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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le mazout, une denrée rare à Bujumbura depuis plus de 10 jours.

Persistance de la pénurie de  Mazout à Bujumbura, la capitale économique du Burundi. Les utilisateurs de  ce carburant s’étonnent de cette  pénurie alors que  le ministère en charge de l’énergie avait annoncé que ce problème avait déjà trouvé une solution,  il y a de cela plus de 10 jours.

Un utilisateur de carburant de type  mazout se lamente car il vient de passer des jours à la recherche de ce carburant sur les différentes stations-services de la ville de Bujumbura mais en vain.

Pourtant  dans son discours du 19 août 2021, Léonidas SINDAYIGAYA, le porte-parole du ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, avait annoncé que le problème de pénurie de carburant était résolu tout en expliquant que les stocks sont suffisants et que le problème résidait dans une mauvaise distribution. « Le ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines voudrait porter à la connaissance du public ce qui suit : primo, la quantité des produits pétroliers dans les stocks, les importations en cours, les produits en commande sont suffisants au niveau national. Deuxièmement, l’apparente pénurie qui s’observe sur le territoire résulte de quelques défaillances dans le circuit d’approvisionnement de ces produits », a dit Léonidas Sindayigaya. 

Nos sources doutent de la véracité de ces  explications du ministère car depuis plus de 10 jours il s’observe toujours  la pénurie du gasoil. Elles demandent au ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines de donner la vraie raison de ce manque de carburant au Burundi et le pourquoi  ils ne parviennent pas à trouver une solution durable à ce problème. « Le ministère de tutelle avait annoncé, il y’a une semaine et demi, que la pénurie de mazout allait être résolue car les stocks de carburant sont pleins. Alors si c’est le cas, quel est le problème qui cause cette pénurie dans la ville de Bujumbura et partout dans le pays? Que le ministre puisse également bien déterminer la station-service qui peut encore servir le mazout pour que tous les citoyens s’y dirigent », martèle notre source.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le ministère en charge de l’énergie pour qu’il s’exprime là- dessus.

Alain Guillaume Bunyoni , un pseudo- économiste

Ouverture ce jeudi 26 Août par l’Association des industriels du Burundi de la 4eme édition du salon industriel du Burundi réunissant les entrepreneurs de la région de l’Afrique de l’Est. Durant cette activité, le Premier Ministre burundais,  Alain Guillaume Bunyoni, a indiqué que les importations n’ont pas la raison d’être tant que le sous-sol burundais  regorge d’énormes potentialités. 

Le Salon industriel du Burundi entre les entrepreneurs nationaux et ceux de la région de l’Afrique de l’Est a été organisé dans l’objectif de lancer un appel aux potentiels partenaires du Burundi pour soutenir le domaine industriel. Le thème général de de cette 4ème  édition qui durera 2 jours est je cite « un secteur industriel dynamique et responsable, engagé dans l’accroissement des exportations et la création d’emplois ».

Dans son discours d’ouverture, le Premier Ministre a fait savoir qu’il est incompréhensible que le Burundi achète certains produits étrangers. Ici Alain Guillaume Bunyoni indique que le Burundi ne devrait pas importer  entre autre les objets   en céramique et en porcelaine au moment où le sous-sol burundais regorge suffisamment d’argile. Alain Guillaume Bunyoni se demande également pourquoi le pays n’a pas de production suffisante de ciment alors que les intrants pour sa production sont sur place.

Ce discours d’Alain Guillaume Bunyoni contraste avec les défis déjà relevés par certains opérateurs économiques burundais. Lors du lancement de ce salon le 6 de ce mois, Olivier Suguru, Président de l’Association des industriels du Burundi avait souligné qu’à part les banques qui octroient des crédits aux industriels à un taux d’intérêt réduit, il existe d’autres défis tels la certification, le manque de devises et le manque d’une politique d’industrialisation qui constituent les principaux obstacles pour accroître les volumes  d’exportation.

Les commerçants transfrontaliers réclament la baisse des frais de tests Covid- 19 du côté burundais

Les commerçants  transfrontaliers   opérant sur les frontières burundo-congolaise et burundo- tanzanienne  plaident pour la diminution des frais de tests covid-19  faits  du côté du Burundi. Ces commerçants  trouvent  que ces  montants qu’ils doivent payer à chaque entrée au Burundi  sont élevés  et ont des répercussions sur  leurs activités.

Les commerçants en provenance du Burundi se dirigeant vers la République Démocratique du Congo  et ceux faisant chemin inverse convergent à dire que les frais leur exigés pour le dépistage du corona virus à la frontière  du côté du Burundi sont élevés.

Comme l’indique le journal the Citizen, les commerçants de la RDC payent 30 dollars chaque fois qu’ils viennent au Burundi  et les burundais payent  15 000 franc burundais équivalent à 5 dollars.

Nos sources parmi les commerçants précisent que  les résultats du test fait du côté du Burundi ne sont valables que pour une seule entrée alors que du côté de la RDC, ces résultats ont une validité de 14 jours.

 La situation est pareille pour  les commerçants qui traversent la frontière burundo-tanzanienne.  

Les commerçants transfrontaliers ont demandé  lundi dernier à l’équipe de l’organisation commerciale de la région qui était en visite  à la frontière burundo-congolaise de Gatumba la diminution de ces frais arguant  que ces frais payés à chaque voyage ont un impact sur leurs activités. N’ayant beaucoup de moyens, ils piochent dans leurs capitaux pour pouvoir payer.

Madame Kitumaini Bagula Espérance, l’une des membres de cette équipe de l’organisation commerciale de la région a  reconnu que la réduction des frais des tests de covid-19 est l’un des moyen d’améliorer l’activité de ces commerçants transfrontaliers, lit-on dans ce numéro du journal The Citizen paru vendredi dernier.

Rareté du ciment de Buceco au nord du Burundi.

Pénurie du ciment de l’usine BUCECO dans les provinces  Ngozi et Kirundo,               il y’ a plus de deux mois. Une fois  disponible au marché noir, ce ciment est vendu à des prix exorbitants. Néanmoins, le ciment importé de l’étranger reste disponible partout sur le marché.

Les habitants de la province Kirundo indiquent que le ciment de la société Buceco est disponible au marché noir. Le coût d’un sac de ciment produit par Buceco varie entre 30 et 35 milles au marché noir alors que le prix officiel est de 25.500 francs chez les commerçants de Kirundo. Pourtant, des camions ne cessent de décharger du ciment à Kirundo. Cet habitant de Kirundo indique que le problème réside chez les commerçants.  « Le problème, ce sont  les commerçants qui préfèrent voler la population pour qu’ils gagnent beaucoup. C’est l’habitude à Kirundo. Il n’y a pas un sac du ciment pour le prix du gouvernement de  25.500  depuis quelques mois. Nous observons  chaque fois les camions qui transportent du ciment mais on ne connait pas comment les commerçants  vendent ce ciment », indique un habitant de Kirundo. 

Ces habitants de la province Kirundo demandent aux administratifs et aux forces de l’ordre de régler ce problème de pénurie de ciment de Buceco.

La situation est pareille en province Ngozi. Lundi dernier, un sac de ciment se vendait à 35.000 francs  au marché noir. Les habitants de Ngozi indiquent que là où se vend ce produit de Buceco tout près de la banque Interbank et à l’endroit communément appelé Imoko sur la route vers Vyerwa le ciment est disponible mais les commerçants disent aux acheteurs que leurs ciments ont déjà payés. Ces habitants de la province Ngozi se plaignent contre les commerçants.

Pourtant, Epipode BARANYIKWA, gouverneur de la province Ngozi, a annoncé que les sanctions sont  prévues pour tout commerçant qui ne respectera pas le coût officiel du ciment.

Entretemps, le ciment Simba et Nguvu en provenance de l’extérieurs est disponible partout à Kirundo et à Ngozi.

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