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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La BAD accorde au Burundi un don de près de 29 millions de dollars américains.

Un don de près de 29millions de dollars est accordé au Burundi par le groupe de la banque africaine de développement. Cet argent financera un projet qui permettra l’accès à l’énergie à 40 000 ménages. Ce projet couvrira 36 localités reparties sur 11 provinces du Burundi

Le conseil d’administration du fonds africain de développement a approuvé le 17 septembre 2021, un don de 28,9 millions de dollars américains au Burundi pour réaliser la première phase de son projet d’accès à l’énergie

Selon  un article se trouvant sur la page de la banque africaine de développement,  ce don permettra de développer l’accès à des services énergétique à travers le raccordement au réseau électrique environ 40 000 ménages  burundais.

Ce projet, selon toujours la banque mondiale, permettra  également d’offrir des opportunités à 450 entreprise, 200 établissements d’enseignement et à 8 centres de santé de bénéficier l’électricité tandis qu’à la même occasion, 40 marchés et 150 lieux de cultes auront l’opportunité de se raccorder au réseau électrique national

De plus, ce projet permettra de renforcer la sécurité des populations grâce à l’éclairage publique et stimulera l’augmentation des activités génératrices  de revenu grâce à la disponibilité de l’énergie électrique. 150 nouveaux emplois  dont 20% réservé à des femmes seront créés.

Daniel Ndoye, responsable pays de la banque africaine de développement au Burundi indique que ce don de la banque s’inscrit dans le cadre des priorités définies dans le document de stratégie pays et dans le plan national de développement du Burundi.

Ce projet est aligné sur deux des cinq priorités opérationnelles de la banque appelés  « High 5 »

Il s’agit d’ « Eclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie » et d’ « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique».

Pénurie de l’essence au chef-lieu de la province Ngozi

Les prix du transport ont explosé à Ngozi. Le carburant en général et l’essence en particulier est une denrée rare. Le peu d’essence disponible au marché noir est vendu à un prix exorbitant.

Le centre-ville de Ngozi compte  sept station- services. Depuis samedi dernier, ces station- services n’ont aucune goute d’essence.    Au marché noir tout près de la station- service chez Khalfani situé au quartier Rubuye, un litre d’essence est vendu à 10.000 francs burundais alors que le prix fixé par le gouvernement est de 2436 francs en province de Ngozi. 

L'impact de cette pénurie commence à se faire sentir. Le prix du ticket pour le   transport Bujumbura- Ngozi en mini- bus est passé de 7000 à 10.000 francs tandis que dans les voitures probox est passé de 10.000 à 15.000 francs.   Par contre, les agences de voyages ont maintenu le prix du ticket à 75000 francs. Le prix du transport à moto a  aussi doublé. Au chef-lieu de la province Ngozi, tous les parkings de motos sont presque vides. Ceux qui ont des voitures préfèrent les laisser chez eux.

Les habitants de la province Ngozi demandent aux autorités habilitées de trouver une solution à cette pénurie qui risque d’occasionner d’énormes pertes

La politique de l’autruche de Gitega face au manque du carburant.

Face au manque chronique de carburant au Burundi, le porte-parole du ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines enchaîne des déclarations contradictoires. Ce mardi, il a affirmé que la pénurie de carburant est un problème inévitable tandis qu’il a nié l’existence de carence de produits pétroliers au Burundi il y a de cela 20 jours seulement.

Le ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines a reconnu ce mardi   le manque de carburant au Burundi.  Le porte-parole de ce ministère, Leonidas SINDAYIGAYA, n’a toutefois pas montré comment ce problème va être résolu. « Sans vergogne, je dirai qu’il y a effectivement une perturbation dans l’approvisionnement du carburant à Bujumbura comme à l’intérieur du pays. Vous êtes majeur. Qu’il s’agisse d’un individu ou d’un Etat, les problèmes ne peuvent pas manquer. Le plus important, c’est cette détermination et cette volonté de les régler. Sinon, les problèmes existeront toujours et l’important c’est de les résoudre. Nous sommes à l’œuvre. Même hier, nous avons rencontré et discuté avec les importateurs. Nous avons l’espoir que la situation va se normaliser », a déclaré Leonidas Sindayigaya.

Pourtant, ce même porte-parole avait déclaré en date du 19 Août 2021 que les produits pétroliers étaient suffisants sur le territoire national. « Le ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines voudrait porter à la connaissance du public ce qui suit : primo, la quantité des produits pétroliers dans les stocks, les importations en cours, les produits en commande sont suffisants au niveau national. Deuxièmement, l’apparente pénurie qui s’observe sur le territoire résulte de quelques défaillances dans le circuit d’approvisionnement de ces produits », avait déclaré Léonidas Sindayigaya.   

Ces déclarations contradictoires du ministère en charge de l’énergie poussent une certaine opinion à y voir   des non-dits.  Certains indiquent ne pas comprendre comment le ministère peut d’une part nier l’existence de la carence de ces produits pétroliers et d’autres part revenir à la raison quelques jours après sans toutefois montrer les voies de sortie

De la pénurie du carburant à la hausse généralisée des biens et services.

Les conséquences  de la pénurie de carburant en mairie de Bujumbura se répercutent déjà sur les prix des autres besoins et services. Certains prix de denrées ont monté de 50 à 400 francs burundais  tandis que  le prix  de déplacement  a connu une hausse  de 500 francs burundais.  

Les habitants de certains quartiers de la ville de Bujumbura qui se sont confiés à notre rédaction affirment qu’ils ont constaté la pénurie du carburant depuis deux semaines. Mais, ses conséquences ont été perceptibles depuis  ce mardi.

Certains prix de denrées ont monté de 50 francs à 400 francs. « Le prix de haricot dit  KINURE qui coûtait 1200 francs le kg coûte aujourd’hui 1250 francs. Un kg de riz qui coûtait il y a quelques jours 1650 francs coûte aujourd’hui 1700. Lorsqu’on demande aux commerçants, ils répondent qu’eux aussi ont acheté à un prix élevé suite au manque de carburant. Le haricot de marque Kirundo qui s’achetait à 950 francs le kg s’achète aujourd’hui à 1000 francs. L’huile de palme qui coûtait avant 4400 s’achète aujourd’hui 4800 francs. C’est vraiment difficile pour le bas peuple », nous a confié une source.

Notre source ajoute que le prix de déplacement au centre-ville a monté de 500 francs pour se déplacer à moto ou sur les tricycles  dits TUKUTUKU. « Pour se déplacer à l’intérieur du pays,  il a été ajouté 1000 francs  sur le prix initial. Se déplacer avec les tricycles dits TUKUTUKU, là  où on payait 2000 francs on paye maintenant 2500 francs. C’est la même chose sur les taxis motos. Partout,  on a augmenté de 500 francs  sur le prix initial excepté le transport en commun par bus au centre-ville  qui reste règlementé par le gouvernement », a- t- elle précisé.

A ce propos, nous n’avons pas encore joint le ministre du Commerce, du Transport, de l'Industrie et du Tourisme, Mme Capitoline Niyonizigiye pour faire le point sur cette situation.

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