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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Pénurie de l’or noir en Mairie de Bujumbura.

La pénurie du carburant s’observe à différentes stations en Mairie de Bujumbura. Le manque du carburant du type mazout se manifeste depuis quelques jours tandis que l’essence commence à être de l’or. Des longues files de véhicules en attente d’être servis s’observent toujours à différentes stations.

A l’ouest de la mairie de Bujumbura où se trouvent deux stations- services en face de l’auditorat militaire, le carburant du type mazout n’existe pas. En plus, ça fait quelques jours que ce problème est là comme les employés de cet endroit l’ont révélé à la RPA.

A la situation Google se trouvant au pont Muha sur la route communément appelé route Rumonge, les employés sur place nous ont indiqué à la RPA que la pénurie du mazout se remarque depuis la semaine dernière.   

Au centre-ville de Bujumbura  à la station Interpetrol de Chez Katikati, ils étaient en train de distribuer de l’essence. Là aussi, ils ont informé la RPA que ça fait plus de deux jours qu’ils n’ont pas de mazout. La situation est pareille à la station se trouvant tout près de l’ancien hôtel Novotel. Pareille également à la station située tout près de l’ancien bureau de la PAFE, Aucune goute de mazout n’était disponible. Seules de longues files de véhicules qui cherchaient le carburant étaient sur place. Quant à la station située à l’ancien maison de l’ambassade de la France au Burundi, il n’y avait personne et on avait fermé car ils n’y avaient ni mazout ni essence.

Le pire dans tout ça est que même l’essence qui était un peu disponible par rapport au mazout commence à être difficile à trouver dans certaines stations. Cet habitant témoigne. « Depuis hier, il y avait de longue files d’attente dans différentes  stations. Actuellement, même l’essence commence être indisponible. Ici au quartier Nyakabiga à la 9eme avenue, les files de véhicules cherchant à faire le plein s’observent à la station- service Mogaz. Il n’y a pas vraiment du carburant ».

Ceux qui font le transport en commun surtout les utilisateurs du mazout indiquent qu’actuellement ils enregistrent beaucoup de perte à cause de la pénurie du carburant. Pire encore, les retards pour se rendre au travail sont multiples pour ceux qui prennent les bus.

Pourtant, le porte-parole du ministère de l’énergie et mines, Léonidas SINDAYIGAYA, avait fait savoir très récemment que le carburant serait disponible dans le pays dès le début de cette semaine. « Nous voulons vous informer qu’il y a eu de petits problèmes de chargement au niveau du port de Dar es salaam. Nous sommes en train de voir comment on pourrait  augmenter la quantité qui doit être importée au niveau du pays. Pour le moment,  je dois vous dire qu’on est en train de se reconstituer car ça pourra nous aider. Le ministère est entrain de tout faire pour  que cette situation s’estompe.  Ces produits en cours seront  déjà sur place », avait- il promit.

La solution n’a pas encore été trouvée pour le mazout et la même situation risque de se reproduire pour l’essence.

La pénurie et la hausse du prix du ciment de la société Buceco reste une réalité au Burundi.

Le ministère du commerce avait tranquillisé la population vers la fin de l’année 2021 qu’avec le début de l’année 2022 le problème du ciment BUCECO sera resolu.  Mais, rien n’a changé jusqu’à ce jour.

Au mois de novembre dernier, Gloriose NTIBARUTAYE, la porte-parole du ministère du commerce a tranquillisé  la population en promettant  qu’avec le mois de janvier le problème en rapport avec la pénurie du  ciment Buceco sera résolu et que la production sera abondante jusqu’à l’exporter dans d’autres pays. Malheureusement, rien n’a été fait jusqu’aujourd’hui par rapport à ces promesses faites à la population.  Le mois janvier touche à sa fin. La population crie toujours au  manque du ciment Buceco et la situation est devenue plus compliquée qu’avant. L’un des utilisateurs du ciment Buceco de la province Cibitoke où se trouve  l’entreprise BUCECO témoigne. « Le ciment est devenu un casse-tête ici dans la province Cibitoke.  Pour avoir le ciment, tu dois passer par les agents qui s’en procure dans l’entreprise Buceco et tu les donnes ton argent avant pour qu’ils fassent la liste. Là aussi,  tu dois attendre jusqu’à ce que le ciment soit disponible. Tu peux passer même plus de deux mois sans avoir ce ciment. Donc, il est difficile d’avoir le ciment ici, c’est comme de l’or. En plus,  il est très cher parfois tu peux même l’abandonner ».     

A la même époque, la porte-parole du ministère du commerce avait fait savoir qu’aucun commerçant n’a le droit de vendre le Ciment BUCECO à un prix dépassant le prix officiel de 24.500 francs. « Les commerçants qui se procure de ce ciment à travers l’entreprise BUCECO sont les mêmes  qui doivent respecter le prix de ce ciment sans aucun prétexte de transport ou quoi que ce soit. Les prix doivent être respectés  comme nous les avons fixés », avait- elle déclaré.  

Cela n’a pas été respecté. Partout, un sac de ciment est vendu à trente mille franc burundais et plus. « Les gens souffrent beaucoup pour avoir du ciment ici chez nous. Parfois dans les dépôts où il est disponible,  tu peux l’avoir pour trente mille francs burundais et plus », ajoute un habitant de Cibitoke.

Nos sources à Cibitoke font savoir que même quand le ciment est disponible dans quelques endroits, il est distribué par favoritisme et seuls les membres du parti au pouvoir ont le droit d’avoir ce ciment et n’importe quelle quantité qu’ils veulent. Les utilisateurs de ce ciment demandent au gouvernement de résoudre ce problème.

 La rédaction de la RPA, n’a pas pu joindre le ministre du commerce, Marie Chantal NIJIMBERE, pour s’exprimer à ce propos.

Le sucre se fait toujours rare malgré les bonnes promesses de la SOSUMO.

Aucune solution n’a encore été trouvée sur la question du sucre ce lundi comme l’avait promis le porte-parole de la SOSUMO. Actuellement, les plaintes des consommateurs de cette denrée sont vives dans la capitale économique Bujumbura et à l’intérieur du pays.

Les habitants des différents quartiers situés au nord de la capitale économique Bujumbura interrogés par la RPA  disent que s’approvisionner en sucre est devenu un casse-tête.

Hormis qu’ils achètent le sucre à 3 milles francs le kilo, ils sont obligés d’acheter encore du pain. La quantité de sucre obtenue ne peut dépasser un kilo comme l’indique cet habitant. « Aucun changement. Dans les boutiques il n y’en a pas, et s’il est disponible, l’on ne sert qu’un seul kilo à 3 milles francs  moyennant l’achat du pain à 2300 francs la pièce. En tout, il revient à 5300 francs. On y ajoute un sachet de 200 francs et ça devient 5500 francs. Au lieu d’être disponible, le sucre devient de plus en plus rare».

Plus au nord du pays dans la ville de Muyinga, c’est le  même scenario. Les habitants ont oublié de prendre la tasse de thé et le sucre se vend en cachette à 6.000 francs le kilo en cas de disponibilité. Ces habitants  interpellent le gouvernement pour reconsidérer cette situation d’autant plus que les déclarations officielles parlent d’une bonne production  au début de cette année. « En tant que citoyens, nous demandons au gouvernement de prendre en main la question pour l’analyser et dénouer le problème. Il est inconcevable d’entendre la SOSUMO chanter une bonne production alors que la population en manque énormément pour la consommation. Qu’aucun citoyen ne manque du sucre tant qu’il est produit localement », insiste un citoyen de Muyinga presque dépassé par les évènements.

 

De vieux billets de banque en circulation au Burundi.

Les billets de 500 et 1000 francs  en circulation ces derniers jours au Burundi sont très vieux. La population indique que ces billets perturbent leurs courses lorsqu’elle effectue des achats. Des fois,  les commerçants ne les acceptent même pas.

Les billets d’argent qui sont utilisés au Burundi seraient de mauvaise qualité. Selon la population burundaise qui dans les activités quotidiennes utilisent ces billets, ceux de 500 et 1000 francs en circulation sont très vieux. Ce qui d’ailleurs a commencé à  créer des mésententes d’après notre source. « Les billets de 1000 et de 500 francs sont plus vieux et cela crée des mésententes entre les passagers et les rabatteurs. Ce que je dis m’est arrivé moi-même. J’ai payé le bus un billet de 1000 francs en mauvais état et le rabatteur a refusé de le prendre. Il m’a exigé de lui donner un autre que je n’avais pas. Un passager a dû intervenir et à payer pour moi ».

Ce refus d’accepter ces billets ne s’observe pas seulement chez des rabatteurs. Il s’observe également dans d’autres activités  commerciales,  signale notre source. « Moi, j’étais à la Regideso pour acheter des unités de 33 100Fbu francs burundais. Mais, la fille qui était à la caisse à refuser de prendre un billet de 1000 francs arguant que le billet est vieil. Je lui ai dit que eux ils pouvaient le placer en banque. Mais, elle a refusé et j’ai dû le changer. Les billets de 500 et 1000 francs  sont vraiment très usés ».

La population burundaise demande à la Banque de la République du Burundi de retirer en circulation tous les billets usés pour les remplacer par de nouveaux

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