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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux victimes de justice populaire à Kirundo et un pro de sexe tuée à Rutana.

Deux personnes ont été tuées ce mercredi sur les  collines Butihinda et Kanyinya  de la province  Kirundo. Les deux  ont été  toutes victimes d’une justice populaire. L’une était accusée de vol et l’autre d’avoir abimé les cultures de  son oncle. En province Rutana, ‘est un corps d’une femme qui a été découvert ce mercredi matin.

L’une de ces victimes est  une jeune fille de douze ans nommée Géraldine Niyonsenga de la colline Butihinda en commune Gitobe. 

Les informations en provenance de ladite colline affirment  que la jeune fille a été tuée par son oncle nommé Bonaventure Miburo  à 9 heures, l’avant-midi de ce mercredi.

L’auteur du crime l’a trouvé dans un champ de haricot où elle travaillait avec sa sœur.  Il a commencé à les accuser  qu’elles ont piétiné ses haricots et d’un coup  a giflé l’une de ces filles  qu’est Géraldine. Il a continué à la frapper jusqu’à mourir,  ajoutent  nos sources de Butihinda. L’auteur de ce crime a été arrêté par la police et  est détenu par la police.

La deuxième personne tuée ce mercredi à Kirundo est  le nommé Rugerinyange de la colline Kanyinya en commune Kirundo.

D’après les habitants de la localité,  ils ont entendu des cris d’un des habitants de la place à 3 heures du matin qui demandait  au secours disant qu’il est attaqué par un voleur. Les voisins l’ont secouru et ont attrapé Rugerinyange et a été accusé de voler.   Ils l’ont frappé et a, lui aussi, succombé à ses blessures.  

Ces informations sont confirmées par Viateur Habimana, le chef de colline Kanyinya qui demande à la population de ne pas se rendre justice dans des telles circonstances. Cet administratif leur conseille de remettre l’accusé à la police pour que la justice fasse son travail.

Cap sur Rutana où un corps d’une femme âgée de 40 ans connue sous le nom de Béatrice Nshimirimana surnommée  Bonus a été découvert ce mercredi matin dans sa maison du quartier Birongozi de la colline Rutana en zone, commune et province Rutana. Cette femme était connue  comme une professionnelle de sexe.

Les informations  fournies par des témoins  sur place indiquent qu’avant d’être tuée la victime a été poignardée dans ses parties intimes. Les mêmes sources ajoutent que le présumé  auteur de ce crime serait un homme qui n’a pas été identifié dans la localité avec qui elle avait  partagé un verre ce mardi soir dans un bistrot se trouvant dans ce même  quartier de Birongozi.

Le cadavre  de cette femme a été évacué par des agents de la Croix Rouge vers la morgue de l’hôpital de Rutana, selon toujours nos sources.

Des entrainements para- militaires des imbonerakure inquiètent les habitants de Maramvya.

Peur panique chez certains habitants de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Depuis une semaine, les Imbonerakure effectuent des entrainements  para- militaires dans différentes  localités de cette zone. Ces imbonerakure  empêchent  dans certaines localités la circulation nocturne des personnes. Une situation que les citoyens qualifient de persécution et violation de leurs droits.

Ces entrainements  para- militaires qui sèment la terreur au sein  des habitants de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura  ont débuté il y’a  une semaine. Ce citoyen de la colline Kirekura  parle des localités où  se déroulent ces entrainements. « Nous avons peur suite aux entrainements  para- militaires effectués par des imbonerakure sur la 13ème  transversale Kirekura locale, 13ème  transversale Kirekura-Budahirwa ainsi que sur la 13ème  transversale Kirekura-Mutara. Nombreux nous les reconnaissons qu’ils ne sont pas des militaires et  d’autres proviennent d’ailleurs et portent des tenues militaires. Cela se fait la nuit et ne tranquillise pas la population. Nous sommes réveillés par des cris et lorsque  nous approchons pour faire le constat, nous remarquons qu’ils apprennent à manier les armes. Mais, nous ignorons le motif. Nous demandons au gouvernement d’arrêter  cela», a- t- il dit.

La RPA a pu répertorier les noms de certains imbonerakure responsables de ces entrainements.  Dans la localité de Kirekura, il s’agit d’un certain  Karenzo et le  surnommé DOGOSIRI , sur le sous –secteur Budahirwa c’est  le nommé Aloys MANIRAKIZA et le prénommé  Pacifique et enfin dans la localité de Mutara ces entrainements sont dirigés par  le nommé BIGIRIMANA.   

C’est le même scenario sur la 15ème  transversale et spécialement  dans une localité dénommée Darfour, ajoutent nos sources de la localité. Parfois, ces imbonerakure empêchent même toute circulation de gens à partir de 18 heures, comme le témoigne cet habitant de la place. « Leurs actions font  vraiment peur à la population. Cette localité dite Darfour située sur la 15ème  transversale est connue depuis longtemps comme leur fief. Personne d’autre ne peut se hasarder d’y aller au-delà de 18 heures».

Selon nos sources en zone Maramvya, ces entrainements  para- militaires  dans cette localité dite Darfour sont supervisées par Richard Niyonzima responsable des imbonerakure en commune Mutimbuzi  en collaboration avec les nommés KAMANA et KARENZO.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Gaston SINGORA, le chef de la zone Maramvya, ni Siméon BUTOYI, l’administrateur de la commune  MUTIMBUZI, pour  de plus amples éclaircissements.

Deux hommes tués et un autre grièvement blessé dans un affrontement à Matongo.

Deux hommes ont été tués et un autre grièvement blessé par des militaires  le matin de ce mercredi en commune Matongo de la province Kayanza. Les habitants de la commune Matongo font savoir que ces hommes non identifiés seraient venus de la  forêt de Teza.

Ces personnes fusillées étaient dans  un groupe de 4 personnes. Un groupe qui serait venu de la  forêt de Teza, selon les informations recueillies à  Matongo en province Kayanza.  

Arrivé au village de la paix de la zone Ruganza, ce groupe a été arrêté par des hommes accompagnés par le chef de zone Ruganza. L’un d’eux  a lancé une grenade et le chef de zone Ruganza a été blessé, précisent toujours nos sources.

Les militaires de la position située dans ce  village de la paix en zone Ruganza ont vite intervenu. Ils ont tiré sur les membres de ce groupe. Deux  sont morts sur le champ et un  autre grièvement blessé tandis que le quatrième a été capturé par ces militaires.

Les informations en provenance de Matongo  indiquent que personne des 4 individus n’a pu être identifié par les habitants de la localité. Les administratifs en province Kayanza affirment toutefois qu’ils étaient à la recherche de ces 4 hommes depuis dimanche dernier.

Un membre du parti CNL de Mbuye est porté disparu depuis deux semaines.

Enlèvement d’un membre du parti CNL nommé Rémy NSENGIYUMVA par des hommes en tenu policière et militaire en commune MBUYE de la province MURAMVYA  il y’a deux semaine.   La famille s’inquiète de son sort et craint surtout qu’il aurait été assassiné. 

Séparé de sa famille en date du 23 Octobre 2021, Remy NSENGIYUMVA,  membre du parti CNL, a été enlevé par des agents des services de renseignement. Les ravisseurs étaient en tenu militaire et policière selon un témoin oculaire.

L’opération d’enlèvement s’est déroulée dans les parages de chez Remy NSENGIYUMVA  au chef-lieu de la commune MBUYE en province MURAMVYA. La famille de la victime indique avoir cherché partout dans les maisons de détention mais sans succès. « Nous avons cherché dans les cachots de la documentation à Muramvya et dans la Prison centrale de Muramvya . Nous nous sommes également rendus à Bujumbura pour chercher dans les cachots de la documentation en face de la cathédrale mais en vain Nous demandons qu’on nous montre  où est détenu le nôtre et si jamais il serait accusé de quelque chose, qu’il soit interrogé tout en ayant le droit de visite », demande un proche.

La famille demande l’intervention de toute personne qui le peut dans la recherche de son membre.

Remy NSENGIYUMVA est un enseignant à l’école secondaire. C’est la deuxième fois qu’il soit enlevé par les agents des services de renseignement. En 2020, il fut enlevé puis conduit à la prison centrale de Mpimba. Il y séjourna plus de 5 mois avant d’être libéré par la justice faute de preuve des accusations selon lesquelles il collaborerait avec les mouvements rebelles.

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