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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une grenade fait 15blessés à l’école fondamentale Muramba III.

Quinze écoliers de l’Ecole fondamentale Murumba III située en commune  Buhinyuza  de la province Muyinga ont été blessés par une grenade  le matin de ce jeudi. Cette  grenade a  explosé lorsque leur camarade de classe  jouait avec elle. Les responsables de la sécurité sont vite intervenus et les blessés ont été évacués  à l’hôpital de Muyinga.

Selon certains enseignants de  l’Ecole fondamentale de Muramba 3, c’était vers 9 heures quand un  écolier  de la première année a commencé à jouer innocemment avec l’une des deux grenades qui était dans cette sa classe. Aussitôt, cette grenade a explosé et quinze enfants qui étaient près de lui  ont été blessés.

 Les enseignants ont, par la suite,  alerté les forces de l’ordre qui ont évacué les enfants blessés à l’hôpital de Muyinga à bord de l’ambulance de l’hôpital.

Au sein de la police, on indique que ces deux grenades ont été  emmenées par un autre écolier pour les cacher dans cette classe de la première année. L’enfant soupçonné d’avoir emmené  ces engins a été  conduit à la police pour des raisons d’enquête tandis que la police a emporté la grenade qui n’a pas explosé.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre l’administrateur   de la commune Butihinda, Espérance Ndayisaba, mais sans succès

Les réfugiés burundais du camp de Lusenda crient à l’insécurité.

Les réfugiés burundais du camp de Lusenda en RDC s’inquiètent de la recrudescence des cas de violation des droits humains dont ils sont souvent victimes. Ces réfugiés pointent du doigt certains membres de la communauté des Babembe d’être responsables de ces actes en complicité avec certains agents de sécurité qui leur reprochent d’être de mèche avec les groupes d’autodéfenses des Banyamurenge.  Ils réfutent ces accusations et demandent plutôt que leur sécurité soit garantie. 

Les conflits qui existent entre les communautés des Banyamurenge et des Babembe à l’Est de la RDC sont les principales causes de l’insécurité au sein des réfugiés burundais du camp de Lusenda. Ces réfugiés indiquent qu’ils sont pris comme des boucs émissaires en cas d’affrontements entre les deux communautés qui se regardent en chiens de faïence. L’exemple le plus récent est celui de deux réfugiés qui déplacent les personnes à moto qui ont été torturés et emprisonnés pour avoir déplacés deux Banyamurenge à bord de leurs motos.    « Ils utilisent leurs motos comme taxis. Ils ont déplacé deux banyamurenge vers la ville d’Uvira. A leur arrivée, ils ont été arrêtés, emballés dans des sacs  et ils ont été sérieusement tabassés avant d’être emprisonnés dans une cellule communément appelée  bureau II où on emprisonne des militaires. Ils ont été accusés d’avoir déplacés des combattants armés. Ce qui n’est pas du tout vrai car ce sont plutôt des banyamurenge qui fuient cette localité », témoigne un réfugié.

Hormis ces actes de tortures et d’emprisonnements dont ils sont souvent victimes, ces réfugiés dénoncent les cas de vol de leurs biens par les membres de la communauté Babembe en complicité avec certains agents de sécurité affectés dans cette localité. « Nos vaches et chèvres nous sont dépouillés au grand jour par des Babembe au vu et au su des forces de l’ordre. Ils font savoir que ce bétail ne nous appartient pas et qu’on le garde plutôt pour les Banyamurenge. Ce qui n’est pas du tout vrai », a- t- il ajouté.

Ces réfugiés burundais affirment ne pas comprendre pourquoi ils sont impliqués dans la politique de ce pays alors qu’ils n’ont aucun intérêt dans les conflits entre les deux communautés qui s’affrontent souvent. Ils craignent d’être massacrés comme cela a été le cas pour leurs confrères qui étaient réfugiés à Kamanyola toujours à l’Est de la RDC. « Dans leurs rapports, ils indiquent que les réfugiés burundais entretiennent de bonnes relations avec leurs ennemis, les Banyamurenge. Cela nous préoccupe beaucoup parce que ça montre qu’ils ont un plan de nous éliminer physiquement comme ils l’ont fait à l’endroit des réfugiés burundais de Kamanyola. Ces derniers ont été tués au grand jour accusés d’être en possession des armes à feu alors que c’était de pires mensonges», déplore un des réfugiés.   

Ces réfugiés burundais du camp de Lusenda demandent au Comité National en charge des Réfugiés, CNR en sigle, de sortir de son silence et de faire libérer les deux motards qui sont illégalement emprisonnés. Ils demandent également au HCR de trouver une solution durable aux problèmes liés à la sécurité de tous les réfugiés burundais se trouvant à l’Est de la RDC. A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre les représentants du HCR en RDC mais sans y parvenir.

Des entraînements para- militaires des imbonerakure pour éliminer les opposants à Muhuta et Kabarore.

Les habitants des communes Muruta et Kabarore de la province Kayanza, s’inquiètent des entraînements para- militaires des jeunes imbonerakure de ces localités. Parmi les enseignements dispensés au cours de ces entraînements figure le plan d’élimination de toute personne qui refusera d’adhérer au parti CNDD FDD.

La population proche des lieux d’entraînement des deux communes Muruta et Kabarore en province Kayanza affirment qu’on donne ces entrainements paramilitaires aux jeunes imbonerakure pendant la nuit et que cette opération vient de durer à peu près deux mois. « Ca fait bientôt deux mois qu’on observe ces entraînements para- militaire des imbonerakure. Ils quittent l’endroit appelé Rugazi pendant la nuit en courant et se dirigent vers Rwegura pour terminer leur itinéraire à Rango où ils font des exercices militaires. Ils portent des matraques en main. Mais,  ils n’ont pas de fusils », révèle une source sur place.

Notre source de Kayanza révèle que parmi les enseignements qu’on leur donne dans ces entraînements figure une stratégie d’éliminer toute personne qui refusera d’adhérer au parti au pouvoir, le CNDD- FDD. « Ils scandent des slogans dans lesquels ils promettent de tuer ou  éliminer toute personne qui n’acceptera pas d’adhérer  au parti CNDD-  FDD. L’homme qui pilote ces entraînements para- militaire s’appelle Jean Pierre Bayubahe et il est en même temps directeur de l’Ecole fondamentale de  Rugazi,  précise cette source.

A ce propos, la rédaction n’a pas encore pu joindre Jean Pierre Bayubahe qui a été cité pour réagir à ces allégations.

Deux victimes de justice populaire à Kirundo et un pro de sexe tuée à Rutana.

Deux personnes ont été tuées ce mercredi sur les  collines Butihinda et Kanyinya  de la province  Kirundo. Les deux  ont été  toutes victimes d’une justice populaire. L’une était accusée de vol et l’autre d’avoir abimé les cultures de  son oncle. En province Rutana, ‘est un corps d’une femme qui a été découvert ce mercredi matin.

L’une de ces victimes est  une jeune fille de douze ans nommée Géraldine Niyonsenga de la colline Butihinda en commune Gitobe. 

Les informations en provenance de ladite colline affirment  que la jeune fille a été tuée par son oncle nommé Bonaventure Miburo  à 9 heures, l’avant-midi de ce mercredi.

L’auteur du crime l’a trouvé dans un champ de haricot où elle travaillait avec sa sœur.  Il a commencé à les accuser  qu’elles ont piétiné ses haricots et d’un coup  a giflé l’une de ces filles  qu’est Géraldine. Il a continué à la frapper jusqu’à mourir,  ajoutent  nos sources de Butihinda. L’auteur de ce crime a été arrêté par la police et  est détenu par la police.

La deuxième personne tuée ce mercredi à Kirundo est  le nommé Rugerinyange de la colline Kanyinya en commune Kirundo.

D’après les habitants de la localité,  ils ont entendu des cris d’un des habitants de la place à 3 heures du matin qui demandait  au secours disant qu’il est attaqué par un voleur. Les voisins l’ont secouru et ont attrapé Rugerinyange et a été accusé de voler.   Ils l’ont frappé et a, lui aussi, succombé à ses blessures.  

Ces informations sont confirmées par Viateur Habimana, le chef de colline Kanyinya qui demande à la population de ne pas se rendre justice dans des telles circonstances. Cet administratif leur conseille de remettre l’accusé à la police pour que la justice fasse son travail.

Cap sur Rutana où un corps d’une femme âgée de 40 ans connue sous le nom de Béatrice Nshimirimana surnommée  Bonus a été découvert ce mercredi matin dans sa maison du quartier Birongozi de la colline Rutana en zone, commune et province Rutana. Cette femme était connue  comme une professionnelle de sexe.

Les informations  fournies par des témoins  sur place indiquent qu’avant d’être tuée la victime a été poignardée dans ses parties intimes. Les mêmes sources ajoutent que le présumé  auteur de ce crime serait un homme qui n’a pas été identifié dans la localité avec qui elle avait  partagé un verre ce mardi soir dans un bistrot se trouvant dans ce même  quartier de Birongozi.

Le cadavre  de cette femme a été évacué par des agents de la Croix Rouge vers la morgue de l’hôpital de Rutana, selon toujours nos sources.

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