« Cette nourriture est en grande partie composée de l’huile de palme, de haricots, de sel, de riz, de la farine de manioc et celle de mais », ont précisé ces fournisseurs.
Suite à cette somme jugée colossale par ces fournisseurs, les uns affirment même avoir déjà abandonné ce travail faute de moyens financiers. « Les raisons sont multiples », nous indiquent-ils. « Les prix des denrées alimentaires ne cessent de croitre sur les marchés et la monnaie continue à perdre sa valeur », ont-ils constaté.
Ces fournisseurs indiquent en outre que même la crise économique que traverse le pays ne leur favorise pas la tâche. « Les aliments vendus ne sont même pas achetés suite à la misère qui sévit dans le pays », ont-ils clarifié.
D’autres fournisseurs indiquent toutefois ne pas avoir de capitaux suffisants pour mener à bien leur commerce parce qu’ils ont eux aussi contracté des crédits auprès des banques et des amis. Actuellement, ils ont jugé bon d’abandonner ce travail. « Ils ne cessent de nous courir sur les dos en réclamant leur argent ainsi que des intérêts dus », ont-ils martelé tout en demandant à la direction de cette école de bien vouloir les payer.
Ces fournisseurs trouvent que le bon moyen pouvant leur permettre de continuer à travailler est d’être d’abord payés et régulariser à leur tour les dettes qu’ils ont contractées.
Le directeur promet de soumettre cette question à ses supérieurs.
Le nouveau directeur de ce lycée dit comprendre les lamentations de ces fournisseurs bien qu’il existe certains d’entre eux qui ont déjà annoncé qu’ils ne fourniraient plus au second trimestre. Il indique pour cela que cette question doit être résolue par ses supérieurs car, poursuit-il, « le lycée seul n’est pas à mesure de payer toute cette dette ».
Le directeur du lycée Cibitoke demande à ces fournisseurs de patienter tout en leur promettant que prochainement, leur argent sera disponible.