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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un membre du parti CNL de Mbuye est porté disparu depuis deux semaines.

Enlèvement d’un membre du parti CNL nommé Rémy NSENGIYUMVA par des hommes en tenu policière et militaire en commune MBUYE de la province MURAMVYA  il y’a deux semaine.   La famille s’inquiète de son sort et craint surtout qu’il aurait été assassiné. 

Séparé de sa famille en date du 23 Octobre 2021, Remy NSENGIYUMVA,  membre du parti CNL, a été enlevé par des agents des services de renseignement. Les ravisseurs étaient en tenu militaire et policière selon un témoin oculaire.

L’opération d’enlèvement s’est déroulée dans les parages de chez Remy NSENGIYUMVA  au chef-lieu de la commune MBUYE en province MURAMVYA. La famille de la victime indique avoir cherché partout dans les maisons de détention mais sans succès. « Nous avons cherché dans les cachots de la documentation à Muramvya et dans la Prison centrale de Muramvya . Nous nous sommes également rendus à Bujumbura pour chercher dans les cachots de la documentation en face de la cathédrale mais en vain Nous demandons qu’on nous montre  où est détenu le nôtre et si jamais il serait accusé de quelque chose, qu’il soit interrogé tout en ayant le droit de visite », demande un proche.

La famille demande l’intervention de toute personne qui le peut dans la recherche de son membre.

Remy NSENGIYUMVA est un enseignant à l’école secondaire. C’est la deuxième fois qu’il soit enlevé par les agents des services de renseignement. En 2020, il fut enlevé puis conduit à la prison centrale de Mpimba. Il y séjourna plus de 5 mois avant d’être libéré par la justice faute de preuve des accusations selon lesquelles il collaborerait avec les mouvements rebelles.

Nyanza- Lac : Des patrouilles nocturnes des imbonerakure qui inquiètent.

Les habitants de la commune Nyanza-lac de la province Makamba s’inquiètent des patrouilles nocturnes effectuées par des Imbonerakure du parti CNDD-FDD. Ils indiquent que ces imbonerakure les persécutent et les dépouillent même de leurs biens.

Les habitants de la commune Nyanza-Lac non membres du parti CNDD-FDD indiquent qu’ils sont préoccupés par les patrouilles  nocturnes faites par les jeunes Imbonerakure de la localité.

Notre source sur place fait savoir qu’à partir de 19 heures ces imbonerakure commencent à circuler en possession des appareils de communication appelés talkie-walkie et certains même en tenue policière. Ces habitants se demandent comment ces imbonerakure peuvent détenir des effets normalement utilisés par la police. Cet habitant témoigne. « Imaginez donner à des civils du talkie-walkie, des radios portatives émetteur et récepteur pour policiers. Nous ne savons pas ce que manigance le gouvernement ».

Cet habitant fait également savoir que ces jeunes imbonerakure se positionnent dans la rue depuis la commune Nyanza-Lac en passant par Ku Muyange jusqu’en  zone Kabonga. Ils révèlent que ces Imbonerakure  commencent à voler et à tabasser les passants à partir de 22 heures. « A partir de 19 heures jusqu’à 22 heures, toutes les routes qui viennent du chef-lieu de la commune Nyanza-lac, de Ku Muyange et qui mènent vers la zone Kabonga sont bloquées. Le couvre-feu commencent bien à partir de 22 heures. Mais à partir de 19 heures, toutes les personnes qui passent par-là sont passées à tabac ou se voient obligées de donner entre 10.000 et 15.000 francs burundais. C’est déplorable ».

Les habitants de cette commune demandent aux autorités publiques de confisquer ces effets de la police étant donné qu’il leur est difficile de les distinguer des agents de la sécurité publique.

La rédaction a contacté l’administrateur de la commune Nyanza-lac ainsi que le commissaire de la police dans cette commune mais leurs téléphones sonnaient sans que personne ne décroche.

Recrudescence des cas de vol commis par des jeunes Imbonerakure dans les quartiers du nord de Bujumbura

Ces imbonerakure se déplacent la nuit  sur des motos et volent des téléphones ou des sacs à mains à des femmes. Les habitants de ces quartiers dénoncent la complicité des policiers.  Ces voleurs passent sur des barrières gardées par des policiers sans s’inquiéter. 

Certains des habitants de ces quartiers  du nord de Bujumbura qui se sont confiés à la RPA s’inquiètent de la recrudescence de ces cas de vols parfois à mains armées commis par des jeunes Imbonerakure. Les quartiers les plus visés sont notamment Kamenge, Gisandema et Gihosha. 

Ces jeunes Imbonerakure qui commettent ces forfaits circulent le soir sur des motos. Arrivés sur des routes non éclairées, ils dépouillent tous les  passants  de leurs téléphones, de l’argent ou même des sacs  à mains pour femmes. Les habitants de ces quartiers dénoncent la complicité  des policiers. Pour eux, il est incompréhensible que ces Imbonerakure commettent ces vols sans s’inquiéter dans des quartiers surtout où habitent plusieurs  cadres qui ont des gardes de sécurité mais aussi des barrières des policiers.

  Ce lundi, ces jeunes Imbonerakure ont dépouillé une femme enceinte de  son sac à  mains après l’avoir tabassé pour avoir tenté de se défendre. Ces habitants demandent à l’administration de  se pencher sur cette question.

Découverte de quatre cadavres sur la colline de Mparambo II

Quatre cadavres ont été découverts ce dimanche sur la colline Mparambo II de la commune Rugombo en province Cibitoke. Les sources sur place indiquent que l’identité des victimes n’est pas encore connue.

Il s’agit des corps de trois personnes de sexe masculin et une femme. Les sources de la RPA sur la colline Mparambo II de la commune Rugombo indiquent que de ce dimanche  matin vers 9 heures des bergers ont trouvé ces quatre corps dans un champ de manioc se trouvant à la 3ème  transversale de la colline Mparambo 2, tout près de la rivière Rusizi qui sépare le Burundi de la République Démocratique du Congo.

Les mêmes informations indiquent que deux des corps d'hommes portaient des tenues de sports et étaient ligotés. Les sources militaires  révèlent que ces corps se trouvaient dans un bain de sang.

La découverte de ces corps a été confirmée par des autorités locales. L’administrateur de la commune Rugombo affirme aussi avoir ordonné l’enterrement de  ces corps. Les autorités administratives indiquent que l’identité des victimes n’est pas connue jusqu’à présent mais que des enquêtes ont déjà commencé afin d'identifier les auteurs de ces assassinats.

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