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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Spéculation des commerçants à la base de la pénurie d’engrais à Gihanga.

L’engrais FOMI manque en commune Gihanga de la province Bubanza. Une fois disponible, cet engrais se vend à un prix cher. Les agriculteurs et surtout les riziculteurs de cette commune indiquent que  la cette carence d’engrais  est due à la spéculation de certains commerçants.

En principe, un sac d’engrais coûte entre 26 et 27 mille francs. Cet engrais que les riziculteurs utilisent à Gihanga est le produit de l’entreprise FOMI. Selon les informations que nous détenons des agriculteurs, les agriculteurs payent une avance de 5000 francs par sac pour pouvoir être servi le moment venu au début de la saison culturale A.

Chaque agriculteur est autorisé à acheter 25 sacs au maximum et paie une avance de 5 mille francs pour chaque sac et reçoit en retour un reçu qu’il présentera pour compléter la paye  quelques jours avant l’arrivée de l’engrais. Cette opération est autorisée uniquement pour les agriculteurs.

Selon notre source, lorsque le moment de distribution de l’engrais approche, ceux qui avaient payé l’avance payent le reste pour pouvoir récupérer les jetons. Un jeton par sac d’engrais. Ce qui cause donc la carence de l’engrais c’est qu’il y a des agriculteurs qui manquent de moyens pour compléter le paiement. Dans ce cas, des commerçants qui ont des moyens font des lobbyings et remplacent ces derniers et payent la totalité pour récupérer ces jetons. Mais au lieu de mettre cet engrais sur le marché, ces commerçants le cachent pour le vendre ultérieurement aux prix exorbitants.

Puisque cet engrais n’est donc pas servi au sein de la population, cela provoque la carence au sein des agriculteurs. Ces commerçants profitent alors de cette carence, qu’ils ont eux-mêmes causée, pour vendre le sac à 75 mille francs alors que le prix officiel est de 26 mille francs.

Cela étant, cette situation énerve les agriculteurs car, selon eux, l'engrais est donné à ceux qui ne pratiquent pas l'agriculture alors que par exemple le riz est en train de pourrir dans les champs. 

Pour le moment, poursuit notre source, on a pris la décision de distribuer l’engrais en présence de l’administrateur. Cependant, notre source indique que cela ne résout rien car ces commerçants adopteront eux aussi un système d’envoyer d’autres personnes pour les représenter.

Ils demandent aux autorités en charge de l’agriculture en commune Gihanga de trouver une solution adéquate à ce problème.

Les agriculteurs de Rugombo s’inquiètent du retard des pluies pour la saison A

Inquiétudes  chez les cultivateurs de la commune Rugombo en province Cibitoke. Jusqu’à présent, ils n’ont pas encore de pluies pour démarrer avec les cultures de la saison culturale A.

Les agriculteurs de la commune Rugombo sont très inquiets  car  jusqu’à présent leur province Cibitoke manque de pluies. Avec le mois d’octobre les années précédentes,  ils  auraient déjà semé le haricot, le maïs de même que d’autres cultures de première nécessité. Ce qui n’est pas le cas pour cette saison  culturale. Notre source est un  agriculteur de la province Cibitoke qui témoigne ainsi: « Le problème c’est la pluie. Comment pouvons-nous arrêter de s’inquiéter alors qu’il n’y a pas de  pluie. Nous  étions préparés  à semer le haricot et le maïs avec ce mois d’Octobre. Mais, ce n’est plus possible. Personne n’a encore semé quoi que ce soit.  Le sol est sec  car il ne pleut pas ».

Actuellement, ces cultivateurs craignent  la famine car  même la source d’eau qui irriguait  les champs de riz qui les aidaient durant cette saison a été bloquée. « Les cultivateurs  sont préoccupés. Leurs greniers sont vides. Et en plus, la source d’eau qu’ils utilisaient pour irriguer les champs de riz a été bloquée. C’est vraiment inquiétant. Les riziculteurs avaient suspendu le travail dans leur champ pendant un mois. Donc, tout cela montre que  nous risquons encore une période de  famine », s’inquiète notre source.

Nos sources dans la province Cibitoke font savoir que certains cultivateurs  avaient déjà semé et qu’ils sont dans la désolation car  leurs semences n’ont pas poussé par manque de pluies.   

 

Paradoxalement, l’Institut  Géographique du Burundi, IGEBU,   demande   aux agriculteurs de débuter le semis de la saison culturale  A puisque les pluviométries sont  déjà suffisantes pour le moment.  Dans une conférence de presse animée ce dimanche,  Augustin Ngenzirabona , directeur de l’ IGEBU reconnait toutefois  que cette saison commence un peu tardivement suite aux changements  climatiques.

Depuis deux mois, les criquets ravagent des champs à Ntega

Des champs de cultures ont  été ravagés par des criquets en commune Ntega de la province Kirundo depuis  près deux mois. Les agriculteurs de cette commune indiquent ces criquets rongent les feuilles des cultures et laissent les champs presque vides. Ils craignent la famine si rien n’est fait dans l’immédiat.

Les agriculteurs de la commune Ntega en province Kirundo indiquent que leurs champs de cultures sont menacés par des criquets depuis le début du mois de septembre. Ils font savoir que ces criquets se manifestent dans plusieurs collines de la zone Murungurira et qu’ils ont été incapables de lutter contre ces insectes. L’un des agriculteurs de cette commune de Ntega témoigne. « Ces criquets on les surnomme ‘’Intahaga’’.  Ca faisait très longtemps qu’on ne les voyait pas. Ils ressemblent à des criquets pèlerins. Ces criquets menacent les collines de Mugendo, Rutagara, Kinyovu, Sasa, Carubambo, Makombe , Mariza, Kanyagu et Kimenya. Ils y sont très nombreux. Ces insectes rongent les feuilles des cultures de haricot, de maïs, du manioc et laissent les champs presque vides. Ces criquets se multiplient de plus en plus et ils dégagent une odeur désagréable. Ils ne sont pas  comestibles .Nous ne voyons pas comment on peut les exterminer ». 

L’autre chose qui inquiète ces agriculteurs est que ces criquets se multiplient trop vite et craignent qu’ils ne se propagent dans d’autres communes. Ces agriculteurs demandent à toute personne habilité de les aider à exterminer ces criquets car, si rien n’est fait dans l’immédiat, ils vont mourir de faim. « Nous demandons à toutes les personnes qui ont des connaissances en la matière de nous aider pour éradiquer ces criquets car nous craignons qu’ils nous causent de la famine. Ils ravagent tout sur leur passage », se lamente un des agriculteurs.

Les informations en provenance de la commune Ntega font savoir que certains administratifs ainsi que les techniciens agricoles dans cette commune conseillent aux agriculteurs de rassembler ces criquets et de les brûler afin de s’en débarrasser.

Les agriculteurs n’apprécient pas la fixation des prix par Gitega.

Les agriculteurs de différents coins du pays s’insurgent contre la fixation des prix de certaines denrées alimentaire par le gouvernement sans être consultés. Ils demandent plutôt au gouvernement de revoir à la baisse le prix de l’engrais chimique car ce dernier fait partie des intrants qui coûtent chers.

Certains cultivateurs de haricots et de pomme de terre affirment que le gouvernement n’a pas pensé à eux qui  dépensent énormément pour avoir de l’engrais chimique selon ce témoignage. « Nous enregistrons un  manque à gagner car le gouvernement à fixer les prix des vivres sans toutefois fixer en parallèle  les prix des engrais chimiques. Si nous comparons le prix d’engrais chimique et les ouvriers que nous engageons pour cultiver dans les champs que nous louons, cela nous  fait  une perte énorme. Dans les villages, nous vendons un kilogramme  de grains de maïs à 1000 francs burundais. Mais, le gouvernement l’a fixé à 600 francs burundais  par kilogramme. C’est injuste ».  

Les cultivateurs du riz, quant à eux, disent qu’ils conservaient leur récolte pour la vendre durant  la période de carence. Ils ajoutent qu’ils ont été surpris par la décision gouvernementale de fixer les nouveaux prix du riz. Ils disent qu’ils travaillent en perdant. « En tant que cultivateurs de riz, nous obtenons par location un petit champ et nous achetons l’engrais chimique et les semences. Quand nous récoltons le riz, nous préférons le conserver pour le vendre dans une  période de pénurie. Vous comprenez qu’actuellement  n’est pas le cas car, avec la nouvelle fixation de prix de riz  on se retrouve dans une situation de perte. Ils ont fixé le prix du riz alors que nous avons cultivé le riz dans les champs après y avoir mis l’engrais chimique qui coûte cher. Nous enregistrons un manque à gagner », indique un cultivateur.

Ces agriculteurs disent que le gouvernement devrait les consulter avant de fixer les prix des vivres. « Si nous regardons la façon dont le gouvernement s’est mêlé dans l’agriculture en fixant des prix sans nous consulter et au regard de  l’argent que nous dépensons en payant nos ouvriers, nous constatons que nous travaillons en perdant », se plaint- t- il.

Ces agriculteurs réclament une réunion avec les instances concernées du ministère de l’agriculture et de l’élevage pour trouver une solution ensemble.

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