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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La Tanzanie confirme un cas de Marburg : Le gouvernement en alerte

La Tanzanie confirme un cas de Marburg : Le gouvernement en alerte

La République Unie de Tanzanie a officiellement déclaré la présence du virus de Marburg sur son territoire ce lundi 20 janvier 2025. Cette annonce fait suite à des tests de laboratoire confirmant un cas positif.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Présidente tanzanienne Samia Suluhu a personnellement annoncé la nouvelle. Elle a précisé : « Des tests de laboratoire effectués au laboratoire mobile Kabaile à Kagera et confirmés plus tard à Dar-es-Salaam ont identifié un patient comme étant infecté par le virus de Marburg. Les autres cas suspects ont été testés négatifs. »

La Présidente a rappelé que ce n'était pas la première apparition du virus en Tanzanie, faisant référence à une précédente épidémie en mars 2023.

Cette déclaration intervient après que l'OMS a signalé, le 14 janvier 2025, une maladie aux symptômes similaires à ceux du Marburg, ayant causé huit décès. Les autorités sanitaires tanzaniennes avaient initialement contesté cette information, affirmant que les tests préliminaires étaient négatifs.

L'OMS avait recommandé aux pays limitrophes, dont le Burundi, de mettre en place des mesures de protection pour prévenir la propagation du virus. Cependant, des habitants de la province de Muyinga au Burundi, frontalière avec la Tanzanie, ont rapporté que la sensibilisation aux mesures barrières était presque inexistante dans leur région.

 

 

Burundi : Le Mpox envahit 93% des districts sanitaires

Burundi : Le Mpox envahit 93% des districts sanitaires

La variole du singe (Mpox) poursuit sa progression alarmante au Burundi, touchant désormais 93% des districts sanitaires du pays. Selon le dernier rapport de l'UNICEF publié le 12 janvier 2025, la situation s'est considérablement aggravée par rapport à l'année précédente, avec une propagation rapide et étendue de la maladie.

Au 5 janvier 2025, précise l’UNICEF dans son rapport, 46 des 49 districts sanitaires du Burundi ont signalé des cas de Mpox, contre seulement 33 l'année précédente. Sur 3 355 personnes dépistées, 1 767 ont été testées positives, révélant l'ampleur de l'épidémie. Les enfants sont particulièrement vulnérables, représentant 37% des cas positifs chez les moins de 15 ans, ce qui en fait la tranche d'âge la plus touchée.

La province de Bujumbura reste l'épicentre de l'épidémie, ses districts sanitaires étant les plus durement touchés.

Dans le même rapport, l'UNICEF souligne qu’il s'est engagé à poursuivre son soutien au gouvernement burundais, notamment en fournissant les kits nécessaires pour lutter contre l’épidémie.

Tanzanie : Une épidémie fait 8 victimes, l'OMS craint le Marburg et une propagation régionale

Tanzanie : Une épidémie fait 8 victimes, l'OMS craint le Marburg et une propagation régionale

Une épidémie présumée du virus de Marburg a tué huit personnes dans la région de Kagera en Tanzanie. L'Organisation mondiale de la Santé prévient sur le risque de propagation dans les pays de la région, dont le Burundi.

Les 8 cas de décès liés à une épidémie présumée de virus de Marburg ont été signalés en Tanzanie le 11 janvier dernier, précisément à Biharamulo et Muleba, deux districts de la région de Kagera.

Le risque de propagation régionale de cette maladie est considéré comme élevé, selon l’OMS, en raison de la situation stratégique de la région de Kagera en tant que plaque tournante du transit, avec d'importants mouvements transfrontaliers de population vers le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi et la République démocratique du Congo.

Certains des cas suspects se trouveraient dans des districts proches des frontières internationales, ce qui met en évidence le potentiel de propagation dans les pays voisins. Selon l’OMS, les personnes décédées présentaient des symptômes de la maladie à virus de Marburg, notamment les maux de tête, une forte fièvre, les maux de dos, la diarrhée, les vomissements avec du sang et le saignement des orifices.

L’Organisation mondiale de la Santé signale que des échantillons de deux patients ont été prélevés et analysés par le laboratoire national de santé publique en Tanzanie et que les résultats étaient en attente de confirmation officielle. L’OMS conseille d’éviter le contact direct ou étroit avec des patients infectés, en particulier avec leurs liquides organiques. L’OMS ajoute que les personnes suspectées ou confirmées de Maladie à Virus de Marburg doivent immédiatement se faire soigner dans des établissements de santé et être isolées dans un centre de traitement désigné pour bénéficier de soins précoces et éviter la transmission à domicile.

 

 

Camp de Nyarugusu : Le paludisme menace la vie des réfugiés burundais

Camp de Nyarugusu : Le paludisme menace la vie des réfugiés burundais

Le camp de réfugiés de Nyarugusu (Tanzanie)  fait face à une recrudescence alarmante des cas de paludisme, mettant en péril la santé et la vie de milliers de réfugiés burundais. Cette situation critique soulève des inquiétudes quant à la capacité des services de santé à répondre efficacement à cette crise sanitaire.

Les réfugiés burundais rapportent une augmentation significative des cas de paludisme dans l'ensemble du camp. « Nous estimons que c'est une épidémie. Certains ménages ont 4 ou 5 malades de malaria, d'autres ont tous les membres souffrant de cette maladie », témoigne un résident du camp.

La situation est aggravée par un manque criant de ressources médicales. Les patients ne présentant pas de symptômes graves se voient souvent refuser un traitement adéquat. « Dans des structures sanitaires, seules les personnes gravement malades sont traitées, les autres ne sont pas correctement soignés », déplore un réfugié.

Face à cette crise, les réfugiés lancent un appel urgent aux autorités sanitaires du camp. Ils réclament des traitements efficaces à tous les patients atteints de paludisme, la réouverture des établissements de santé fermés ainsi que le déploiement de médecins expérimentés pour traiter les cas de paludisme.

Les responsables de l'Organisation non gouvernementale Medical Team International, chargée du secteur de la santé dans le camp de Nyarugusu, n'ont pas pu être joints pour s'exprimer sur cette crise sanitaire.

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