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Mpox : L’EAC décide de déployer les experts pour aider le Burundi et la RDC

Mpox : L’EAC décide de déployer les experts pour aider le Burundi et la RDC

Pour lutter efficacement contre la variole simienne, la Communauté est-Africaine déploiera bientôt des équipes d'experts au Burundi et en République Démocratique du Congo. Les agents de santé et certains représentants des communautés obtiendront des formations et des équipements y relatifs selon l'EAC.

Il s’agit de trois déploiements d’experts en matière d’urgence de l’EAC et une équipe allemande de préparation aux épidémies au cours des six premiers mois pour soutenir le Burundi et la République Démocratique du Congo à lutter contre la variole simienne. Selon la Communauté est-africaine, c’est un déploiement qui s’appuie sur une mission initiale en juin dernier, axée sur les mesures de prévention et de contrôle des infections pour répondre aux épidémies d’Ebola et de Mpox, qui a mis en évidence les besoins critiques en matière de formations et les déficits d’approvisionnement en produits de prévention et de contrôle d’infection pour les établissements de santé au niveau régional.

Au cours des prochains déploiements, les experts dispenseront une formation essentielle sur les mesures de prévention et de contrôle des infections, ainsi que sur les stratégies de communication des risques et le diagnostic en laboratoire, afin de renforcer les capacités de réponse des agents de santé et des communautés locales aux épidémies de Mpox.

Selon l’East African Community, ces efforts permettront également de remédier aux pénuries de fournitures médicales essentielles et d’équipements de protection individuelle, garantissant ainsi la bonne préparation des communautés et des prestataires de soins de santé pour gérer l’épidémie.

L'épidémie actuelle de Mpox, initialement signalée dans l'est de la RDC, s'est depuis propagée au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, rappelle l’EAC.

Augmentation des cas de Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Augmentation des cas de Mpox à l'hôpital régional de Gitega

L'hôpital régional de Gitega fait face à une recrudescence des cas de Mpox (variole du singe) en raison d'un manque de sensibilisation efficace. Malgré la mise en place de certaines mesures pour prévenir la contamination des accompagnants, l'épidémie continue de se propager.

Des améliorations récentes ont été observées, notamment la distribution de repas aux patients, la restriction des visites extérieures, l'attribution d'ustensiles individuels ainsi que la fourniture de nouveaux draps et couvertures. Cependant, des défis demeurent. La capacité d'accueil de l'hôpital est dépassée, ce qui a nécessité l'installation de tentes supplémentaires. De plus, il existe un manque d'information sur les symptômes et la prévention, tant pour la population que pour le personnel médical.

La multiplication des cas suggère une méconnaissance générale des symptômes et des modes de transmission de la maladie. Les patients arrivent souvent à un stade avancé, ayant initialement confondu les symptômes avec d'autres infections.

Les patients atteints de Mpox exhortent le gouvernement et le ministère de la Santé publique à intensifier les efforts de sensibilisation. Ils soulignent l'importance d'informer la population sur les symptômes spécifiques, notamment au niveau des organes génitaux, ainsi que sur les mesures de prévention efficaces et la nécessité d'un diagnostic précoce. Sans une campagne d'information approfondie, les patients craignent une propagation rapide et continue de l'épidémie, d'autant que la guérison complète de la Mpox nécessite un temps considérable.

 Pénurie d'eau potable à l'hôpital Gloria de Ngozi : une situation alarmante

Pénurie d'eau potable à l'hôpital Gloria de Ngozi : une situation alarmante

L'hôpital Gloria de Ngozi fait face à une grave pénurie d'eau potable, suscitant de vives inquiétudes parmi les patients et leurs accompagnants. Cette situation, qui s'inscrit dans un contexte plus large de manque d'eau dans toute la ville de Ngozi, pose de sérieux problèmes d'hygiène et de santé publique.

Le manque d'eau potable a des conséquences directes sur les conditions sanitaires de l'établissement. Les toilettes sont dans un état déplorable, visiblement pleines et non entretenues. Les accompagnants sont contraints de quitter l'enceinte de l'hôpital pour leurs besoins naturels, parfois parcourant de longues distances. L'hygiène de base, cruciale en milieu hospitalier, ne peut être assurée correctement.

Cette situation préoccupante engendre des craintes légitimes. Les patients et leurs proches redoutent la propagation de maladies liées au manque d'hygiène, notamment le choléra. Les visiteurs se voient obligés d'apporter leur propre eau pour éviter la transmission de microbes.

 Une crise qui dépasse le cadre hospitalier

La pénurie d'eau affecte l'ensemble de la ville de Ngozi. Les habitants sont contraints de s'approvisionner dans des marais, faute d'alternatives. Un manque d'information sur l'origine et la durée de cette pénurie est déploré.

La population de Ngozi exprime son mécontentement envers les autorités provinciales et la REGIDESO (Régie de Distribution d'Eau et d'Électricité) pour leur incapacité à résoudre rapidement ce problème.

Inquiétudes sur la gestion du Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Inquiétudes sur la gestion du Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Des préoccupations croissantes émergent concernant la prise en charge des patients atteints de Mpox (variole du singe) à l'hôpital régional de Gitega. Les patients et leurs accompagnants signalent des lacunes dans les mesures de prévention et de contrôle des infections, suscitant des craintes quant à une possible propagation de la maladie.

Les témoignages recueillis mettent en lumière plusieurs problèmes graves. Tout d'abord,  ils révèlent que les patients partagent des équipements tels que lits, draps, ustensiles et articles d'hygiène, ce qui augmente le risque de transmission du virus. De plus, les visites ne sont pas contrôlées, permettant aux visiteurs d'accéder aux chambres des malades sans équipement de protection adéquat. Cette situation est d'autant plus préoccupante que le personnel soignant semble adopter des pratiques inadéquates, administrant des soins sans porter de gants ni de masques.

Ces conditions favorisent la transmission du virus entre patients et accompagnants, ainsi qu'aux visiteurs. Un accompagnant a exprimé ses craintes en déclarant : « Nous craignons d'attraper cette maladie d'un moment à l'autre. »

Les patients et leurs accompagnants lancent un appel urgent au ministère de la Santé. Ils demandent aux autorités compétentes de prendre la mesure de la gravité de l'épidémie et d'instaurer des protocoles de protection appropriés. Un patient a souligné : « Nous craignons que cette maladie puisse se propager jusque dans nos ménages. »

 

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