Ces 10 institutions frappées par l’ordonnance ministérielle du 8 Janvier 2019 sont : L’Université des collines , l’Université Ntare Rugamba, l’Université de paix et réconciliation, l’Ecole supérieure des sciences de la santé de Kinindo, l’Institut supérieur d’enseignement technique, l’Institut africain de gestion des risques économiques et développement international, l’Institut supérieur de développement, l’Institut supérieur de gestion et d’Informatique, l’Institut supérieur de Management et l’ Institut international libre d’Afrique.
Dans cette correspondance signée par le ministre Gaspard Banyankimbona, ces établissements supérieurs ne doivent pas enrôler les nouveaux étudiants pour l’année académique 2018-2019. Ils doivent cependant accompagner les étudiants en cours de formation jusqu’à la fin de leurs cursus. Les redoublants dans ces écoles sont priés d’aller se faire inscrire dans d’autres établissements. A l’article 3 de cette ordonnance, le ministre demande à ces instituts de produire et de soumettre trimestriellement un rapport d’auto- évaluation au ministère. Il est aussi demandé au directeur général de l’enseignement supérieur de veiller à sa mise en application.
Cependant, le ministre Gaspard Banyankimbona, tout en énumérant les lois, décrets et ordonnance régissant le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, il n’a nullement mentionné les violations commises par lesdites institutions.
Certains directeurs contactés par la RPA disent être consternés par cette mesure. A part une équipe des enquêteurs passés dans certains établissements au mois d’Août dernier, ces directeurs affirment n’avoir eu aucun autre contact avec le ministère de tutelle ou la commission nationale de l’enseignement supérieur.
Ces recteurs demandent au ministre de les éclairer et de reconsidérer sa décision qu’ils jugent par ailleurs inconstitutionnelle.