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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mauvaise gestion d’une ambulance à l’hôpital de Gihofi

Le personnel de l’hôpital de Gihofi  situé dans les enceintes de la SOSUMO, en commune Bukemba de la province Rutana,  dénonce le mauvais usage de l’unique ambulance que dispose cet hôpital. Il indique que ce véhicule est souvent utilisé dans les activités d’intérêt personnel ce qui  fait qu’il tombe souvent en panne. Cette situation paralyse le bon fonctionnement de l’hôpital surtout lorsqu’il s’agit de transférer les malades vers d’autres hôpitaux. 

 L’hôpital de Gihofi a été doté d’une ambulance en 2016. Les employés de cet hôpital indiquent que ce véhicule leur a été accordé au moment opportun car, ils éprouvaient beaucoup de peines lorsqu’il s’agissait de transférer les malades vers d’autres hôpitaux. 

Ils déplorent ainsi le fait que ce véhicule est souvent utilisé dans les activités d’intérêt personnel. « L’ambulance en question ne stationne plus ici à l’hôpital. Elle est toujours en circulation. On la voit en train de déplacer les enfants des responsables de services. Elle est aussi utilisée pour se rendre au marché, au bistrot et ailleurs. Cela fait qu’elle tombe souvent en panne », raconte l’un des employés de cet hôpital.

Pourtant, selon toujours nos sources, la Société Sucrière du Moso, SOSUMO en sigle, possède plusieurs véhicules. « Nous ne comprenons pas pourquoi on n’accorde pas au chef de service un autre véhicule afin que cette ambulance soit utilisée uniquement dans les activités de l’hôpital. Ils ne réalisent pas combien elle est utile pour le bon fonctionnement de l’hôpital », s’indignent ces employés, en précisant cette situation perturbe le bon fonctionnement de cet l’hôpital.

A cet effet, le personnel de l’hôpital de Gihofi demande à l’Administrateur Directeur Général de la SOSUMO, le Général de Brigade Aloys Ndayikengurukiye, d’octroyer à cet hôpital un autre véhicule afin que l’ambulance soit exclusivement réservée au service de cette structure sanitaire.

Une dette colossale du gouvernement paralyse les activités à l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore

Une grosse dette qui s’élèverait à des milliards de francs burundais, c’est ce que le gouvernement doit à l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore. Cette dette perturbe la réalisation de plusieurs activités à cet hôpital.

 Un montant de plus de trois milliards  deux cent millions de francs burundais  est la dette que le gouvernement doit à la Clinique Prince Louis Rwagasore. Notre  source à cette clinique  indique que ce montant s’est accumulé parce que le gouvernement tarde  à payer les factures  pour la gratuité  des soins pour les enfants  de moins de cinq ans, les femmes qui accouchent et les indigents.

« Le gouvernement a une part de responsabilité dans la crise financière de  cet hôpital. Ce dernier paie les salaires du personnel sauf un petit nombre ne dépassant même pas dix employés. Vous comprenez que le directeur doit d’abord trouver les salaires du personnel et va manquer de l’argent pour la réalisation de certaines activités », explique notre source.

Les mêmes informations précisent également que suite à cette somme colossale que le gouvernement doit à cette clinique, plusieurs activités, dont l’achat des médicaments, ne sont pas facilement réalisables. « Les hôpitaux qui enregistrent un tel manque à gagner ne peuvent pas réaliser  les projets prévus. Les  médicaments manquent, le remplacement  des objets endommagés est quasiment impossible.  L’hôpital doit contracter beaucoup de crédits.  Par exemple, La clinique doit une somme de quatre-vingt-treize millions à la CAMEBU. Tous ces problèmes arrivent parce que le gouvernement n’a pas payé ses dettes ».

Le personnel de la Clinique Prince Louis Rwagasore demande au gouvernement de payer la totalité de la dette qu’il doit à cette clinique pour que la qualité des soins soit améliorée.

Alerte sur la malnutrition aiguë sévère au Burundi

L’UNICEF tire le signal d’alarme sur la prédominance de la malnutrition aiguë sévère au Burundi surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Selon l’article du site ReliefWeb de ce mardi 18 octobre 2022, la province de Karuzi est la plus affectée avec un taux dépassant le seuil national d’alerte et avoisinant celui de l’Organisation Mondiale de la Santé.

 La province de Karuzi est particulièrement touchée par le retard de croissance, avec une prévalence de 61,9% bien supérieure à la moyenne nationale de 55,8% et le seuil d'alerte de 30%. Selon l'enquête nutritionnelle de 2022 menée par le Ministère de la Santé Publique et l'Office National des Statistiques, avec l'appui de l'UNICEF, du Programme Alimentaire Mondiale et de Groupe des Volontaires Civiles, la prévalence de la malnutrition aiguë globale dans la province de Karuzi est de 4,7%, avec 1,3% de malnutrition aiguë sévère.

Au cours d’une visite effectuée vers la fin du mois de septembre cette année dans ladite province par une délégation aux commandes de Mélanie Higgins, Ambassadrice des Etats-Unis au Burundi, la représentante adjointe de l'UNICEF au Burundi, Nathalie Meyer, a déclaré que ces statistiques sont inquiétantes, étant donné que cette situation affecte le développement de la petite enfance.

Reprise par le site Reliefweb à travers son article publié ce mardi 18 octobre, Nathalie Meyer attire l'attention sur le fait que chaque année au Burundi, environ 60 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère doivent être soignés. La prévalence de la malnutrition aiguë globale, a-t-elle déploré, est proche du seuil d'alerte de 5% fixé par l'Organisation Mondiale de la Santé. Nathalie Meyer a également averti que la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans a augmenté au cours des derniers mois de 2022.

Depuis le début de cette année, le district sanitaire de Buhiga a accueilli 1 315 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère, sur un total de 34 341 enfants admis et traités dans tout le pays, selon le Ministère de la Santé Publique.

La mauvaise gestion financière fait fuir les médecins à l’hôpital de Kirundo

Grognes au sein des patients de l'hôpital de Kirundo qui déplorent un manque criant de médecins généralistes à cette structure sanitaire. Cette population accuse les responsables de cet hôpital de mauvaise organisation et gestion des fonds.

 Au total, 7 médecins généralistes qui prestaient à l’hôpital de Kirundo ont quitté cet établissement sanitaire en moins d’un mois.  Selon les informations émanant du personnel dudit hôpital, les raisons avancées sont principalement la mauvaise organisation et gestion ainsi que l’absence des primes d’encouragement. « Ça fait des jours que les médecins viennent et repartent et les patients manquent souvent de soins. L’hôpital encaisse beaucoup d’argent étant donné que les médecins reçoivent des patients en provenance des districts de Kirundo, Busoni et Vumbi. Malgré cela, beaucoup de médecins se plaignent qu’ils ne reçoivent pas de primes et décident finalement de quitter l’hôpital », ajoutent nos sources. 

Le personnel de l’hôpital de Kirundo accuse le Docteur Serges Ndihokubwayo, directeur de cette structure sanitaire, d’être à l’origine de cette mauvaise organisation. Ils indiquent qu’actuellement deux médecins généralistes donnent à peine des soins aux malades. Une situation qui, selon eux, entraine une sursaturation des malades et même des décès.

« Les patients ont du mal à se faire soigner car ils sont tous consultés par deux médecins seulement. Il s’agit du Docteur Serges qui est le directeur de l’hôpital et un certain Ndori Guy, natif de la province Kirundo. Leur tâche n’est pas facile vu le nombre pléthorique des malades. Certains retournent à leurs domiciles sans se faire soigner du fait qu’ils n’ont pas assez de moyens pour aller dans des hôpitaux privés. Certains y ont même laissé la vie, surtout les enfants », s’indignent nos sources.

Pour le moment, bon nombre des patients sont obligés de se rendre dans la province de Ngozi ou ailleurs pour se faire soigner. Ainsi, le personnel de l’hôpital de Kirundo et les patients demandent la révocation du Docteur Serges Ndihokubwayo à la direction de cet hôpital.

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