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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Augmentation des cas de Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Augmentation des cas de Mpox à l'hôpital régional de Gitega

L'hôpital régional de Gitega fait face à une recrudescence des cas de Mpox (variole du singe) en raison d'un manque de sensibilisation efficace. Malgré la mise en place de certaines mesures pour prévenir la contamination des accompagnants, l'épidémie continue de se propager.

Des améliorations récentes ont été observées, notamment la distribution de repas aux patients, la restriction des visites extérieures, l'attribution d'ustensiles individuels ainsi que la fourniture de nouveaux draps et couvertures. Cependant, des défis demeurent. La capacité d'accueil de l'hôpital est dépassée, ce qui a nécessité l'installation de tentes supplémentaires. De plus, il existe un manque d'information sur les symptômes et la prévention, tant pour la population que pour le personnel médical.

La multiplication des cas suggère une méconnaissance générale des symptômes et des modes de transmission de la maladie. Les patients arrivent souvent à un stade avancé, ayant initialement confondu les symptômes avec d'autres infections.

Les patients atteints de Mpox exhortent le gouvernement et le ministère de la Santé publique à intensifier les efforts de sensibilisation. Ils soulignent l'importance d'informer la population sur les symptômes spécifiques, notamment au niveau des organes génitaux, ainsi que sur les mesures de prévention efficaces et la nécessité d'un diagnostic précoce. Sans une campagne d'information approfondie, les patients craignent une propagation rapide et continue de l'épidémie, d'autant que la guérison complète de la Mpox nécessite un temps considérable.

 Épidémie de Mpox : l'hôpital régional de Gitega débordé

Épidémie de Mpox : l'hôpital régional de Gitega débordé

L'hôpital régional de Gitega, dans la capitale politique du Burundi, fait face à une augmentation alarmante des cas de Mpox (variole du singe). La situation met en lumière les défis considérables auxquels sont confrontés les établissements de santé dans la gestion de cette épidémie.

L'unité dédiée aux patients atteints de Mpox est actuellement saturée. Pour faire face à l'afflux de nouveaux cas, deux tentes supplémentaires ont été érigées dans l'enceinte de l'hôpital. Malgré cela, les conditions d'accueil restent précaires : les patients sont  regroupés sans distinction de sexe ou d'âge et certains patients partagent  un lit à deux.

Les patients présentent des lésions cutanées caractéristiques, touchant particulièrement les zones génitales. Le personnel soignant s'inquiète du risque élevé de transmission, exacerbé par la promiscuité et le manque de mesures préventives.

Des sources au sein de l'hôpital rapportent que le personnel soignant ne dispose pas également d'équipements de protection adéquats, malgré des contacts réguliers avec les patients infectés.

La population de Gitega dénonce  cette insuffisance des mesures préventives et le manque de campagnes d'information sur les moyens de se protéger contre le Mpox, une  situation qui fait craindre une propagation rapide de l'épidémie dans la province.

Face à cette situation critique, les habitants de Gitega et le personnel de santé appellent à une réponse urgente et coordonnée des autorités sanitaires.

Inquiétudes sur la gestion du Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Inquiétudes sur la gestion du Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Des préoccupations croissantes émergent concernant la prise en charge des patients atteints de Mpox (variole du singe) à l'hôpital régional de Gitega. Les patients et leurs accompagnants signalent des lacunes dans les mesures de prévention et de contrôle des infections, suscitant des craintes quant à une possible propagation de la maladie.

Les témoignages recueillis mettent en lumière plusieurs problèmes graves. Tout d'abord,  ils révèlent que les patients partagent des équipements tels que lits, draps, ustensiles et articles d'hygiène, ce qui augmente le risque de transmission du virus. De plus, les visites ne sont pas contrôlées, permettant aux visiteurs d'accéder aux chambres des malades sans équipement de protection adéquat. Cette situation est d'autant plus préoccupante que le personnel soignant semble adopter des pratiques inadéquates, administrant des soins sans porter de gants ni de masques.

Ces conditions favorisent la transmission du virus entre patients et accompagnants, ainsi qu'aux visiteurs. Un accompagnant a exprimé ses craintes en déclarant : « Nous craignons d'attraper cette maladie d'un moment à l'autre. »

Les patients et leurs accompagnants lancent un appel urgent au ministère de la Santé. Ils demandent aux autorités compétentes de prendre la mesure de la gravité de l'épidémie et d'instaurer des protocoles de protection appropriés. Un patient a souligné : « Nous craignons que cette maladie puisse se propager jusque dans nos ménages. »

 

Gitega : Épidémie de Mpox dans un centre de détention surpeuplé

Gitega : Épidémie de Mpox dans un centre de détention surpeuplé

Une épidémie de Mpox frappe le commissariat de police de Gitega, mettant  également en lumière les conditions sanitaires alarmantes et la surpopulation critique dans ce centre de détention. Des cas ont été confirmés parmi les détenus, suscitant de vives inquiétudes quant à la propagation rapide de la maladie dans cet environnement confiné.

Le cachot du commissariat, conçu pour accueillir 30 personnes, héberge actuellement plus de 100 détenus. Cette surpopulation extrême contraint les prisonniers à dormir par rotation, certains restant debout pendant que d'autres se reposent dans un espace exigu. L'insalubrité des lieux est aggravée par le manque d'hygiène et la présence de parasites.

Dans ce contexte, une épidémie de Mpox s'est déclarée. La majorité des détenus présentent des éruptions cutanées, symptôme caractéristique de la maladie. Des cas positifs ont été confirmés et sont actuellement traités dans des établissements de santé locaux.

Malgré l'urgence de la situation, le dépistage systématique n'a pas été mis en place, laissant de nombreux cas potentiels non diagnostiqués. Cette négligence pourrait entraîner une propagation rapide au sein de la prison, un accès tardif aux soins pour les détenus infectés et un risque de dissémination dans la communauté lors de la libération de détenus contaminés

Les familles des détenus tirent la sonnette d'alarme, exhortant les autorités à prendre des mesures immédiates pour améliorer les conditions de détention, effectuer un dépistage complet, fournir des soins médicaux adéquats et pour prévenir la propagation de la maladie au-delà des murs de la prison.

 

 

 

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