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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’Union Africaine toujours dans sa logique de paris non gagnés.

Le conseil de paix et de Sécurité de l’Union Africaine se dit prêt à combattre les forces négatives opérant dans la Region des Grands-Lacs. Contenu du communiqué de l’exposé trimestriel sur la situation dans la région rendu public ce mercredi. Ce conseil note  qu’en plus des catastrophes naturelles qui se sont abattues sur la région, des groupes armés y restent très actifs.

Des mesures punitives, y compris des sanctions ciblées, contre les groupes armés et tous ceux qui les soutiennent. Tel est l’engagement fait par le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine à l’issue de la 1005ème réunion sur la situation dans la région des Grands-Lacs tenue le 21 juin 2021.

 A travers le communiqué de ce mercredi 7 juillet rendant compte de cette réunion, le conseil de sécurité de l’UA condamne fermement les crimes odieux, y compris l'exploitation et le commerce illégaux des ressources naturelles de la région, commis par les groupes armés et les forces négatives qui opèrent activement dans la région.

Toutefois, ce conseil se félicite du lancement du Groupe de contact et de coordination (GCC) chargé de superviser la mise en œuvre de mesures non militaires destinées à compléter les opérations militaires contre les forces négatives dans la Région des Grands Lacs.

Le conseil de paix et de sécurité se réjouit également des progrès réalisés dans la Région des Grands Lacs en matière de paix, de sécurité et de stabilité, malgré les défis liés aux activités criminelles odieuses perpétrées par les groupes armés actifs dans la région et aux catastrophes naturelles. Ce conseil cite notamment les inondations au Burundi causées par la montée des eaux du Lac Tanganyika ainsi que l'éruption du volcan Nyiragongo dans l'est de la RDC sans oublier l'apparition et la propagation de la pandémie du COVID-19. 

De plus, le conseil de sécurité a une profonde préoccupation de la situation humanitaire qui résulte de ces problématiques en termes de pertes de vies humaines, de personnes déplacées et de réfugiés.

Par ailleurs, le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine se félicite du retrait du Burundi du programme du Conseil de sécurité des Nations unies et de la fermeture de la Mission des Observateurs des Droits de l'homme et d'Experts militaires de l'UA au Burundi le 31 mai 2021.

Les élections pacifiques et crédibles récemment organisées dans  les pays de la Région sont à saluer, selon toujours ce communiqué.

En définitive, le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine s’est engagé à combattre et à éradiquer plus efficacement toutes les forces négatives, les groupes armés, les forces négatives et les groupes terroristes en activité, ainsi qu’à faire face à la situation humanitaire dans la région et dans la lutte contre la pandémie à COVID-19.

Enfin, ce conseil demande au Président de la Commission africaine de mobiliser le soutien nécessaire aux programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration dans les pays de la région.

Un chauffeur tombe dans une embuscade tendu par des voleurs.

Une personne a été tuée  par des voleurs en commune Nyarusange de la province Gitega. Les habitants de la province Gitega indiquent que ces voleurs voulaient  voler le véhicule que la victime conduisait.

La victime de ce piège tendu par des voleurs est le nommé Iddy BIGIRIMANA, chauffeur originaire de la province Gitega. Le début du piège commence au parking de Cotebu.  Trois garçons  prétendant être des clients ont demandé à ce chauffeur de les conduire à Gitega. Arrivés à Nyarusange, les trois garçons ont demandé au chaffeur de s’arrêter pour qu’ils fassent le petit besoin. D’un coup, ils l’ont tiré des coups de feu à la machoire. Le chauffeur a pu démarrer son véhicule et s’est enfuit jusqu’à l’hôpital de Gitega. Mais, il n’a pas survécu, comme le témoigne cet habitant. « Ce chauffeur  se dirigeait  à Gitega avec à bord  deux clients. Ces derniers prétendaient se rendre à  un chantier du nommé Vénérant dans la commune Nyarusange. Quand ils sont arrivé à Nyarusange à  l’endroit appelé Kubitaka, les deux clients ont demandé au chauffeur de s’arrêter pour faire le petit besoin.  Quand il est arrêté,  ils lui ont tiré dessus. Il a essayé de s’échapper en conduisant son véhicule jusqu’à l’hôpital.  Mais comme il était gravement blessé, il est mort aussitôt arrivé à l’hôpital ».

Certains de ces voleurs auraient été capturés et l’un parmi eux est un policier. « Les autres chauffeurs le surnommaient  Konde Boy. Il parait que l’un de ces voleurs a été arrêté et l’un d’eux est un policier. On a même trouvé son pistolet », raconte un témoin.

Les informations en provenance de la commune Nyarusange indiquent que ces voleurs ne voulaient que voler le véhicule de ce chauffeur.

Contacté par la  rédaction, Innocent Ndayisenga, l’administrateur de commune Nyarusange, a vite raccroché son téléphone.

Un jeune garçon a été tué à Mugamba victime d’une persécution contre sa famille.

Un jeune garçon de la colline et zone Kivumu en commune Mugamba de la province Bururi a été tué par balle la nuit de mercredi de cette semaine. Les informations fournies par la population de cette localité révèlent que la victime a été fusillée par des policiers non loin  de son domicile.

Ce jeune garçon tué est un certain  Bernardin Baserukiye de la colline et zone Kivumu en commune Mugamba  de la province Bururi.

Les informations fournies par  la population de  cette colline indiquent que ce jour-là,  un des amis du défunt était venu lui rendre  visite. Avant de partir, les mêmes  sources font savoir qu’il  lui aurait demandé de l’accompagner. Arrivés  loin du domicile, le jeune homme  a été  intercepté par des policiers  affectés dans la même  commune  Mugamba  qui l’ont ensuite fusillé. « Il était à la maison. Une personne lui a menti et l’emmenant  à l’endroit où elle s’était convenue avec la police. Ils l’ont emmené sur une montagne de la colline Kivumu et  l’ont fait descendre sur la zane Kivumu.  C’est juste en bas de cette montagne et on l’a fusillé », témoigne un voisin.   

Les habitants de la colline Kivumu trouvent  que la famille de la victime est persécutée par  le commissaire communal de la police à Mugamba  du nom de Moise ARAKAZA dit  NYEGANYEGA. Il y a quelque temps, ce responsable de la police à Mugamba  a arrêté et emprisonné  le petit frère du défunt, l’accusant d’approvisionner  les groupes  rebelles. Leur père  également a été interpellé par ce surnommé  NYEGANYEGA, puis  a été relâché après avoir payé de l’argent. « Sa famille a très peur car ce garçon était l’ainé de la famille.  Son petit frère est incarcéré accusé de donner de  la nourriture aux rebelles qui avaient attaqué dans un endroit appelé Kugahuni, commune Bugarama. Son père s’appelle Dismas NZOSABA, lui,  a été libéré», ajoute un autre voisin   

Bernardin  Baserukiye  a été  tué au moment où il venait d’être libéré par la grâce  présidentielle. Il avait été transféré à la prison centrale de Mpimba  accusé,  lui aussi,  de collaborer  avec  des  groupes armés.

Porté disparu, un burundais réfugié au camp de Nduta est retrouvé mort-égorgé

Un corps sans vie a été  découvert ce 12 juin dans zone 13 du camp de Nduta situé en Tanzanie. La victime est un réfugié burundais  qui était sorti du camp pour aller  s’approvisionner.

Le corps de ce réfugié a été découvert  dans la soirée du samedi 12 juin, tout près d’un marais. La victime habitait la zone 9, village 10.  Les informations recueillies dans ce camp de Nduta font savoir que la victime s’était rendue au marché de la localité appelée KIBONDO. Les  mêmes informations révèlent qu’il y avait une présence massive de policiers tanzaniens  non loin de l’endroit où ce corps   a été  découvert.  ‘’ La victime était un homme.  Il  a été égorgé. Il venait de   s’approvisionner.  On a pris son vélo et toute  chose en sa possession. On ne sait  pas  encore qui l’a tué mais non  loin de cet endroit  des policiers y étaient car c’était le jour de marché  à KIBONDO.’’

Selon toujours nos sources,  le climat était tendu le même samedi, et les policiers s’en prenaient à tout passant. ‘’ Cet endroit grouillait de policiers du service national des renseignements. Ceux qui revenaient du marché de Kibondo, surtout les mamans, ont galéré pour se frayer un chemin. Certains ont dû abandonner leurs provisions sur place. Il y a même une personne qui conduisait une moto qui a failli y laissait la vie après avoir essuyé des balles tirés par ces policiers.’’

48 heures après, certains policiers n’avaient pas encore regagné leurs domiciles.

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