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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des mouvements de jeunes se rendant à Rukoko ont inquiété la population de Carama.

Peur panique au sein des habitants du quartier Carama de la Commune Ntahangwa en Mairie de Bujumbura. Des mouvements inhabituels de gens munis de gourdins s’observent dans ce quartier. Il s’agit de jeunes hommes qui se dirigent vers la réserve naturelle de la Rukoko au vu de tout le monde y compris les forces de l’ordre.

Ces mouvements de va et vient de jeunes hommes qui se munissent de gourdins et autres outils s’observent sur la route qui mène du quartier Carama vers la province Bubanza. Comme l’indique notre source à Carama, un groupe de jeunes en possession de gourdins et outils divers traversait cette route en direction de la réserve naturelle de la RUKOKO vers 23 heures samedi dernier. A ce moment, ces jeunes arrêtaient tout véhicule au passage. Une situation qui a fait peur aux habitants de la localité comme le témoigne ce citoyen. « Beaucoup de gens en tenue civile viennent de traverser vraiment. Il s’était produit un silence absolu à leur passage. Ils étaient nombreux, aux environs  de huit cent ou mille. Ils se munissaient de bâtons et gourdins».

Toutefois, ces gens n’étaient pas des forces de l’ordre. Sur la route, ils ordonnaient aux conducteurs de véhicules d’éteindre les phares et mettaient en garde quiconque tenterait de prendre des photos avec son téléphone, ajoute notre source. «Ce qui nous a fait croire qu’ils n’étaient pas des militaires, ils obligeaient à chaque véhicules sur la route d’éteindre les phares et menaçaient toute personne qui aurait la moindre tentative de prendre des images».   

Autre fait qui a inquiété la population, beaucoup de jeunes Imbonerakure en compagnie des militaires et policiers étaient présent le même samedi sur les collines Kagazi et Rusizi en commune Rugombo ainsi que sur les collines Ruhagarika, Gasenyi et Kaburantwa de la commune Buganda sur la frotière entre le Burundi et la RDC.  Les habitants environnants la réserve naturelle de la Rukoko doutent de tous ces mouvements d’autant plus que l’on signale la présence de groupes armés dans cette réserve. Ils plaident ainsi pour le renforcement de leur sécurité.  

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre le porte- parole de la police, Pierre Nkurikiye, mais il n’a pas décroché son téléphone.

Un cambriolage fait un mort et de l’argent volé à Kayanza.

Une personne  a été tuée et près d’un million de francs burundais volé par des personnes non encore identifiées. Cela s’est passé sur la colline Kigarama zone Buraniro en commune Butaganzwa de la province Kayanza. Les informations en provenance de cette localité font savoir que la victime était un veilleur du bâtiment cambriolée.

Le défunt est le nommé Eugene NIYOKWIZERA âgé de 38 ans .Il était le veilleur du bâtiment  des sœurs de la confession religieuse appelée sœurs du Saint Esprit sur la colline Kirayama zone Buraniro.

Selon notre source dans dans cette localité de Buraniro, ce bâtiment servait de bibliothèque et de business dont le secrétariat public.

Notre source indique que la nuit de ce mardi des gens non encore connus ont surpris le veilleur Eugene NIYOKWIZERA et l’ont tué à coups de machette. Ils ont réussi à entrer dans ce bâtiment et ont volé une somme d’argent de 950000 francs qui était dans les caisses. Ils ont également volé tout ce qui était à l’intérieur dont  3 ordinateurs,  une imprimante, un appareil photo et d’autres biens.

Les habitants de la localité indiquent que la police judiciaire s’est déjà rendue sur les lieux pour fait le constat des dégâts tant humains que matériels.

Un militaire tue une personne et blesse grièvement deux autres.

Une personne est morte et deux autres grièvement blessées par un militaire ce dimanche en commune Giteranyi de la province Muyinga. L’auteur du forfait a été immédiatement appréhendé et est incarcéré dans le 312ème camp  situé dans la même commune de Giteranyi.

La personne qui est morte est le nommé Isaac. Didace NZIBAREGA et Isaac NKENGURUKIYIMANA ont été gravement blessées aux jambes. Toutes ces victimes sont de la colline Munago en commune Giteranyi de la province Muyinga. Nos sources indiquent que cet incident est survenu vers 22 heures lorsqu’un militaire du nom de Niyomwungere Pascal était en train de partager de la bière avec la population. Aussitôt, une dispute a été engagée et les bagarres ont commencé comme le témoigne cet habitant. « Les bagarres sont survenues  et ce militaire a été battu au point qu’il a retourné à son poste d’attache pour le  signaler car ils avaient  aussi déchiré sa chemise. De plus, il ne portait pas son tenue militaire. Mais lors de son retour,  il a dit à ceux qui l’ont battu qui étaient au nombre de sept qu’il va réagir le même jour ».

Après avoir été battu, ce militaire s’est rendu à son poste de Munago et il est revenu au même bistrot avec un fusil. Il a commencé à tirer sur tous ceux qui étaient sur place comme le précise toujours notre source. « Par la suite, il est allé à son poste. Ces amis militaires l’ont vu et lui ont  demandé  ce qui ne va pas. Il les a répondu qu’il a été sévèrement battu et qu’il va dormir. Mais, c’était juste pour les tromper. Personne ne l’a vu sortir du camp et dans quelques instants ils ont entendu des coups de feu ».

Actuellement, les blessés sont en train d’être soignés à Ngozi et le militaire est détenu au 312ème  bataillon en attendant son procès en commune Giteranyi où il était affecté.

Présence illégale des imbonerakure au camp de Nduta.

Présence ces derniers jours des gens qui s’introduisent au camp de réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie sans passer  par des voies légales. Différentes sources à Nduta indiquent que ce phénomène inquiète.

Certains réfugiés burundais de Nduta révèlent qu’ils ont commencé à voir ces personnes qui entrent illégalement au camp depuis la semaine dernière. Parmi ces personnes figurent des imbonerakure en provenance du Burundi selon ce réfugié qui affirme avoir reconnu l’un d’entre eux.  « Moi personnellement,  j’ai vu un imbonerakure que je connaissais au Burundi. Je l’ai vu ici au camp et je sais qu’il n’avait jamais fui le pays.  Ici nous sommes donc habitués à ça. Des malfaiteurs entrent sans souci à l’intérieur du camp ».

Les sources de la RPA parmi les réfugiés indiquent également que  parmi ces individus figurent aussi des anciens réfugiés qui s'étaient rapatriés au Burundi. « Il y a beaucoup de personnes que tu vois ici y compris même ceux qui étaient rentrés au pays et qui reviennent au camp. On se demande par quel moyen ils sont arrivés sans toutefois comprendre. On ne sait pas s’ils ont fui de nouveau le pays pour des raisons de sécurité ou s’ils sont venus pour sensibiliser les autres à rentrer », ajoute notre source.  

Ces individus inquiètent les réfugiés car selon eux ils entrent illégalement à l’intérieur du camp sans être inquiétés.

La RPA a tenté de savoir l’objectif de ces gens et un des imbonerakure qui a accepté de parler hors micro a révélé qu’ils ont été envoyés pour repérer des réfugiés à convaincre afin qu’ils retournent au pays. Cet imbonerakure affirme qu’en essayant de convaincre ces réfugiés, ils ne leur promettent rien à leur retour contrairement à ce que fait le HCR qui donne des paquets-retour aux rapatriés. Sept réfugiés seraient déjà retournés au Burundi dans ce cadre selon les dires de cet imbonerakure.

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