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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le courant électrique de plus en plus perturbé à Rugombo.

Le manque de courant électrique est devenu un casse-tête en commune Rugombo de la province Cibitoke. Les habitants de cette commune indiquent que la plupart de leurs activités sont perturbées.

Les habitants de la commune Rugombo indiquent qu'ils n'ont accès à l'électricité que pendant quelques minutes seulement avant une coupure. Selon cet habitant de Rugombo, après une coupure, il faut attendre encore longtemps pour obtenir encore une fois de l'électricité. « Ici en commune Rugombo, la coupure du courant électrique est vraiment devenue un problème sans solution. Le courant n’est disponible que pour quelques minutes. La problématique est entrain de dépasser même les limites. Imaginez, quand le courant revient, il dure entre 10 minutes et une heure. Et quand une coupure survient, on doit attendre pas moins de trois ou quatre heures pour avoir encore une fois de l'électricité ».

Certains commerçants rapportent que la plupart de leurs marchandises se détériorent dans les réfrigérateurs à cause de ces coupures comme le témoigne ce commerçant. « Vous savez bien qu’actuellement beaucoup d’appareils utilisent le courant électrique. Les commerçants vendent le lait, la viande dans les boucheries. Et tout cela est conservé dans des réfrigérateurs. Pour le moment, ces marchandises sont entrain de pourrir dans les réfrigérateurs à cause de ces coupures de courant. Nous sommes très choqués et nous nous demandons chaque fois ce qui se passe avec ce courant dans la commune Rugombo. Il y a beaucoup de lamentations ici ».

 Ces habitants de Rugombo demandent aux autorités de trouver la solution  à ce problème surtout qu’il arrive que lors de son retour ce courant endommage leurs appareils. « Nous demandons au gouvernement de résoudre ce problème de façon immédiate pour que nous exercions nos activités comme les autres. Nous supplions les autorités d’écouter les cris d'alarme de sa population en trouvant les solutions à ces coupures du courant éléctrique. Sinon,  nous sommes en difficulté. En plus de cela, il y a des fois où  ce courant revient avec beaucoup d’intensité et endommage nos appareils comme les télévisions, les téléphones et les réfrigérateurs. Qu’ils réglementent au moins ces coupures », insiste ce commerçant.

Nos sources dans la commune Rugombo indiquent que cela fait presque un mois que ce problème du courant existe sans aucune réaction de la part des administratifs.

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre Gilbert MANIRAKIZA, l’administrateur de Rugombo, pour d'amples éclaircissements sur cette problématique de courant électrique dans sa commune.

SOS contre la malnutrition et la famine à Kirundo.

Deux cent mille personnes touchées par le manque de pluies ont besoin d'une assistance urgente dans la province Kirundo. Selon OCHA, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, les conséquences dans les familles sont multiples dont la famine, les abandons scolaires et les déplacements à l’intérieur du pays ou vers les pays voisins.

 Plus de dix collines de la province Kirundo n’ont pas vu même une goutte de pluie depuis la fin de l’année dernière. Ces collines appartiennent aux communes Bugabira, Busoni, Kirundo et Ntega. Dans les autres communes de la même province où il a plu, les précipitations étaient mêlées aux vents violents entraînant la pourriture des cultures et l'endommagement des maisons et des infrastructures.

Dans son rapport de ce mercredi, le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, OCHA, indique que lors de la visite de la plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes et ses partenaires humanitaires au début de cette année dans la province Kirundo pour l’évaluation du déficit pluviométrique, la situation était désastreuse. Plus de deux cents mille personnes ont été touchées et ont besoin d’une assistance urgente.    

Selon OCHA, plus de trente collines ont été les plus touchées par les conséquences de ce changement climatique. Plus de 90 pourcents de cultures légumineuses comme le haricot, le soja et plus de 70 pourcent de cultures de céréales comme le maïs et le sorgho ont été endommagées. Tout cela ne fait qu’augmenter la famine et la malnutrition.

Suite à ce changement climatique, de nombreuses familles de la province Kirundo ne mangent qu’une fois par jour bien que ce soit  la saison de récolte. Et comme la plupart des collines touchées n’ont pas de réserves alimentaires, la situation risque de dégénérer rapidement.

Aujourd’hui, plusieurs familles qui ont perdu leurs récoltes constituent la main-d’œuvre journalière dans d’autres champs pour un salaire journalier de 1000 francs. Néanmoins, selon toujours OCHA, avec ces revenus, ces familles ne peuvent se procurer qu’un kilogramme de farine de manioc ou encore moins d’un kilogramme de haricot ou de farine du maïs, une quantité de nourriture très insuffisante pour des familles ayant plus de cinq enfants.

Actuellement dans la province Kirundo, certaines familles ont décidé de retirer leurs enfants de l’école, d’autres vendent leurs articles ménagers, leurs bétails et autres. A côté de cela, il y a ceux qui se sont déplacés dans d’autres provinces pour chercher comment ils peuvent gagner la vie tandis que d’autres ont même pris le chemin de l’exil vers la Tanzanie à la recherche de l’emploi.

L’or noir se raréfie de plus en plus à Ruyigi.

Le carburant est devenu un casse- tête en province de Ruyigi et se vend très cher au marché noir. Depuis deux semaines, le carburant n’est plus disponible à Ruyigi.

Certains habitants de la province Ruyigi vivant du métier de transport des biens et des personnes sont dépassés par la situation de pénurie de carburant qui s’empirer du jour au lendemain. Selon l’un d’entre eux qui s’est entretenu avec la RPA, ils en sont arrivés à suspendre leurs activités, exception faite des agences. « Beaucoup de motos sont  stationnées  et les déplacements sont difficiles. Les agences de voyage n’ont pas encore augmenté les tarifs et les voitures probox sont déjà à l’arrêt. Leurs propriétaires ont pris cette option car incapables d’acheter le carburant à 8 mille francs le litre ».

En conséquence, les habitants de Ruyigi ont du mal à se déplacer vu que les prix des tickets sont presque passés du simple au double. « Les prix ont sensiblement grimpés et sont compris entre 11 et  12 mille francs burundais pour le tronçon Gitega-Ruyigi. La situation est identique également  pour Gitega-Cankuzo. Et en plus,  il n’  y a pratiquement pas de bus de transport en commun faute de carburant », se plaint un habitant.

Pour le moment, la population implore les autorités habilités de voir comment trouver une solution à cette pénurie répétitive qui paralyse les autres secteurs de la vie.

Pas de sucre dans les quartiers sud de Bujumbura et à Rumonge

Le sucre est une denrée rare dans les quartiers du sud de la mairie de Bujumbura. Actuellement, beaucoup des commerçants vendent le sucre au détail et non par kilogramme là où il est disponible.

Dans les quartiers comme Kanyosha, Kinanira et Musaga, c’est un grand problème pour trouver du sucre. Dans différentes boutiques, les commerçants affirment ne pas avoir été approvisionnés en sucre depuis longtemps. Selon certains consommateurs, il est vendu en très petite quantité dans les rares boutiques qui, des fois, en disposent. Cet habitant témoigne. « Le sucre n’est plus disponible. Actuellement, c’est même plus grave. Dans différentes boutiques, on ne te donne pas un kilo de sucre. On te donne juste une petite quantité qu’on vend par détail et qu’on met dans des petits emballages en papier comme  ceux du thé. Personne ne peut vous donner tout un kilogramme ».

Ceux qui ont la chance d’avoir un kilo de sucre l’achètent à 5 000 francs soit le double du prix officiel. De plus, il faut faire la queue durant des heures et des heures sans aucune garantie d’être servi. « A quelques rares endroits se vend le sucre par kilo.  Là- bas, les clients affluents. Raison pour laquelle on y passe des heures et heures à attendre d’être servi. Malheureusement, on rentre des fois sans l’avoir. A ces endroits,  un kilo s’achète à plus de 5000 francs burundais », a déclaré un habitant.

Le manque du Sucre est également signalé dans les autres quartiers de la mairie de Bujumbura.  Parfois, ceux qui cherchent le sucre sont obligés d’acheter d’autres articles comme du pain pour qu’ils soient servis en sucre. Les habitants de Bujumbura demandent aux autorités habilités de suivre de près la commercialisation de cette denrée afin que le peu qui est disponible soit équitablement distribué et à un prix officiel.

Par manque de sucre, la colère gronde à Rumonge

Actuellement, les habitants de Rumonge affirment qu’il est impossible d’avoir du sucre à moins de 5000 francs burundais le kilo. Un des habitants témoigne. « Le sucre s’achète entre 5 et 6000 franc burundais le kg ».

Selon cet habitant du chef-lieu de la province Rumonge  le sucre est non seulement de plus en plus cher mais aussi il est même difficile d’en trouver. « Le  sucre est devenu une denrée très rare. Nous commençons d’ailleurs  à  le rayer de nos habitudes. Si tu parviens à en trouver, c’est à un prix exorbitant. Aujourd’hui, chercher du sucre est comme chercher du chanvre » naus a- t- il révélé.

Pour le moment, les citoyens en veulent aux administratifs qui, au lieu de réguler la vente du sucre et d’en suivre l’approvisionnement, ne font que croiser les doigts. « Les administratifs ne disent rien. Ils sont comme dépassés par les évènements. Ils préfèrent alors  faire semblant de ne rien voir » reproche- t- il aux administratifs.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Consolateur NITUNGA, gouverneur de la province Rumonge pour de plus amples éclaircissements.

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