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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Propagation de la Covid_19 et non- respect des gestes barrières à Gitega.

Le relâchement dans le respect des mesures barrières contre la covid-19 se fait remarquer en province de Gitega. Pourtant la pandémie à covid-19 continue à circuler dans la population et les cas positifs ne cesse d’augmenter.

La négligence du respect des gestes barrières contre la covid-19 n’est plus un secret pour personne en province de Gitega. Les habitants de la dite province semblent avoir oublié presque tout sur la pandémie à covid-19. Dans différents endroits de cette capitale politique, le lavage des mains avec du savon laisse à désirer. A certains endroits il y a des dispositifs de lavage de mains mais ces dispositifs manquent d’eau et du savon.   Pire encore, le port de masque n’est plus une priorité.

De plus, les sources de la RPA font savoir qu’il y a même de centres de dépistage qui ne font plus ce travail pour le moment.

Entretemps, la pandémie à corona virus continue de circuler dans la population et l’augmentation de la propagation du corona virus est reconnue par le ministère de la santé publique à travers ses récents rapports. Ces derniers indiquent que plus de quarante personnes ont été testées positives dans une période allant du 4 au 5 Avril 2022 seulement.  

Nos sources au sein du ministère de la santé indiquent que le corona virus risque de se propager à grande échelle étant donné que certains employés parmi le personnel qui faisait le dépistage de cette pandémie ont déjà renoncé à ce travail parce que non payés.

Actuellement, les certificats de vaccination sont achetés par des gens pour les présenter comme s’ils ont été vaccinés alors que ce n’est pas le cas, révèlent nos sources.

Campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole.

Près de deux millions d’enfants seront vaccinés contre la rougeole dont   les chiffres augmentent du jour au jour  et la rubéole au cours d’une campagne de cinq jours. Cette campagne sera couplée à la semaine mère- enfant. Le déparasitage sera également administré.

Cette  campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole couplée à la semaine mère- enfant a débuté ce mardi et prendra fin samedi de cette semaine. Lors du lancement des activités de cette campagne, la ministre  de la santé et de lutte contre le SIDA, Sylvie NZEYIMANA,  a dit que les cas de rougeole ont augmenté dans presque tout le pays. « La   rougeole s’est  manifestée   petit à petit. Actuellement, les cas sont  nombreux dans plusieurs coins  du pays. La propagation de cette maladie prouve qu’il y a des enfants qui ne bénéficient pas   comme il faut des vaccins. La situation se présente ainsi alors que le gouvernement du Burundi ne ménage aucun effort pour  la disponibilité des vaccins dans les centres de santé », a – t- elle indiqué.

En plus de la vaccination contre la rougeole et la rubéole, la ministre Sylvie NZEYIMANA a également indiqué que les femmes enceintes et les enfants bénéficieront respectivement de la Vitamine A et des comprimés pour le déparasitage. « Concernant   la rougeole et la rubéole, on attend  un million neuf cent mille   enfants. Pour ceux qui bénéficieront de la vitamine A pour la protection de la cécité, on estime un nombre  de deux millions dix-huit mille  enfants.  Pour les comprimés d’albendazole , cinq million quatre cent mille   enfants seront déparasités. Trois cent quatorze  mille  femmes enceintes, elles aussi,   bénéficieront ce comprimé d albendazole », a –t- elle ajouté.

L’organisation de la campagne de vaccination cadre avec les directives de l’OMS qui recommande la vaccination réactive ciblée et systématique pour éviter toute situation d’épidémie et l’administration de la vitamine A afin de réduire la morbidité et la mortalité liées à la rougeole et à la rubéole.

Le Taux de vaccination contre le Covid- 19 reste faible au Burundi selon l’OMS.

L’OMS indique que le taux de vaccination contre le COVID-19 reste faible au Burundi. Dans un communiqué de presse sortie ce jeudi à l’occasion des deux ans de la découverte des premiers cas de COVID-19 au  Burundi, cette organisation salue les mesures de riposte prises et propose que l’adhésion à la vaccination devrait être généralisée au lieu d’être volontaire.

Jusqu’au 28 mars 2022, 10260 personnes avaient déjà été complètement vaccinées sur une population de plus de 12 millions d’habitants.  

Dans ce communiqué de presse sorti ce 31 mars, date à laquelle le Burundi a reconnu la présence des premiers cas de COVID-19, il y a de cela deux ans, l’OMS regrette qu’il a fallu attendre le mois d’octobre 2021 pour que le Burundi reçoive ses premières doses de vaccins contrairement à beaucoup de pays sur le continent africain où les vaccins ont été admis.

Même si cette organisation reconnait que les mesures de riposte prises par le  gouvernement ont permis à maintenir le taux de létalité à un très faible niveau soit 0,04 % et à augmenter le taux de guérison, l’OMS déplore que la vaccination a été décrétée volontaire au Burundi.

Dans le même communique, l’OMS réitère donc son engagement à soutenir le Burundi à généraliser l’adhésion à la vaccination contre la COVID-19, ce qui devrait permettre l’accès aux vaccins pour la population qui le désire et limiter l’émergence des variants. D’où, le plan national de déploiement de vaccination avec l’appui technique et financier de l’OMS que le Burundi a validé prévoit l’ouverture de 103 sites de vaccination sur toute l’étendue du territoire.

 

Pour l’Organisation Mondiale de la Sante, ce plan servira désormais de boussole pour tous les intervenants engagés dans la réponse contre le Covid-19 au Burundi. Il devrait guider toutes les interventions contribuant à l’augmentation de la couverture vaccinale et à l’atteinte de l’objectif global de contrôle de cette pandémie d’ici la mi-2022.

Des restrictions au coronavirus foulées au pied par certains tenanciers

Il s’observe une violation de la mesure prise par le ministère de l’intérieur, concernant la suspension le karaoké dans le but de lutter contre la pandémie de coronavirus. Jusqu’à présent, le karaoké est organisé dans certains bars de la municipalité de Bujumbura.

Le 15 décembre de cette année, le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique a pris des mesures visant le renforcement de la lutte contre la propagation de la Covid-19. Entre autres mesures figure l’interdiction formelle des spectacles et de musique. Et même si la menace des sanctions à tout contrevenant  a été évoquée, force est de constaté qu’une semaine après, rien n’a changé. La semaine du 20 au 26 décembre,  des spectacles communément appelés karaoké ont été organisés comme à l’accoutumée au bar Zanzi situé au quartier Asiatique et à l’hôtel Club du lac Tanganyika, tous de la municipalité de Bujumbura. Les mercredi, vendredi et samedi,  les chanteurs se donnaient à fond pour plaire à leurs fans venus nombreux pour se détendre. Certains dansaient, d’autres étaient assis sans se soucier d’observer la mesure de distanciation physique.

Les informations à notre possession indiquent  que des policiers qui viennent pour interrompre ces boîtes de nuit, reçoivent des injonctions par téléphone, et retournent sans rien faire. Même s'ils parviennent à suspendre ces soirées dansantes, cette suspension ne dure que le temps de la rosée.

Du côté des autres bars qui se sont vus refuser la permission d’organiser ces soirées dansantes, la colère gronde et leurs propriétaires dénoncent le deux poids-deux meures et exigent  d’être traités au même pied d’égalité que ceux qui sont restés fonctionnels.

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