Les riziculteurs de la commune Rugombo en province Cibitoke sont frustrés par le fait qu’ils ont déjà payé la totalité de la somme exigée pour l’obtention des engrais chimiques et ont été notifiés qu’il n’y en a pas. Ces cultivateurs projettent déjà d’énormes pertes.
Les riziculteurs ont payé la totalité des frais d’achat des fertilisants depuis plus de deux mois. Après paiement, au lieu d’avoir l’engrais chimique dont ils ont besoin, ils sont rentrés avec des jetons. Jusqu’aujourd’hui, ils n’ont pas encore eu ces engrais chimiques. « Nous nous sommes acquittés de l’argent pour l’achat des engrais chimiques, mais, nous avons été signifiés que les stocks sont épuisés. Nous ne comprenons pas alors comment l’on envoie une quantité insuffisante d’engrais, alors que nous avons payé tout le nécessaire. » Déplore un des riziculteurs de cette province du nord-ouest du Burundi.
Si le riz manque de fumier, il ne donne pas de récolte. Ces riziculteurs voient déjà d’énormes conséquences sur leur vie quotidienne. « C’est une perte parce que ce riz nous aidait à nourrir nos enfants, acheter leurs habits et cahiers, et payer leurs frais scolaires. Donc, il nous sera difficile de survivre. »
Ces intrants agricoles sont produits par l’usine FOMI. Ces riziculteurs demandent que le problème à l’origine de cette rupture de stocks soit vite résolu. Comme ils ont payé l’argent, ils demandent qu’ils soient approvisionnés pour fumer leurs champs, afin de se procurer de quoi nourrir leurs familles et le pays en général.
Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de Jean-Pierre Niyimpa, directeur du bureau provincial de l’environnement, agriculture et élevage à Cibitoke.