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Prison centrale de Ngozi : Les détenus menacés par la faim

 Prison centrale de Ngozi : Les détenus menacés par la faim

Les détenus de la prison centrale de Ngozi vont bientôt totaliser un mois sans avoir de farine à manger. Ceux qui n'ont pas de familles pour leur apporter de la nourriture sont très affamés. Une situation qui viole leur droit à l’alimentation.

Vingt-cinq jours viennent de s'écouler sans que les détenus de la prison centrale de Ngozi perçoivent la farine de maïs avec laquelle ils font la pâte qu'ils mangent avec du haricot. Par conséquent, la faim menace ces détenus, car ils ne reçoivent que 300 grammes de haricots par jour.

« La situation se présente ainsi alors que la plupart de ces détenus n'ont pas de familles qui peuvent leur apporter de quoi manger, actuellement, ils sont très affaiblis par la faim », raconte notre source dans cette prison.

Les détenus de la prison de Ngozi indiquent qu'ils n'ont pas été signifiés des raisons du manque de farine et demandent au ministère en charge des détenus de se ressaisir et de se rappeler qu'ils ont également le droit d'avoir de la nourriture comme tout autre être humain. Ces détenus demandent aussi aux bienfaiteurs de leur venir en aide en leur apportant des aides alimentaires.

Maître Gustave Niyonzima parle d’une violation grave des droits de ces détenus. Il rappelle au gouvernement que  « toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Les détenus ont droit à l’alimentation conformément à la loi de 2017 portant régime pénitentiaire au Burundi. Les priver de leurs nourritures suffisantes prévues au quotidien relève de la malveillance et c’est vraiment inhumain et illégal ».

Ce défenseur des droits humains au Burundi précise qu’« il incombe à l’administration pénitentiaire d’honorer son obligation de fournir aux détenus avec ponctualité leurs nourritures suffisantes prévues par la loi. Si ces détenus se voient priver ce droit, cela porte atteinte aux principes d’humanité et de respect de la personne humaine.  C’est l’Etat via le ministère de la justice et les services de l’administration pénitentiaire qui est responsable de faire un suivi régulier à ce que les détenus mangent à leur satiété. »

Maitre Gustave Niyonzima interpelle l’État à faire des enquêtes exhaustives par rapport à cette carence de nourriture de ces détenus afin de sauver leur vie. 

 

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