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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux enfants de la rue piégés sous l’un des égouts de la capitale Bujumbura ?

Les habitants de la ville de Bujumbura interpellent les autorités municipales à entamer des recherches pour vérifier si deux des enfants de la rue n’auraient pas péri dans l’un des égouts d’évacuation du centre-ville.  C’est après qu’un de leur compagnon ait été sauvé de justesse ce dimanche par les passants qui l’ont entendu appeler au secours.

Le dimanche 18 avril, trois enfants de la rue sont entrés à l’intérieur d’un des conduits situé tout près de l’Immeuble BONAUTO, mais un seul d’entre eux en est ressorti. Selon nos sources, ce dernier a été secouru par les passants qui l’avaient entendu crier au secours au niveau du Boulevard Patrice Lumumba, juste sous les bâtiments abritant la banque BCB. Quand il a été sorti de ce trou, l’enfant était déjà en état d’asthénie. ‘’ Le plus chanceux des trois enfants s’est retrouvé sous le Boulevard Patrice Lumumba au niveau de la BCB. Il a été secouru par des passants qui l’ont entendu en train de crier au secours. Ces derniers ont d’abord enlevé les blocs ciment qui couvrent ce caniveau pour le retrouver. Il est sorti affaibli et psychologiquement atteint ’’,  témoigne un des habitants de la ville de Bujumbura qui était sur place.   

Ces habitants de la ville de Bujumbura déplorent qu’aucune action n’ait été amorcée pour secourir les deux autres dont on ignore encore le sort. Ils demandent aux autorités municipales de tout faire pour trouver une solution durable à cette problématique des enfants de la rue. Et ces habitants de suggérer que, en attendant que cela soit effectif, tous les trous qui permettent à ces enfants d’entrer facilement à l’intérieur de ces caniveaux soient bouchés.

La zone Gatumba submergée pour la nième fois par les eaux du lac Tanganyika.

Depuis plus d’une semaine, plusieurs maisons d’habitations situées en zone Gatumba de la commune Mutimbuzi ainsi que des infrastructures publiques sont inondées. Les habitants dont leurs maisons ne sont pas encore touchées font recours à des pirogues pour se déplacer. Les victimes de ces inondations ne savent pas pour le moment à quel Saint se vouer et déplorent l’inaction des autorités administratives qui n’ont jusqu’à présent rien fait pour les secourir.

La zone Gatumba de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura est l’une des localités de cette province riveraine du lac Tanganyika. Depuis fin mars de cette année, les eaux de ce lac ont quitté leur lit. Après ce débordement,  une partie des habitants de la place a été obligée de déménager, un phénomène qui s’est beaucoup accentué mardi de la semaine dernière, surtout sur les collines  Mushasha I et II où presque tous les habitants ont été contraints de plier bagages. Idem sur la colline Kinyinya située dans la localité de Kajaga. Là où les maisons ne sont pas encore inondées, les habitants se déplacent à l’aide des petites pirogues, que ce soit pour regagner leurs domiciles, ou pour se rendre au travail.

Les victimes de ces inondations indiquent qu’ils sont dans la désolation totale et déplorent l’inaction des autorités administratives alors que cette situation perdure depuis deux semaines.

‘’ Nous sommes dans la désolation totale. On n’a plus où donner la tête. Il n’y a personne pour nous assister. Mêmes ceux qui ont trouvé refuge à Kigaramango, à Kajaga ou ceux qui vivent dans des tentes installées à la 2ème avenue sont toujours là. Pourtant, les autorités continuent à les ignorer. Bref, on nous a abandonné à notre propre sort.’’ Regrette un des habitants de la place.

Pour le moment, bon nombre d’entre eux n’ont nulle part où aller. Selon cet habitant, les plus chanceux sont hébergés par leurs amis et proches, tandis que les plus nantis louent des maisons en attendant le retour à la normalité.

‘’ Les gens triment pour trouver qui pourrait éventuellement les héberger.  Certains se rendent à Bujumbura pour louer des maisons, ce qui n’est pas du tout à la portée de tout le monde. C’est vraiment une situation difficile et invivable pour la plupart d’entre nous.’’

 Hormis ces maisons d’habitations et infrastructures publiques qui ont été submergées par ces eaux du lac Tanganyika, même les champs de riz n’ont pas été épargnés, à la grande désolation des riziculteurs qui craignent la famine, vu que les hippopotames n’ont rien laissé à leur passage.

La ville de Bujumbura a également été frappée par ces inondations. Même si les eaux du lac ne sont pas montées jusque dans les maisons d’habitation, plusieurs bistrots, établissements de loisirs ainsi que des bureaux se trouvant tout près du lac baignent toujours dans l’eau, deux semaines après le débordement.   

Vous saurez que ce n’est pas la première fois que la zone Gatumba est inondée par les eaux du lac Tanganyika. Une situation qui risque de gonfler le nombre de nécessiteux, surtout que depuis plus de deux mois, plusieurs familles sinistrées dorment dans des tentes installées en dehors de cette zone.

La santé des habitants du quartier Muyaga menacée par les polluants dégagés par une usine de la place

Les habitants du quartier Muyaga zone Gihosha  de la commune Ntahangwa en Mairie de Bujumbura sont menacés par des odeurs provenant des déchets de l’usine dénommée ABCG se trouvant dans ledit quartier. Les habitants vivants aux alentours de cette société craignent pour leur santé.

La société ABCG se trouve juste à côté du bâtiment abritant les dortoirs des enseignants de l’Ecole Technique Secondaire de Kamenge, ETS en sigle, au quartier Muyaga de la zone Gihosha. Selon nos sources, elle a démarré ses activités il y a de cela 3 ans.

Depuis, les habitants de cette zones, ainsi que les passants, disent être indisposés par les odeurs qui s’y dégagent et craignent pour leur santé. ‘’ Cette usine produit le lait, les boissons dénommées Fungas ainsi que d’autres produits, et elle nous inquiète beaucoup. Et pour cause, l’odeur qui s’y dégage nous insupporte. Les conduits de canalisation qui évacuent leurs déchets vont de l’ETS Kamenge et traversent le quartier dit ECOSAT jusqu’au bar communément appelé CHEZ DOUANIER. Ça sent vraiment très mauvais et nous avons peur que cela n’ait des répercussions sur notre santé, et en particulier sur celle de nos enfants ’’,  témoigne un des habitants de la place.

Nos sources dans ce quartier de Muyaga font savoir qu’ils ont soumis cette question aux responsables de ladite entreprise, de même qu’au directeur de l’ETS Kamenge, établissement où elle est implantée, mais ces derniers n’ont pas donné suite à leurs doléances. Pour le moment, les habitants du quartier Muyaga demandent l’intervention des autorités habilités pour trouver solution à cette problématique.

A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre ni le responsable de la société ABCG, ni le directeur de l’ETS Kamenge, encore moins le chef de quartier Muyaga et celui de la zone Gihosha.

A Ngozi, la population peine pour trouver du charbon

Pénurie du charbon au chef-lieu de la province Ngozi depuis déjà un mois. Pour cause, l’administration provinciale qui n’a pas encore autorisé la coupure des arbres à partir desquelles est fabriqué le charbon. Actuellement donc, le peu de charbon disponible est vendu à un prix élevé.

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