumonge pour recueillir sa réaction.

Vers la fin de la lune de miel entre Interpetrol et le Cndd- Fdd.

Le mariage entre la société Interpetrol et l'administration du CNDD-FDD semble de plus en plus toucher à sa fin. Les relations entre la société Interpetrol et les autorités sont depuis des années caractérisées par des pratiques de corruption et de détournement hostiles à l'intérêt général. Avec l'arrivée de la nouvelle société PRESTIGE, Interpetrol risque de se retrouver hors- jeu.

« La Société Interpetrol avait presque le dernier mot dans la fixation des prix du carburant ». Un haut gradé dans l'administration Ndayishimiye s’est exprimé ainsi pour expliquer l'influence et le diktat de la société Interpetrol dans le secteur pétrolier burundais.

Toutefois, cette influence est intimement liée aux pots de vin que la société distribue régulièrement à différents dirigeants et à d'énormes contributions versées au parti au pouvoir. Des sommes que la société Interpetrol récupérerait dans la fixation des prix et paiement des taxes dans les caisses de l'état, selon le cadre de l'état. Pour son monopole dans le secteur du carburant, la société Interpetrol verserait régulièrement des sommes colossales aux dirigeants.

Actuellement, l'arrivée de la société PRESTIGE aurait réduit la marge de manœuvre de la société Interpetrol et utiliserait les dépôts de la société Interpetrol en plus de la vente sur le marché congolais des produits pétroliers achetés chez Interpetrol. Par ailleurs, révèle notre source, la société PRESTIGE serait sur le point de s'approprier certains dépôts de la société Interpetrol.

N'ayant plus la capacité de continuer à verser la même enveloppe des pots de vin, Interpetrol aurait demandé aux dirigeants d'envisager une autre hausse des prix du carburant. Une série de chicaneries a éclaté et serait à la base de la crise du carburant au Burundi, a révélé notre source.

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