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“La voix des sans voix”

Rukaramu: Une mauvaise qualité des semences de riz distribuée par la SRDI affecte la récolte

Rukaramu: Une mauvaise qualité des semences de riz distribuée par la SRDI affecte la récolte

Les riziculteurs  de la zone Rukaramu en commune de Mutimbuzi de la province Bujumbura sont remontés contre la Société de Développement de la Région de l’Imbo. Les  semences qui leur ont été fournies pour la saison culturale B n’étaient pas bonnes, rendant ainsi mauvaise leur  production alors  qu’ils  ont investis de gros montants pour la saison.  

Ces riziculteurs réunis au sein des coopératives de Kinyinya, Kirwati et Kira toutes de la zone Rukaramu utilisent les semences données par la Société de Développement de la Région de l’Imbo, SRDI. Pour la saison culturale B, les semences fournies par la SRDI  étaient, selon les riziculteurs, différentes des autres.  Ils n’espèrent pas une bonne récolte pour la saison culturale B.’’ La récolte n’est pas du tout bonne pour cette saison B. La  perte est due  à de mauvaises semences que nous a données la SRDI, les graines dites IBRID et RUTETE. Tous les gens qui ont planté ces semences ont enregistré des pertes.’’

Pourtant, affirment les mêmes riziculteurs, avant la SRDI  leur donnait de bonnes semences et la récolte était aussi satisfaisante.

Des investissements à perte  

Les riziculteurs de la zone Rukaramu, affirment avoir investis de gros montants  au cours de ce semis de mars cette année 2023. Ici, ils donnent l’exemple des quantités de fertilisants qu’ils ont utilisées depuis le repiquage espérant une bonne récolte.

’Vingt et un jours après le repiquage du riz,  pour un champ de 65m  sur 50, on prend 75 kilos  de l’engrais NPK, ou communément appelé BAGARA avec 25 kilos d’engrais UREE ou TOTAHAZA et on fertilise  le riz. Après cela, on attend  un peu et on fait le  sarclage. Après cette opération, on prend encore 75kilos d’engrais UREE avec 25 kilos de NPK pour amender le riz.’’ Explique un de ces riziculteurs qui estiment à presque deux cents mille les frais d’achat de fertilisants auxquels ils ajoutent les frais de location des champs. ‘’ Ce  champ de 65m  sur 50 est loué à un million cinq cents mille francs burundais.’’ Précisent les riziculteurs qui doivent payer encore de l’argent pour le semis, repiquage et sarclage.

Suite à toutes ces dépenses, qui ne seront pas probablement recouvertes suite à la mauvaise récolte, ces riziculteurs demandent à la Société de Développement de la Région de l’Imbo SRDI, de ne pas considérer les paiements des redevances pour cette saison. ‘’La direction de la SRDI est au courant que nous payons les semences reçues et même l’eau utilisée pour l’irrigation. Pour l’eau, les redevances sont de 300kilos de riz par hectare. Nous, alors qui avons planté ces mauvaises semences, nous demandons à la SRDI de ne pas nous exiger ces paiements car nous travaillons à perte.’’

Mais  pour les prochaines saisons culturales, ces riziculteurs de Rukaramu,  demande à  la SRDI de tester d’abord les semences avant de les   distribuer. ‘’Ils ont des agronomes qui sont censés faire ce travail de vérification, qu’ils ne négligent plus cette étape car nous perdons énormément. Avec cette prochaine saison, il faut qu’ils sélectionnent  les meilleures semences à nous fournir. Maintenant, nous allons souffrir de la faim et le prix du riz va bientôt augmenter.’’

Le directeur général de la SRDI,  Félix Habonimana ne s’est pas encore exprimé sur ce dossier.

 

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