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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La reprise des patrouilles nocturnes des imbonerakure inquiète la population de Nyamurenza

La reprise des patrouilles nocturnes des imbonerakure inquiète la population de Nyamurenza

Les habitants de certaines collines de la commune Nyamurenza en province
Ngozi dénoncent les patrouilles nocturnes effectuées par des imbonerakure. Ils
craignent la perturbation de leur sécurité par ces membres de la ligue des
jeunes du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
C’est sur les collines Gicu, Kagoma et Kajaga de la zone Nyamurenza, commune
Nyamurenza en province Ngozi que les imbonerakure effectuent ces
patrouilles nocturnes. Ils circulent de 19 heures jusqu’au matin portant de
longs manteaux et des gourdins selon la population. « Nous sommes inquiétés
par ces mouvements d’imbonerakure puisque, dans le passé, lors des patrouilles
pareilles, ils persécutaient la population et la dépouillaient de l’argent et des
téléphones portables. »
Nos sources de la zone Nyamurenza indiquent que ces imbonerakure ne se
déplacent pas en groupes, chacun va dans son coin. Cette population demande
aux autorités administratives d’interdire ces patrouilles.
Nous avons tenté de joindre Moise NTOREYIMANA, chef de la zone
Nyamurenza mais sans succès.

Découverte du cadavre d’une élève à Makamba

Découverte du cadavre d’une élève à Makamba

Le corps d’une jeune fille a été découvert mardi sur la colline Rurambira
en commune Vugizo dans la province Makamba. Il s’agissait d’une élève du
lycée Gishiha. Les informations en provenance de la commune Vugizo font
savoir qu’elle aurait été tuée ailleurs et jetée tout près de son établissement.
Sophie Irakoze était élève du département social du lycée Gishiha en commune
Vugizo de la province Makamba. Les sources sur place indiquent que la jeune
fille avait été vue pour la dernière fois le jeudi de la semaine précédente
lorsqu’elle se rendait à l’école avec ses amies. A la fin des cours, Sophie avait
dit à ses amies qu’elle se rendait chez un tailleur pour faire coudre ces robes.
Personne ne l’avait revue selon ces sources.
Son corps découvert presqu’une semaine plus tard
C’est mardi vers 14 heures qu’un berger a découvert un cadavre tout près de
l’endroit où son bétail était en train de brouter selon les sources sur place. Elles
indiquent que le berger a constaté que c’était le corps de Sophie. « Sophie était
enceinte et elle avait une blessure au niveau de la tête. Selon ceux qui ont
découvert le corps, la victime aurait été tuée ailleurs et jetée à cet endroit. »
Expliquent nos sources. Selon ses proches, lorsqu’elle s’était à l’école, Sophie
avait rangé tous ses habits comme si elle voulait déménager.
Les informations en provenance du lycée Gishiha indiquent les enquêtes sont en
cours.

 
BUBANZA : Deux citoyens  de la colline et zone Buringa, commune Gihanga blessés   à  coups de machette, dans 2 jours, des imbonerakure de la localité sont pointés  du doigt.

BUBANZA : Deux citoyens de la colline et zone Buringa, commune Gihanga blessés à coups de machette, dans 2 jours, des imbonerakure de la localité sont pointés du doigt.

La première personne a été grièvement blessée la nuit de samedi dernier, au moment où elle rentrait à son domicile.
Une source de la colline et zone Buringa indique qu’elle est tombée un groupe d’individus armés de machettes et de gourdins qui se trouvent être des imbonerakure.
«Dans la nuit de  Samedi à dimanche, le nommé Dismas NSENGIYUMVA est tombé dans un groupe qui l’a intime l’ordre de s’arrêter. Il a refusé et a couru parce qu’il avait constaté que ces gens portaient des gourdins et des machettes. Ils l’ont finalement attrapé l’ont poignardé plusieurs fois jusqu’à lui couper des testicules. Les habitants l’ont vu le matin de ce dimanche dans un état très critique et l’ont conduit au centre de sante situe sur la 8e transversale. Là-bas, Ils ont remarqué qu’ils ne pouvaient traiter son cas et il a été transféré dans l’un des hôpitaux de la mairie de Bujumbura dont on ignore, nous ne savons pas si sa vie va être sauvée.»Raconte un des habitants.
Un autre cas d’attaque similaire s’est produit dans la nuit de ce dimanche.
« La nuit de ce dimanche à Lundi, une autre personne a été grièvement blessée à coups de machettes par les mêmes individus. Ils l’ont conduite eux-mêmes au centre de santé de la 8e transversale communément appelé chez Tharcisse. La victime est en train d’être soignée à ce centre de santé mais ce n’est pas n’importe qui, qui a le droit d’y accéder. »Ajoute ce citoyen de BURINGA.
Des imbonerakure de la même localité sont pointés du doigt dans ces actes ignobles. Les habitants ont déjà identifié certains parmi eux.
« Il y a un groupe n’imbonerakure qui patrouillent pendant la nuit, ils sont dirigés par le prénommé Fridolin, KIGERI et Olivier. Ils se comportent comme des animaux féroces et nous avons peur que ce sont eux qui commettent ces actes. »
A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Fabrice DUSABE le chef de la zone Buringa, encore moins Léopold NDAYISABA administrateur de la commune de Gihanga pour recueillir leur réaction.

Kayogoro : La population alerte sur la recrudescence des cas de banditisme

Kayogoro : La population alerte sur la recrudescence des cas de banditisme

Des cas de vols se multiplient du jour au lendemain en commune Kayogoro
de la province Makamba selon la population. Cette dernière accuse
l’administration de négliger la situation.
Certains habitants de la commune Kayogoro indiquent que des cas de vols dans
les ménages et les champs de culture sont devenus monnaie courante au niveau
de toutes les collines. « Cette situation tend à devenir irréversible surtout que
même les administratifs négligent la recherche d’une solution. Ces vols sont
commis et dans les ménages et dans les champs de cultures. Ce qui est étonnant
c’est le fait que les administratifs n’agissent pas alors qu’ils sont au courant de
ces cas. Ils considèrent cette insécurité comme une situation normale. » Cet
habitant de Kayogoro indique ne pas comprendre l’utilité des comités mixtes de
sécurité. « On nous a dit qu’il y a des comités mixtes de sécurité chargés de
préserver la sécurité mais nous ne voyons pas leur importance. On se demande si
les membres de ces comités sont toujours là ou s’ils seraient complices des
voleurs. » Certains habitants de la commune Kayogoro réclament « des actions
concrètes visant à lutter contre ces cas de vols ».
La rédaction de la RPA n’a pas pu s’entretenir avec l’administration de la
commune Kayogoro pour répondre aux sollicitations des habitants.

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