Les coupures d’électricité gangrènent les activités génératrices de revenus au nord de Bujumbura
La carence de l’électricité perturbe certaines activités du secteur informel dans certaines zones du nord de la ville de Bujumbura. Les habitants de cette localité déplorent le fait que même lorsqu’ils sont servis, la surintensité du courant électrique provoque des incendies.
Les localités les plus affectées par les coupures répétitives d’électricité sont le quartier Mutakura, une partie de la zone Cibitoke ainsi que la zone Kinama. Nous sommes en commune Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Les informations recueillies sur place indiquent que cette situation perdure depuis près de 2 semaines. Une situation qui handicape certaines activités de la population. ‘’ Le lait est tout le temps frelaté et les vendeurs sont obligés de tout jeter à la poubelle. Quant à ceux qui pratiquent de la soudure, ils sont tout le temps en conflit avec leurs patrons car les commandes ne finissent jamais à temps faute de courant. Même ceux qui font du secrétariat public se plaignent car ils ne travaillent presque plus ‘’, a témoigné un citoyen du quartier Carama.
Ces citoyens font également savoir qu’ils ont décidé de renoncer à l’utilisation de leurs appareils électroniques afin d’éviter tout éventuel incident ‘’ Nous ne sommes pas à mesure d’acheter des groupes électrogènes ou des plaques solaires. Donc, nous nous sommes résolus à ne plus brancher nos frigos pour éviter qu’ils soient brûlés à cause de la surintensité ‘’.
De plus, ils indiquent que même leurs maisons ne sont pas épargnées. ‘’ A cause de cette perturbation, une des maisons située à la 4ème avenue de la zone Cibitoke a pris feu ce dimanche. Au fait cela est dû en grande partie à l’usure des fils électriques et des fusibles ‘’, a déploré un habitant de la zone Cibitoke.
Pour le moment, les habitants des quartiers du Nord de la capitale demandent à la REGIDESO de remédier à cette situation. A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Dr Ir Major Jean Albert Manigomba mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.