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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des Mai Mai menacent les tutsis réfugiés burundais du camp de Lusenda à la recherche des Banyamulenge.

Les réfugiés  burundais  du camp de Lusenda en RDC s’inquiètent de groupe des Mai Mai qui entrent dans ce camp à la recherche des tutsi burundais prétextant être à la recherche des banyamulenge. Ces réfugiés demandent que leur sécurité soit renforcée. 

Hier à 11heures, deux garçons réfugiés  circulant à l’intérieur du camp ont vu un groupe de Mai Mai munis d’armes qui les a encerclés au marché prétextant que ce sont des Banyamulenge.  Heureusement, un scandale a été évité de justesse. « C’était vers 11 heures, deux garçons sont allés au marché du site de Rurinda. En ce moment, ils ont vu un groupe de Mai Mai qui a encerclé le marché. C’est Dieu qui nous a protégés. Les gens allaient mourir car ces Mai Mai avaient des fusils. Ils sont allés au poste de la police et ont demandé  de leur montrer les Banyamulenge qui sont entrés dans ce marché », révèle un réfugié.

Les policiers qui assurent la sécurité de ce camp ont essayé de calmer ce groupe de Mai Mai lui expliquant que ce sont des tutsi burundais. « La police leur a dit que ce ne sont pas des Banyamulenge mais plutôt que sont des réfugiés tutsi burundais et qu’elle  connaît où  ils habitent. Mais, ces Mai Mai ne l’ont pas accepté. Les policiers leurs ont supplié de ne pas leur faire pas du mal car ce sont des réfugiés burundais et de ne pas les tuer dans le camp. Le responsable de ces Mai Mai a appelé par téléphone le chef de groupement. Ce dernier leur a interdit de les tuer à l’intérieur mais plutôt de les  sortir du camp et les tuer à l’extérieur du camp », ajoute un réfugié. 

Selon notre source à Lusenda, ces jeunes garçons burundais ont essayé de se cacher. Ce groupe de Mai Mai a semé de la pagaille au marché entrainant une paralysie de toutes les activités en plus de la tension que cela avait engendré.  «Ces deux garçons ont essayé de se sauver et ont quitté les lieux. Ces Mai  Mai ont créé un climat malsain et la situation s’est aggravée jusqu’à ce que le commissaire de la police a emmené d’autres policiers.  C’est ainsi que la situation s’est normalisée », a- t- il précisé.  

Les policiers qui assurent la sécurité du camp ont essayé de calmer la situation et ces Mai Mai sont partis.

Le commissaire de la police à Lusenda a confirmé ces informations et a ajouté qu’ils ont maitrisé la situation et tranquillisent les réfugiés burundais que leur sécurité est assurée.

Cinq militaires burundais meurent noyés dans la rivière Rusizi.

Cinq militaires burundais sont morts noyés dans la rivière Rusizi mardi de la semaine dernière. Ces militaires étaient du 212ème  bataillon de Cibitoke.

Cinq militaires burundais du 212ème  bataillon commando de Cibitoke sont morts noyés dans la rivière Rusizi le 1er courant. Différentes sources de la RPA parmi les officiers dans les bureaux de l’Etat-Major Général de la Force de Défense Nationale du Burundi révèlent que ces militaires étaient au nombre de 11 dans un bateau militaire. Seuls 6 ont survécu à ce naufrage qui a eu lieu sur la rivière Rusizi. Les 5 militaires se sont noyés parce qu’ils ne savaient pas nager et leurs corps n’ont pas encore été retrouvés.

Les mêmes sources précisent que les fusils des 5 militaires ont également été emportés par l’eau. Par ailleurs, un rapport sur l’accident de ces militaires a été déjà rédigé à l’Etat-Major Général. Les 5 militaires victimes de noyade sont  Caporal-chef Sinzinkayo Jean de Dieu, Caporal Nduwimana Aaron, 2ème  classe Ndayikejimana Alexis, Adjudant-chef Nkeshimana Emmanuel et 2ème  classe Harerimana Jean-Claude.

La mission de ces militaires sur la rivière de Rusizi reste inconnue, selon nos sources

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le porte-parole de la FDN pour donner de plus amples éclaircissements.

Un bourreau des services secrets éliminé comme témoin gênant

Le bourreau prénommé Edgar a été tué ce mardi soir au Bar Iwabo n’Abantu. Pour camoufler cette élimination, ses proches ont été informés qu’il est mort des suites d’une chute. Retour sur son parcours.

Avant de rejoindre les services de renseignements, le prénommé Edgar était à l’armée. Il rejoint alors  les services secrets avec l’arrivée du parti CNDD-FDD. Edgar a été recruté par feu Adolphe NSHIMIRIMANA. Parmi les Imbonerakure,  il est surtout connu pour son rôle joué à Kiliba Ondes en République Démocratique du Congo. Selon nos sources,  il était parmi les principaux instructeurs de la milice imbonerakure alors envoyée à Kiliba  Ondes pour  une  formation  militaire.

Après sa mission à Kiliba Ondes, Edgar a élu domicile à Kamenge et participait dans beaucoup de missions en rapport avec des assassinats et tortures.

Durant la crise de 2015, il est posté à la barrière située sur la RN 1 prêt du bistrot IWABO N’ ABANTU de feu Adolphe Nshimirimana. Selon ses proches,  il s’occupait de  fouiller et de contrôler   tous  ceux qui se trouvaient dans  les véhicules qui allaient  ou revenaient de l’intérieur du pays. Edgar faisait sortir de ces véhicules toute personne qu’il voulait et nombreuses des personnes qu’il faisait sortir des véhicules ont été portées disparues.

Ces  derniers  jours, Egard  passait la journée et était logé et nourri dans les enceintes des locaux du service  des renseignements situés tout près de la Cathédrale Regina Mundi.  Lui et ses 2 confrères étaient les principaux tortionnaires des personnes arrêtées et conduites dans ces locaux. Selon ses proches, il tuait des personnes  par décapitation, par étranglement à l’aide d’une  corde ou alors par étouffement. Pour étouffer ses victimes, il les  ligotait les bras contre  le dos et introduisait des  morceaux d’étoffes dans leurs bouches. Ces dernières mourraient épar asphyxie.

Edgar est mort  la nuit de ce mardi des suites de ce que l’on a appelé une chute. Le même montage fait croire à l’opinion qu’il serait tombé par terre alors qu’il était au cabaret de  chez  IWABO N’ABANTU de feu Adolphe Nshimirimana pour succomber ensuite dans l’un des hôpitaux de Bujumbura. Mais selon ses proches,  il a été tué pour s’en  débarrasser comme témoin gênant.

Plus curieux, nombreux de ses collègues de la milice imbonerakure ou des services secrets se réjouissent de sa mort, concluent ses proches.

A Cibitoke, des agents secrets tuent une personne et l’enterrent la nuit.

Une personne non encore identifiée est morte dans la nuit de dimanche dernier des suites de la torture lui infligée par les agents du service de renseignements  de  la province Cibitoke. L’enterrement a eu lieu à la vas vite la même nuit dans le but d’effacer toute trace.

Au cimetière de Ku Muvyiru au chef-lieu de la province  Cibitoke,  on pouvait y voir de la  lumière de lampe- torches la nuit de dimanche dernier vers 20 heures. A l’ouest de ce cimetière à moins de 50 mètres se trouve l’hôpital de Cibitoke. A nord-est du cimetière  à moins de 50 mètre  se trouvent des maisons d’habitations et  au sud du cimetière à près de 50 mètres se trouve  une position militaire qui garde une centrale hydro- électrique de la REGIDESO. Des gens  curieux, ceux qui étaient à  l’hôpital de Cibitoke ou alors dans les ménages, ont pu constater qu’il s’agissait d’un enterrement nocturne.

Selon des sources policières,   la victime était  un homme qui avait été arrêté mercredi dernier. Durant son incarcération au cachot du bureau du service national de renseignements à Cibitoke, il a  était privé de nourriture. Sa seule ration était des bastonnades et toutes sortes de torture.  Il a succombé la mi-journée de dimanche. L’enterrement nocturne était une stratégie de cacher la vérité, selon nos sources.

La rédaction de la RPA a pu joindre  Amed Nabil Sindayigaya patron de la police présidentielle à Cibitoke mais n’a pas voulu s’exprimer à ce propos.

D’après les enquêtes de la RPA, la victime serait un jeune homme originaire de la  commune Mugwi. Il aurait   été accusé de soutenir  le mouvement RED- TABARA.

Mi-septembre 2021, les  recherches de Human Rights Watch portant sur la province de Cibitoke avaient  conclu que les forces de sécurité et le Service national des renseignements   burundais  tuent,  font disparaître et torturer  des opposants politiques réels ou supposés et des personnes soupçonnées d’avoir des liens avec les rebelles burundais se trouvant en République Démocratique du Congo.

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