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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un militaire Ex-FAB exécuté à son poste de Nyamitanga?

Un militaire Ex-FAB exécuté à son poste de Nyamitanga?

Un militaire Burundais est mort le mercredi 21 juin dans des circonstances obscures. Les informations en provenance de sa famille indiquent qu'avant sa mort, il avait dit aux membres de sa famille qu'il y a des personnes qui cherchaient à lui ôter la vie.

 

La famille de feu Caporal-Chef Dieudonné Ndikumagenge dit avoir été informée du décès du leur le jeudi 22 juin. Selon nos sources, elle a ensuite été appelée à se rendre à la morgue de l’hôpital militaire de Kamenge pour reconnaitre la victime. Là, on leur a signifié que le défunt caporal-chef est mort la veille vers 11 h suite à une explosion de grenade. 

Selon une des sources proches de la famille du défunt, personne ne leur a dit si le caporal-chef Dieudonné Ndikumagenge s’était suicidé ou avait été tué. De plus, lors de l’identification du corps, la famille n’a été autorisée à voir que seulement son visage. ‘’ Dieudonné Ndikumagenge a été grièvement déchiqueté au niveau du ventre.’’ Ont révélé   certains anciens compagnons de lutte du défunt caporal-chef. Selon les proches de la famille, la piste du meurtre leur semble plus plausible d’autant plus que le dimanche précédent sa mort, il avait révélé à sa famille qu’il a échappé de justesse à des personnes qui l’ont abordé à bord d’un bus, lesquelles lui avaient avoué avoir reçu une mission de lui mettre la main dessus coûte que coûte.

Ex-FAB, le caporal-chef Dieudonné Ndikumagenge était affecté au camp militaire de Cibitoke, plus précisément à la position  de Nyamitanga. C’est là même qu’il aurait trouvé la mort.

A propos de cette mort mystérieuse, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Floribert BIYEREKE, porte-parole de l’armée burundaise, mais il n’a pas pris notre appel.

La police locale accusée d’extorquer de l’argent

La police locale accusée d’extorquer de l’argent

Les motards et les chauffeurs de véhicules de transport en province Muyinga dénoncent le
comportement de certains responsables de la police dans cette localité. Ils leur font payer
de l’argent sans motif légal. Ils demandent à leurs supérieurs hiérarchiques de suivre de
près cette situation.

Le cas le plus récent date de ce samedi. Les habitants de la province de Muyinga ont vu le
véhicule du commissaire provincial s’arrêter près du parking des motos. A bord du véhicule

se trouvait le responsable de la police de l’air et des frontières. Ce que cette autorité policière
a fait, a choqué la population sur place.
« Au parking des motards, nous avons vu un véhicule de type Pick up immatriculé AA 402,
ceux qui le connaissent disent que c’est le véhicule du commissaire provincial, mais à bord
était le commissaire des migrations, ancienne Police de l’Air, des Frontières et des Etrangers
PAFE, à Muyinga. Les policiers ont sauté brusquement du véhicule. Ils ont saisi toutes les
motos qui étaient sur le parking. Ceux qui donnaient 10 mille ou 20 mille francs étaient
libérés. Ils ont collecté plus de cent mille », raconte un des chauffeurs qui poursuit qu’ « après
cela, ils suivaient les véhicules de transport, les arrêtant et demandant des documents. Ils ont
vu un véhicule qui transportait les matelas, ils l’ont poursuivi, le chauffeur s’est arrêté et leur
a donnés de l’argent ».
Ce qu’a fait cette autorité policière n’est pas une première, regrettent nos sources. Ceux qui en
soufflent le plus, sont les conducteurs de moto. « Cela se produit plusieurs fois. Les motards
sont les plus visés».
Les habitants de la province Muyinga interpellent les supérieurs hiérarchiques de ces policiers
de les redresser car ils soutirent injustement de l’argent à cette population qui peine pour
trouver de quoi nourrir leurs familles.
La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le commissaire de police à Muyinga, de
même que le gouverneur de cette province.

Mwaro: Une policière  perd  ses dents percutée par  un motard

Mwaro: Une policière perd ses dents percutée par un motard

 Une policière a été blessée par un conducteur de moto-taxi qui l'a heurtée lorsqu'elle tentait de l'arrêter dans la commune Kayokwe, au chef-lieu de la province Mwaro. Trois personnes étaient à bord de cette  moto.

 L’avant midi  de ce mercredi  une policière a été blessée par un  motard  au chef-lieu de la province Mwaro. Le motard l’a heurtée  lorsqu'elle tentait de l'arrêter.  ‘’ La police de roulage a mis une barrière sur la route pour contrôler  les motos. Un conducteur de  moto-taxi  avait deux  autres personnes à bord. Une policière a essayé d’arrêter le motard mais ce dernier a refusé. La policière a tenté de lui barrer la route avec les  fils barbelés et la moto a heurté la policière. Elle a été  blessée et a perdu des dents’’, raconte un témoin oculaire.

Les policiers qui étaient sur place ont tiré sur le motard mais ils l'ont raté selon notre source, qui précise que les balles ont atteint les pneus de la moto. Le conducteur de la moto et ses deux passagers sont tombés mais se sont vite échappés.

La policière blessée elle a été  évacuée vers l’hôpital de Kibumbu

Des agents de la police accusés de commettre des vols nocturnes dans la zone Nyakabiga

Des agents de la police accusés de commettre des vols nocturnes dans la zone Nyakabiga

Il se remarque une multiplication des cas de vols nocturnes dans la
zone Nyakabiga en Mairie de Bujumbura depuis quelques jours. La
population de ladite zone fait savoir que les auteurs de ces vols sont
certains agents de la police Nationale.
Ces actes de vols sont commis surtout sur la route qui sépare le quartier 2 et le
quartier 3 de la zone Nyakabiga, plus précisément de la 9 ème jusqu’à la 14 ème
avenue. Selon les habitants de la localité qui se sont entretenues avec la RPA, les
auteurs de ces vols se déplacent souvent à bord d’un véhicule de type Probox
pendant les heures avancées de la nuit. Ces personnes, qui portent des tenues
militaires, braquent une arme sur les passants, exigeant de leur donner tout ce
qu’ils ont. L’un des auteurs de ces vols aurait été déjà identifié par ses victimes.
« Il y a un groupe de policiers ici dans la zone Nyakabiga qui fait la pluie et le
beau temps. Quand ils te croisent pendant la nuit, ils te suivent et te demandent
de leur donner tout ce que tu as sur toi. Parfois ces policiers travaillent en
équipe de cinq à six personnes. L’un d’entre eux a été identifié, il s’appelle
Athanase. Ce même Probox a récemment poursuivi l’un de mes amis, c’était
vers 2 heures du matin. Ces policiers l’ont dépouillé de tout ce qu'il avait sur
lui. Ils portaient la tenue de la police burundaise et certains d’entre eux ont été
identifiés. Nous les voyons souvent au bureau de la zone Nyakabiga. C’est
ainsi que le policier Athanase a été identifié. »
Le véhicule Probox utilisé par ces personnes n’a pas de plaque
d’immatriculation, précisent nos sources de Nyakabiga. « Ils utilisent un
véhicule sans plaque d’immatriculation car ici au Burundi des véhicules
circulent sans immatriculation, c’est devenu monnaie courante. Même la police
n’arrête presque plus ces véhicules sans plaque. La plupart des véhicules de la
police n’ont pas non plus de plaques d’immatriculation, pareil pour certains de
l’armée, ainsi que ceux du service national de renseignement. Quand tu
demandes pourquoi ces véhicules n’ont pas des plaques, ils te répondent que
c’est sans doute un véhicule d’une personne influente dans le régime en place.
C’est vraiment dommage. »
La population de la zone Nyakabiga demande à l’administration locale
d’intervenir et rétablir la sécurité dans cette localité de la capitale économique.
La RPA n’a pas encore pu joindre l’administrateur de la commune Mukaza
Rénovat Sindayihebura pour s'exprimer à ce propos.

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